Directeur général de la radio nationale en 1958, il devient le premier ministre tunisien des Affaires culturelles (1961-1970, 1971-1973, 1976-1978) sous la présidence de Habib Bourguiba puis directeur de cabinet du président de 1974 à 1976 avant d'occuper le poste de ministre de l'Information de 1978 à 1979. Il sert également comme maire de Carthage de 1963 à 1990.
Le , il est désigné au poste de secrétaire général de la Ligue arabe[2]. Le , il démissionne de son poste[2] sans donner de raison même si les observateurs estiment que la position de Klibi était devenue inconfortable à la suite de l'éclatement de la guerre du Golfe opposant l'Irak et le Koweït. Son intérim est assuré par son adjoint libanais Assad al-Assad. Au cours de son mandat de secrétaire général se tiennent trois sommets ordinaires des chefs d'État arabes ainsi que six sommets extraordinaires.
Prix Hannibal (Tunisie, en 2024 à titre posthume)[14].
Publications
Chedli Klibi est notamment l'auteur de Orient-Occident : la paix violente paru en 1999 ; cet ouvrage a été rédigé sous forme d'entretien avec la journaliste française Geneviève Moll, dans lequel il envisage plusieurs questions se rapportant à l'islam, à l'Europe et à son expérience en tant que secrétaire général de la Ligue arabe. Il est également l'auteur d'autres réflexions sur la géopolitique tunisienne et arabe.