L’Union africaine s’est prononcée contre l’extradition en Belgique de l’ancien président tchadien Hissène Habré et a annoncé la constitution d’une commission afin de trouver une juridiction africaine pour le juger.
Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo devient président de l’Union africaine. La présidence aurait dû revenir au Soudan, mais à la demande de plusieurs pays africains, le président soudanais Omar el-Béchir a décidé de laisser sa place pour cette année. L’Union africaine est en effet un acteur dans la résolution de la guerre civile au Darfour et une présidence soudanaise aurait discrédité l’Union africaine.
Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
La CEDEAO a demandé au G8 d’étendre l’annulation de la dette à l’ensemble des pays membres de l’organisation. Elle a reconduit à sa tête Mamadou Tandja et a décidé de la transformation du secrétariat en commission avec un président, un vice-président et sept commissaires.
La CEDEAO se félicite de la nomination d’un premier ministre de consensus et la composition d’un gouvernement d’unité nationale en Côte d’Ivoire, ainsi que de la tenue des élections présidentielles au Liberia et en Guinée-Bissau.
Sur le plan économique, les chefs d’État de la CEDEAO souhaitent la création d’une compagnie aérienne régionale pour « surmonter les difficultés de transport aérien » dans la sous-région.
Lors du sommet d’Abuja le , les chefs d’États de la Cédéao ont approuvé une modification de l’organisation. Le secrétariat est remplacé par une commission de neuf commissaires, issus à tour de rôle des pays membres. Le mandat de quatre ans des premiers commissaires, issu du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de Sierra Leone et du Togo débutera en . Le Ghana assurera la présidence de la commission et le Burkina Faso la vice-présidence.
La Cédéao a également adopté une convention qui prévoit « d'interdire le transfert des armes légères au sein de la communauté et entre les États membres, sauf pour les besoins de sécurité légitimes de ces États ou pour leur participation à des opérations de maintien de la paix ».
Les sommets de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) prévus les 22 et à Ouagadougou ont été annulés à la suite d'affrontements entre militaires et policiers dans la capitale burkinabé le [1].
Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
Réunion du 7e sommet de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC) à Libreville (Gabon) le . Les chefs d’État de l’organisation ont décidé la mise en place d’un comité stratégique inter-États chargé d'élaborer le projet de restructuration des institutions. Ils se sont également préoccupé de la grippe aviaire, signalée au Cameroun et ont apporté un soutien au président tchadien Idriss Déby Itno dans le conflit qui l’oppose au Soudan. Idriss Déby Itno prend la présidence de la CEMAC.
Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)
Les chefs d’État n’ont pu se mettre d’accords sur les remplacements de Charles Konan Banny, nommé premier ministre en Côte d’Ivoire, à la présidence de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) et de Yayi Boni, élu président au Bénin, à la tête de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Ils ont décidé de prolonger les mandats des présidents intérimaires, le burkinabé Damo Justin Barro à la BCEAO et le malien Issa Coulibaly à la BOAD jusqu’à un projet sommet qui devrait se tenir à Ouagadougou.
Le problème de la dette a été au cœur des échanges. Pour Barry Aminata Touré, présidente de la Coalition des alternatives africaines dettes et développement (CAD-Mali), « l'annulation pure et simple de la dette des pays du tiers-monde pour enfin mettre les pays pauvres sur les rails du développement ». L’agriculture et particulièrement les OGM, l’accès à l’eau et l’immigration ont également des sujets débattus par les participants.
Selon Diadié Yacouba Dagnoko, ancien ministre de la Culture et un des coordinateurs du FSM, le forum, qui a accueilli entre quinze et vingt mille participants, aurait coûté 700 millions de francs CFA.
S’inscrivant dans le cadre de la 6e édition du Forum social mondial, le Collectif citoyen pour la restitution et le développement intégré du rail (Cocidirail) a demandé la renationalisation du chemin de fer malien, la réouverture des gares fermées. Il a promis de faire battre Amadou Toumani Touré s’il se présentait à sa réélection en 2007, pour protester contre ses promesses non tenues.
