Le 72e régiment d'artillerie (72e RA) est une unité de l'Armée de terre française, aujourd'hui dissoute. Créé en 1929, le 72e régiment d'artillerie est destiné à soutenir la cavalerie. Il combat ainsi en mai-juin 1940 dans la bataille de France puis continue d'exister dans l'Armée d'armistice jusqu'en 1942. Le 72e groupe d'artillerie est engagé dans la guerre d'Algérie. Jusqu'en 1997, le régiment existe sous le nom de 39e groupement de camp - 72e régiment d'artillerie, unité de garde du camp de Suippes.
Création et différentes dénominations
1929 : Création du 72e régiment d'artillerie
Chefs de corps
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À la mobilisation de septembre 1939, le 72e régiment d'artillerie de division de cavalerie est constitué de deux groupes de canons de 75 TTT et d'un groupe de canons de 105 C modèle 1935 sur trains-rouleurs, renforcés en novembre d'une batterie de 47 modèle 1937 antichars (10e batterie divisionnaire antichar). En février 1940, la 3e DC devient la 3e division légère (puis 3e division légère de cavalerie en mars). Le 72e régiment d'artillerie de division légère perd un groupe de 75 TTT : il est formé du Ier groupe avec 75 TTT, du IIe groupe avec 105 C et de la 10e BDAC[6],[7],[8].
1940
Le 72e RADLC combat pendant la bataille de France en mai-juin 1940 avec sa division. Il est crédité de la destruction de 38 blindés allemands au Quesnoy-sur-Airaines les 5 et 6 juin[9].
Il continue d'exister sous l'armée de Vichy. Il est constitué, comme les autres régiments de l'Armée, de trois groupes de trois batteries de 75, toutes hippomobiles sauf une motorisée[4]. Il est alors stationné à Issoudun[10], ainsi qu'au camp de la Rye au Vigeant[11].
Dissous en 1942, le régiment est brièvement reconstitué en octobre 1944[12].
L'insigne du régiment présente un Pégase dans une étoile[16], sur des canons croisés[1].
Les militaires de l'artillerie volante (attachée à la cavalerie) portent une étoile sur leurs écussons régimentaires, sous le numéro. Cette tradition se poursuit même au sein du 39e groupement de camp - 72e RA[4].
↑Général Petiet, « Souvenirs personnels - La bataille de la Somme : Journées des 5 et 6 juin 1940 », Revue des Deux Mondes (1829-1971), vol. 74, no 2, , p. 152–170 (ISSN0035-1962, JSTOR44851972, lire en ligne, consulté le )
↑Thierry Moné, 15 mai 1940, le mercredi de La Horgne : de la mémoire à l’histoire. : La campagne de mai-juin 1940 de la 3e Brigade de Spahis (thèse de doctorat en Histoire), Université Paris 4 Paris-Sorbonne, (lire en ligne), p. 367
↑ abc et dCharles Letrait, « L'artillerie à cheval, les volants », Bulletin historique de l'artillerie, no 12, (lire en ligne)
↑François Vauvillier, « Les tracteurs d'artillerie Citroën-Kégresse », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 139, , p. 23-32
↑Yves Buffetaut, Guderian perce à Sedan, Histoire & Collections, coll. « Militaria Magazine / Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale » (no Hors-Série 4), , p. 9
↑François Cochet, « La cavalerie francaise à la lumière de la campagne de mai-juin 1940 : compromis et rigidité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 225, no 1, , p. 47 (ISSN0984-2292 et 2101-0137, DOI10.3917/gmcc.225.0047, lire en ligne, consulté le )