Trois constructeurs y répondirent : Curtiss, Douglas, et Martin. Du fait des missions données à ces avions ils reçurent les désignations respectives de BT2C, BT2D, et BTM[2].
Les ingénieurs de Curtiss tirèrent en partie les enseignements de l'échec[1] du BTC pour concevoir le BT2C. Pour la motorisation ils conservèrent le Wright R-3350-24 en étoile du BTC-1 mais abandonnèrent le principe du doublet d'hélices contrarotatives au profit d'une hélice quadripale plus classique.
Essais
Le premier prototype fit ses essais de roulage en mars 1945, tandis que le premier vol intervint en août[2] de la même année. À cette époque le Martin BTM avait déjà volé depuis un an et le Douglas BT2D depuis quelques mois. L'avenir du BT2C se présentait donc mal.
Les essais en vol se déroulèrent sur la base aéronavale américaine de Patuxent River[1]. À l'issue de ceux-ci en huit avions de présérie du BT2C furent commandés pour divers tests.
Cependant en avril 1946 le contrat fut officiellement rompu, et les neuf avions envoyés chez un ferrailleur.
Il est à noter que les Douglas BT2D et Martin BTM ont eux connu la construction[2] en série sous les désignations respectives d'AD Skyraider et AM Mauler. Entre-temps leur définition avait mué afin d'en faire des avions d'attaque au sol.
↑ abcd et eEncyclopédie Toute l'aviation, Éditions Atlas,
↑ abc et dAlain Pelletier, Les bombardiers et torpilleurs navals américains : mieux connaître tous les bombardiers et les torpilleurs de la marine américaine, prototypes et projets compris, Clichy, Larivière, , 50 p. (ISBN2-907051-20-2)
↑Le grand atlas de l'aviation, Évreux, Editions Atlas, , 431 p. (ISBN2-7312-1468-6)