Forum des peuples : La 5e édition du Forum des peuples a eu lieu à Gao du 14 au . Dans une déclaration finale, les participants, venu pour la plupart d’Afrique mais aussi d’Europe et d’Amérique du Nord, ont réclamé « La suppression du FMI et de la Banque mondiale et la mise sur pied d’institutions nouvelles contrôlées démocratiquement par les États et les citoyens au service du développement réel et durable », l’arrêt des privatisations et la nationalisation des sociétés stratégiques, l’annulation totale et inconditionnelle de la dette des pays du tiers-monde. Les participants également rejettent « la politique répressive et sélective de l’immigration » et demande résolution rapide des conflits au Darfour (Soudan), en Côte d’Ivoire et au Proche-Orient[3].
Conférence internationale sur la région des Grands Lacs africains : Le 2e sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs africains (CIRGL) s'est tenu à Nairobi les 14 et . Les représentants de onze pays, chefs d’État ou de gouvernement, et des représentants de l’Union africaine et des Nations unies se sont réunis et ont signé un traité régional sur la sécurité, la stabilité et le développement qui prévoit notamment un plan de développement dont le coût de deux milliards de dollars devrait être financé par les États membres, les bailleurs de fonds et la Banque africaine de développement[4],[5].
Élections
Bénin : élection présidentielle. Mathieu Kérékou, président sortant, ne se représentait pas. À l’issue du premier tour qui s'est déroulé le , il a dénoncé les conditions d’organisation et évoquait des fraudes. Plusieurs partis politiques, comme la Renaissance du Bénin (RB, opposition) dénoncent également des fraudes. Des observateurs internationaux ainsi que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest considèrent que le scrutin s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes et dans la transparence. Selon les résultats validés par la cour constitutionnelle, Yayi Boni arrive en tête avec 35,60 % des voix devant Adrien Houngbédji qui réunit 24,23 % des suffrages. Yayi Boni remporte, avec 74,29 % des voix, le second tour de l’élection présidentielle face à Adrien Houngbédji.
Gabon : Les élections législatives se sont déroulées le sans incident majeur[6]. Selon les résultats confirmés le par la Cour constitutionnelle, la majorité présidentielle remporte 98 sièges dont 81 pour le Parti démocratique gabonais (PDG) et sept pour le Rassemblement pour le Gabon (RPG). L’opposition remporte seize sièges répartis entre cinq partis. L'Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, avec huit sièges devient le deuxième parti du pays et premier parti de l’opposition. Cinq candidats indépendants, considéré comme proche de la majorité, ont été élus[7].
Madagascar : l'élection présidentielle a eu lieu le . Selon les résultats provisoires complets publiés par le ministère de l’Intérieur le , le président sortant Marc Ravalomanana a été réélu dès le premier tour avec 54,80 % des voix devant Jean Lahiniriko (11,68 %), Roland Ratsiraka (10,09 %), Herizo Razafimahaleo, (9,05 %) et Norbert Ratsirahonana (4,20 %). Au total, treize candidats étaient en lice. Le taux de participation s’est élevé à 61,45 %. Les candidats de l’opposition contestent la légalité de cette élection et ont déposé des recours devant la Haute cour constitutionnelle[8]. Le , La Haute cour constitutionnelle de Madagascar a officiellement proclamé la victoire de Marc Ravalomanana[9].
Référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution. La participation est importante (76,51 %). Le « oui » l’emporte largement avec 96,97 %[10].
Des élections législatives et municipales ont lieu le (1er tour) et le (second tour des législatives). Les élections législatives ont été considérées comme libres et transparentes par l'ensemble des observateurs et des partis politiques[11]
La Coalition des forces de changement démocratique (CFCD) a obtenu 41 sièges sur 95 et devancent de peu le regroupement des indépendants, pour la plupart issus de l'ancien parti au pouvoir (trente-neuf députés). L’ancien parti au pouvoir, le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau obtient sept députés[12].
