Il est, en 1953, réfugié politique au Caire. Il assure alors le secrétariat de la section tunisienne du Bureau du Maghreb arabe, créé en 1947 dans la capitale égyptienne, et milite pendant cette période pour la cause algérienne[3].
Journaliste
À l'aube de l'indépendance tunisienne, il entame une carrière de journaliste et devient, entre 1955 et 1960, rédacteur en chef du quotidien Assabah, responsable de l'édition au secrétariat d'État à l'Information et rédacteur en chef du journal de la radio nationale, puis directeur du quotidien El Amal entre 1960 et 1967 et président-fondateur de l'agence Tunis Afrique Presse entre 1961 et 1962.
Il occupe ensuite la fonction de directeur général de la RTT entre 1962 et 1964[4]. Il collabore également à l'hebdomadaire Jeune Afrique entre 1975 et 1981[3].
Carrière politique
Il entre pour la première fois dans le gouvernement tunisien le comme ministre de la Culture et de l'Information[2] ; il quitte ce poste un an plus tard.
En 2002, il est désigné par les chefs d'État maghrébins pour occuper le poste de secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe[5]. Il décide de prendre sa retraite en février 2006.
Vie privée
Il est marié avec Line Boularès[2], une Française originaire de Nancy, maître de conférences à l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI)[3]. Il est père d'une fille prénommée Alya[6].
Il meurt le à Paris à l'âge de 80 ans, à la suite d'une longue maladie[7]. Ses obsèques ont lieu le 23 avril au cimetière de Sidi Abdelaziz de La Marsa[2].
↑Collectif, Mondes et cultures : comptes rendus trimestriels des séances de l'Académie des sciences d'outre-mer, vol. 45, Paris, Académie des sciences d'outre-mer, , p. 233.
↑(en) Arthur S. Banks, Thomas C. Muller et William Overstreet, Political Handbook of the World 2008, Washington, CQ Press, , p. 1541.