Fils d’un avoué, et petit-fils de Jean-Pierre Soubigou, membre d'une dynastie de juloded de Plounéventer[3] dont l'un fut sénateur et l'autre député, il suit des études de droit à Angers puis à Paris dont il sort titulaire d’un doctorat en 1931. Il enseigne le droit à l’université catholique de Lille de 1936 à 1939. Au cours de cette période, il est aussi président général de l’action catholique de la jeunesse[2].
André Colin est une personnalité éminente du MRP (Mouvement républicain populaire) en ayant fortement contribué à sa création à partir des réseaux de résistants chrétiens. Il en a été le secrétaire général de 1944 à 1955, puis le président de 1959 à 1963.
C'est à ce titre qu'il a mené une riche carrière gouvernementale pendant laquelle il participe à de nombreux cabinets au cours de la IVe République.
À la suite des élections sénatoriales françaises de 1959, il devient sénateur du Finistère. Réélu en 1962 et en 1971, il occupe ce siège jusqu’à sa mort en 1978. Il est président du groupe MRP-Union démocrate de 1963 à 1971.
Il est le père de quatre enfants, dont Anne-Marie Idrac, ancienne présidente de la SNCF.
Un navire de la compagnie Penn-ar-Bed, compagnie notamment chargée de la desserte d'Ouessant, a été baptisé de son nom en 1996[6].
↑ a et bValérie Guesnier (dir.), Ils ont marqué notre histoire : 150 figures du Haut-Léon, Brest, Éditions du Télégramme, , 160 p. (ISBN2-914552-20-3), p. 35
↑Yves Le Gallo, "Une caste paysanne du Haut-léon, les « juloded »", Congrès de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, 1981, consultable http://bgv.free.fr/genealogie/docs/juloded.pdf