Ouganda : élection présidentielle remportée par Yoweri Museveni, président sortant avec 59,2 % des voix devant Kizza Besigye (37,3 %). Le Forum pour le changement démocratique (FCD) de Kizza Besigye a dénoncé les fraudes qui ont marqué ce premier scrutin multipartite en Ouganda.
République démocratique du Congo : le premier tour de l’élection présidentielle et des élections législatives a eu lieu le . Joseph Kabila, président sortant arrive en tête avec 44,81 % des voix (résultat provisoire de la commission électorale indépendante annoncé le ) devant le vice-président Jean-Pierre Bemba qui obtient 20,3 %. Le second tour de l’élection, organisé le , a été remporté par Joseph Kabila avec 58,05 % des suffrages exprimés face à Jean-Pierre Bemba selon les résultats provisoires annoncées le par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), l'abbé Apollinaire Malu Malu[13]. Ces résultats sont contestés par Jean-Pierre Bamba qui annonce le vouloir « user de toutes les voies légales pour faire respecter la volonté de notre peuple »[14].
Tchad : l’élection présidentielle s’est tenue le alors que le pays connaît depuis plusieurs semaines des troubles avec une tentative de renversement par des rebelles armés. Le président sortant Idriss Déby Itno a été réélu avec 77,53 % des voix selon les résultats annoncés le . Les partis de l’opposition ont boycotté l’élection.
Zambie : le présidentLevy Mwanawasa a dissous le le parlement et le gouvernement et annoncé que les élections présidentielle, législatives et locales auraient lieu le . L’élection présidentielle a été remportée par le président sortant Levy Mwanawasa avec 42,99 % des voix devant Michael Sata, candidat du Front patriotique, qui obtient 30 %.
Les 47 États membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont adopté par consensus un accord prévoyant d’envoyer au Darfour une mission d’expert composée cinq personnes hautement qualifiées, désignées par le président du Conseil des droits de l'homme après consultation des États membres et du rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme au Soudan. Cette mission doit évaluer la situation des droits de l'homme au Darfour et les besoins du Soudan à ce sujet[17]. Deux projets de résolutions étaient proposés, un par l’Union européenne proposant l’envoi d’une délégation d’experts indépendant, l’autre par l’Algérie au nom des pays africains préconisant une délégation des représentants des États. Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, avait demandé au Conseil à « ne pas perdre de temps pour envoyer une équipe d'experts indépendants et universellement respectés » afin de « demander des comptes aux responsables des nombreux crimes déjà commis »[18].
Des miliciens regroupés au sein de l’Union des tribunaux islamiques ont pris le contrôle de la capitale Mogadiscio après plusieurs mois de combats contre une alliance de chefs de guerre. Ils ont ensuite entendu leur contrôle sur la plus grande partie du pays, au centre et au sud du pays.
L’armée régulière somalienne, soutenu par l’Éthiopie, a mené une offensive à partir du et repris progressivement le contrôle du pays. Elle est rentrée dans Mogadiscio le après que les miliciens aient pris la fuite, conformément à leur annonce de retrait[19]. Le 1er janvier, les miliciens islamistes ont fui de leur dernier bastion Kismayo, deuxième ville du pays située au sud[20].
