Fanny Blankers-Koen nait le à Lage Vuursche aux Pays-Bas. Son père, lui-même lanceur de disque et de poids, l'encourage à essayer le sport, à une époque où ce n'est pas le cas de toutes les petites filles. Après avoir essayé le tennis, la gymnastique et le patin à glace, son entraineur de natation lui conseille l'athlétisme[1]. À seulement 17 ans, en 1935, elle bat le record des Pays-Bas du 800 mètres à Rotterdam en 2 min 29 s 0. Elle rencontre à cette occasion Jan Blankers, olympien ayant participé à l'édition de 1928 à Amsterdam dans l'épreuve du triple saut[2], qui, bien qu'opposé initialement à ce que les femmes participent à des compétitions d'athlétisme, accepte de l'entraîner[3].
En 1936, à tout juste 18 ans, elle participe aux Jeux olympiques à Berlin. En l'absence d'une épreuve de 800 mètres, qui n'est pas encore au programme olympique féminin, elle s'aligne au saut en hauteur et est membre de l'équipe de relais 4 × 100 m néerlandaise[1]. Elle finit 5e ex æquo avec Annette Rogers et Doris Carter au saut en hauteur avec 1,55 m, à 5 centimètres de la performance de Ibolya Csák, vainqueur du concours, et 5e du relais 4 × 100 m avec l'équipe néerlandaise en 48 s 8[4]. Durant les Jeux, elle rencontre Jesse Owens, un athlète afro-américain qui remporte quatre médailles d'or dans un Stade olympique de Berlin acquis à l'Allemagne nazie. Owens devient par ses victoires son modèle, et elle conservera son autographe obtenu à Berlin jusqu'à la fin de sa vie[3].
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En 1940, elle épousa son entraîneur Jan Blankers. En 1943, elle est la première à dépasser en saut à hauteur la barre des 1,70 m en atteignant 1,71 m[5].
La consécration en 1948 à Londres
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En 1948, à trente ans, elle peut participer aux Jeux olympiques de Londres et se révéler. À cette époque, elle était déjà mère de deux enfants, ce qui était tout à fait unique à cette époque où de nombreuses personnes n'approuvaient pas encore les femmes athlètes.
Elle remporte quatre médailles d'or : 100 m, 200 m, 80 m haies et relais 4 × 100 m. Par contre, en 1948, il était impossible à une femme de concourir sur plus de trois épreuves individuelles aux JO. Bien qu'elle soit alors recordwoman du monde du saut en hauteur et du saut en longueur, Blankers a donc été contrainte de faire l'impasse sur ces deux épreuves[6],[7]. Néanmoins, grâce à ces médailles, elle détient encore début juillet 2024 le record féminin du nombre de médailles d'or remportées en athlétisme lors d'une même édition des Jeux olympiques[8], et plus généralement le record féminin du nombre de médailles (tous métaux confondus) remportées en athlétisme lors d'une même édition des Jeux olympiques (à égalité avec Florence Griffith-Joyner, qui a remporté 3 médailles d'or et 1 d'argent en 1988). Elle est a égalité avec Alvin Kraenzlein (1900), Jesse Owens (1936) et Carl Lewis (1984) (d'autres athlètes ont eu 4 médailles mais pas toutes en or), et battue uniquement par Paavo Nurmi (qui a remporté cinq médailles d'or en 1924) et Ville Ritola (4 médailles d'or et 2 d'argent en 1924).
Fin de carrière
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En 1952, elle participe également aux Jeux d'Helsinki, où elle court le 100 m[9].
Reconversion
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Hommages et distinctions
Un stade à Hengelo porte son nom et une statue à son effigie a été érigée en son honneur à Rotterdam.
Elle est déclarée Meilleure athlète du XXe siècle par l'IAAF en 1999 lors d'un gala à Monaco.