Originaire du village berbère de Takrouna, il est le fils d'Abderrahman Guiga, écrivain-folkloriste et l'un des premiers enseignants à s'intéresser à l'histoire des Hilaliens en Tunisie. Il est le cousin de Driss Guiga, homme politique qui devient ministre dans les gouvernements présidés par Habib Bourguiba.
Vue de face de la maison d'Abderrahman et Tahar Guiga à Takrouna.
Vestiges de la maison.
Plaques commémoratives pour Tahar Guiga et son père Abderrahman sur la façade de leur maison.
Tahar Guiga étudie au Collège Sadiki de Tunis, établissement également fréquenté par son oncle Bahri où ce dernier est le camarade de classe et le meilleur ami de Tahar Sfar et Bourguiba.
Pour lui rendre hommage, un espace touristique dédié à l'artisanat à Takrouna, son village natal, porte le nom de Rocher bleu[3], en référence à son recueil de nouvelles, Le Grand rocher.
Œuvres
Ses nouvelles sont le fruit d'une réflexion philosophique ayant pour but d'analyser la situation politique de l'époque. Il participe de cette façon à la transition vers une littérature néoclassique, celle de la génération bilingue de l'indépendance. Il publie plusieurs œuvres dont :
La Chine moderne
Aigles et crapauds
Le Grand rocher
Neuf nuits en compagnie de Calypso
Les Mémoires d'Alexandre le Grand
Tahar Guiga et Abderrahman Guiga, La Geste hilalienne, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, , 86 p.
Tahar Guiga, Dorgouth Rais : le magnifique seigneur de la mer, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, .
Tahar Guiga, Abdelaziz Gorgi : la quête de la lumière, Tunis, Cérès Productions, (ISBN2857030177).
Tahar Guiga, Contes et nouvelles de Tunisie, Paris, Conseil international de la langue française, (ISBN285319163X).
Bibliographie
Jean Fontaine, « Tahar Guiga », IBLA, no 133, premier semestre 1974, p. 165-177.
Notes et références
↑« Guiga Tahar », sur deces.matchid.io (consulté le ).
↑« Historiques », sur hammamet.festival.8m.net (consulté le ).