Côte d’Ivoire : 528 tonnes de déchets toxiques (pétrole, sulfure d'hydrogène, phénols, soude caustique et mercaptans) en provenance d’Europe ont été déversées dans la nuit du 19 au à Abidjan par une société ivoirienne Tomy après avoir débarqué du navire grec Probo Koala, affrété par la multinationale Trafigura enregistrée aux Pays-Bas. Les émanations de ces déchets déversés dans des décharges sauvages ont entraîné dix décès, soixante-neuf hospitalisations et plus de cent mille consultations médicales selon un communiqué du ministre des affaires étrangères publié le . Fin septembre, le gouvernement a démissionné et les ministres des Transports et de l’Environnement sont remplacés. Ces déchets ont été rapatriés en France début novembre afin d’être traités[21]. Selon un bilan de la cellule gouvernementale de lutte contre les déchets toxiques publié le , le déversement des déchets toxiques a entraîné quinze décès et soixante-neuf hospitalisation[22]. La société multinationale Trafigura, et l’État ivoirien ont signé un accord amiable prévoyant un dédommagement de la part de Trafigura de 152 millions d’euros et l’abandon des poursuites judiciaires engagées par la Côte d’Ivoire[23].
Réchauffement climatique : Selon l’ONG Oxfam, « l'Afrique est probablement le continent le plus vulnérable à tous les effets négatifs du changement climatique et celui qui est confronté aux plus grands défis d'adaptation »[24].
Le Burkina Faso, le Mali, La Sierra Leone et le Niger sont les pays ayant le plus faible IDH[25]. Le Porte-parole du gouvernement du Mali, Ousmane Thiam, également ministre de la Promotion des Investissements, des Petites et Moyennes entreprises, a annoncé le le rejet par le gouvernement du rapport estimant que les statistiques sont fausses[26].
Eau
Santé
Togo : les députés ont adopté en une loi autorisant l’avortement en cas de viol, d’inceste ou si la vie de l’enfant est en danger[27].
Angola : Une épidémie de choléra sévit à Luanda et dans six provinces du pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 12 176 cas dont 576 mortel ont été recensés entre le et le .
Des chercheurs burkinabé ont annoncé en avoir découvert un médicament contre la Drépanocytose. Dénommé Faca, ce médicament basé sur la combinaison de deux plantes poussant au Burkina Faso, sera fabriqué au Centre national de recherche scientifique et de technologie (CNRST) du Burkina Faso.
Nigeria : le premier foyer de grippe aviaire africain a été décelé dans un élevage de poules pondeuses dans l’État de Kaduna, au nord du Nigeria a annoncé le l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Égypte : le virus de la grippe aviaire est découvert chez des volailles le
Niger : le gouvernement a confirmé le l’existence de la grippe aviaire dans la région de Zinder, plus particulièrement la commune urbaine de Magaria.
Cameroun : en , la grippe aviaire a été détectée au nord du pays, à Maroua.
Burkina Faso : le virus H5N1 de la grippe aviaire a été identifié le sur trois volailles d’un élevage à Gampéla dans la banlieue de la capitale Ouagadougou.
Soudan : Le virus H5N1 de la grippe aviaire a été découvert à Khartoum le .
Côte d’Ivoire : l’Organisation mondiale de la santé animale a déclaré le que deux foyers de grippes aviaires ont été découverts dans le district d’Abidjan et dans la région des lagunes.
Djibouti : Abdallah Abdillahi Miguil, ministre djiboutien de la Santé, a annoncé le un premier cas humain de grippe aviaire.
Conférence de Bamako : à l’ouverture de la conférence internationale sur la grippe aviaire ouverte le à Bamako, Modibo Traoré, représentant de l’Union africaine a déclaré que trois (Nigeria, Soudan, Égypte) des huit pays africains touchés par la grippe aviaire « continuent d'enregistrer de nouveaux foyers ». L’épizootie de grippe aviaires a entraîné la mort ou la destruction de quinze millions de volatiles dans les huit pays touchés[28].
Afrique : la 6e journée de lutte contre le paludisme a été célébrée le autour du thème « L'accès au traitement efficace du paludisme est un droit de tous ».
Bénin : le gouvernement a promulgué une loi portant sur la prévention, la prise en charge et le contrôle du VIH/Sida qui reconnaît qu'à toute personne vivante avec le VIH/Sida la jouissance sans discrimination, des droits civils, politiques et sociaux, notamment le logement, l’éducation, l’emploi, la santé et la protection sociale[29].
enfants non scolarisés : selon le rapport annuel sur l’éducation publié par l’Unesco, trente-huit millions d’enfants sont non scolarisés en Afrique subsaharienne[30].
