Aberraouf El Basti, ministre tunisien de la Culture, adressant un discours lors de la cérémonie du quarantième jour du décès de Tahar Cheriaa, au cinéma Le Mondial à Tunis, le 15 décembre 2010.
Il est alors nommé directeur de la Établissement de la radiodiffusion-télévision tunisienne de 1979 à 1981[1]. Il occupe par la suite le poste de directeur des programmes à l'Union des radios arabes (Asbu), organe de coordination des médias officiels des pays de la Ligue arabe[1]. Directeur général de l'Asbu de 1989 à 1998, il est confirmé à deux reprises à ce poste[1]. De 1999 à 2000, il sert comme ambassadeur de Tunisie au Liban et, dès son retour en Tunisie, se voit nommé à président de l'Établissement de la radiodiffusion-télévision tunisienne, position qu'il occupe jusqu'en 2002[2]. Commence alors une traversée du désert pour El Basti où il va « pour une fois, [s'adonner] entièrement à ce qu'il aimait le plus : écrire pour le théâtre », en adaptant pour le théâtre un texte d'Al-Jahiz, Al-Tarbi wat Tadwir, mis en scène par Ezzedine Madani[1].