Côte d'Ivoire : le président du Rassemblement des républicains (RDR) Alassane Ouattara prenant acte que les élections prévues en ne peuvent avoir lieu, propose dans un document remis à l’AFP l’instauration d’une présidence collégiale. Le « Conseil présidentiel » serait composé de Laurent Gbagbo, d’Henri Konan Bédié, de Guillaume Soro et de lui-même. Il propose la suspension de la constitution, le renforcement du pouvoir du premier ministre Charles Konan Banny et la reprise du recensement de la population en vue de l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle dans les 8 mois.
République démocratique du Congo : Amnesty International dénonce le sort des enfants soldats abandonnés à leur sort. Dans un rapport portant sur 2005 et 2006 dans les régions de l'est du pays et dans la capitale, Kinshasa, l'ONG indique qu’au moins 11 000 enfants sont toujours dans les groupes armées ou n’ont pas donné signe de vie. Les filles, victimes d’abus sexuels, sont rarement libérées. Les anciens enfants soldats n’ont pas accès à l’éducation ou à une formation professionnelle et beaucoup risque de rejoindre de nouveau un groupe armé.
Côte d'Ivoire, Union africaine : le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est prononcé pour la prolongation de douze mois du mandat du président Laurent Gbagbo ainsi que du renforcement du pouvoir du premier ministre Charles Konan Banny qui devra disposer du contrôle de « toutes les forces intégrées de défense et de sécurité ivoiriennes pour
Nigeria : un Boeing 737 de la compagnie aérienne privée Aviation Development Company (Adc), s’est écrasé après son décollage de l’aéroport international Dr Nnamdi Azikiwe d’Abuja alors qu’il volait vers Sokoto. L’accident a fait 96 morts chez les passagers et les membres de l’équipage. Parmi les victimes figure le sultan de Sokoto, Mohammadu Maccido, plus haute autorité musulmane du Nigeria. Le président nigérian, Olusegun Obasanjo, a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie sur les causes de cette catastrophe et un deuil national a été décrété[2].
République démocratique du Congo : second tour de l’élection présidentielle opposant le président sortant Joseph Kabila et le vice-président Jean-Pierre Bemba. L’élection, qui s’est déroulée dans le calme sauf dans la province de l’Équateur, à Bumba, où un incident s’est soldé par un mort après la découverte d’une tentative de fraude en faveur de Joseph Kabila[3], a été remportée par Joseph Kabila avec 58,05 % des suffrages exprimés face à Jean-Pierre Bemba selon les résultats provisoires annoncées le par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), l'abbé Apollinaire Malu Malu[4]. Ces résultats sont contestés par Jean-Pierre Bamba qui annonce le vouloir « user de toutes les voies légales pour faire respecter la volonté de notre peuple »[5].