Travail des enfants : l’Organisation internationale du travail (OIT) a publié son deuxième rapport global sur le travail des enfants dans le Monde. L’Afrique est le continent le plus touché avec 49,3 millions d’enfants travailleurs âgés de 5 à 17 ans. Plus d’un enfant africain de 5 à 14 ans sur 4 (26,4 %) travaille[31].
Égypte : en marge de la Coupe d'Afrique des nations de football, une campagne intitulée « carton rouge contre le travail des enfants » a été lancée au Caire afin de « faire de l’élimination progressive des pires formes du travail des enfants une priorité ».
Trafic d'enfants : les représentants de vingt-six pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), réunis à Libreville (Gabon) ont travaillé du 9 au sur un accord multilatéral de coopération dans la lutte contre la traite des enfants. Cet accord, qui doit être ratifié par les ministres des différents pays lors d’un sommet à Abuja en , obligera les pays concernés à ratifier le protocole de Palerme adopté en 2000 par l’Assemblée générale des Nations unies en 2000 visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, notamment celle des femmes et des enfants.
Démographie et émigration
Selon les autorités espagnoles, 6 000 migrants africains sont morts au cours de l’année 2006 en tentant de rejoindre les îles Canaries alors que 31 000 ont réussi à rejoindre les îles et 5 000 ont été interceptés par les garde-côtes[32].
Championnat d'Afrique de boxe : le boxeur burkinabéIrissa Kaboré a remporté le titre de champion d’Afrique de boxe dans la catégorie super-welters (69 kg) le à Abidjan.
Gabon : première édition de la course cycliste internationale « Tropicale Amissa Bongo » du 12 au remportée par le Finlandais Jussi Veikkanen qui court dans l'équipe de la Française des jeux.
Sénégal : La 9e édition du Tour du Sénégal a eu lieu du 7 au et a été remportée par Le Polonais Lukasz Podolski. Seize équipes venues d'Afrique, d'Europe et d'Asie ont parcouru 1 262 kilomètres.
Mali : les activités célébrant Tombouctou comme capitale mondiale de la culture islamique en 2006 ont été lancées à Bamako le .
Art
Sénégal : la 7e édition de la biennale d’art africain contemporain de Dakar, le « Dak’art » a lieu du au dans la capitale sénégalaise autour du thème Afrique : entendus, sous-entendus et malentendus.
Burkina Faso : la 9e édition du Festival d'intégration artistique et culturelle des enfants, Deni Show s’est déroulée du 5 au à Ouagadougou. Elle a réuni des enfants venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal et du Togo autour du thème « Unissons nous pour les enfants contre le Sida ».
Chine, Afrique : ouverture à Pékin du premier sommet Chine Afrique qui réunit sous l’invitation du président chinois des représentants de quarante pays africains dont vingt-quatre chefs d’État. Ce sommet a lieu alors que les échanges commerciaux entre la Chine et les pays africains se développent. Les entreprises chinoises remportent beaucoup de marchés de travaux publics en proposant des prix nettement inférieurs aux entreprises européennes[45]. À l’ouverture du sommet, le président chinois Hu Jintao a annoncé le doublement de l’aide financière de la Chine vers l’Afrique sur une période de trois ans et l’annulation d’une partie de la dette. Dans une déclaration finale, les participants mettent en avant « l'égalité politique, la confiance mutuelle, la coopération économique gagnant-gagnant et les échanges culturels »[46]
Notes et références
↑ a et bLes sommets de la CEDEAO et de l’UEMOA annulés sine die, agence de presse africaine
↑ L'EAC accepte le Burundi et le Rwanda comme nouveaux membres, Xinhuanet, .