Salah Baccari , né le 1er novembre 1947 à Sidi Bouzid [ 1] , est un homme politique tunisien . Il a notamment été ministre de la Culture .
Biographie
Agrégé de lettres arabes et de civilisation islamique [ 2] , Salah Baccari est diplômé de l'École normale supérieure de Tunis [ 3] . Enseignant, il devient journaliste conseiller à Tunis Afrique Presse et entre ensuite à la faculté de lettres [Laquelle ?] [ 3] . Remarqué lors d'une conférence internationale par Chedli Klibi , celui-ci le nomme conseiller dans son cabinet[ 3] . Après avoir pris le pouvoir le 7 novembre 1987 , Zine el-Abidine Ben Ali le prend dans son cabinet, d'abord en tant que conseiller, puis comme ministre-conseiller, jusqu'en 1995 [ 3] .
Du 25 janvier 1995 au 5 août 1996 , il est ministre de la Culture dans le gouvernement de Hamed Karoui . De janvier 1997 [ 3] à 2009 , il est ambassadeur de Tunisie au Maroc [ 4] ; il est remplacé par Sadok Korbi [ 5] .
« Plume » de Ben Ali, il co-rédige, avec Moncer Rouissi , son dernier discours du 13 janvier 2011 , où le président, qui quitte le pouvoir le lendemain en pleine révolution , affirme : « on m’a trompé » , « je vous ai compris » [ 2] .
En juillet 2011 , il devient secrétaire général de L'Initiative , le parti de Kamel Morjane [ 2] .
Références
↑ « Salah Baccari », sur africaintelligence.fr , 23 mars 1995 (consulté le 10 juillet 2018 )
↑ a b et c « Tunisie. Kamel Morjane s’assure les services de Salah Baccari », sur kapitalis.com , 29 juillet 2011 (consulté le 10 juillet 2018 )
↑ a b c d et e Mustapha Sehimi, « Discrétion et efficacité », sur maghress.com , 21 mai 2004 (consulté le 10 juillet 2018 )
↑ « Salah Baccari », sur africaintelligence.fr , 28 juillet 2011 (consulté le 10 juillet 2018 )
↑ « Les nouvelles affectations de MM. Ali Chaouch, Haj Glay, Khelil Laajimi et Mongi Bedoui », sur leaders.com.tn , 2 février 2010 (consulté le 10 juillet 2018 )