Koulikoro est une ville et une commune urbaine malienne, chef-lieu du cercle et de la deuxième régionmalienne, qui portent son nom. La ville de Koulikoro compte 63 836 habitants en 2023 dont 31 700 hommeset 32 136 femmes. Ses habitants sont appelés les Koulikorois et les Koulikoroises.
Géographie
La ville est située sur la rive gauche du fleuve Niger, à 60 km au nord-est de Bamako, par la route nationale RN 27. Elle s'étend sur la plaine en bordure du fleuve surplombée par un plateau extension des monts Manding appelé le Niana Koulou.
Koulikoro a été fondée au début du XVIIIe siècle par un Bambara, Dioba Diarra, qui, venant de Farako dans le cercle de Ségou, s’installa avec son frère d’abord à Kélé, puis à Kélan et Kayo avant de s’installer au pied de la montagne (« Koulo koro » en bambara). Ce qui était au départ un simple hameau devint un village puis la capitale du Meguetan, une principauté bambara affiliée au Royaume bambara de Ségou.
En 1884, le capitaine français de Lanneau signe un traité de protectorat avec Ouodiou Diarra, chef de village de Meguetan de Koulikoro. La subdivision a été créée par les colonisateurs français en 1889 et fut érigée en cercle le . Alors que le Soudan français est une colonie française, Koulikoro devient par la loi française du [1], une commune de moyen exercice, dirigée par un maire, fonctionnaire nommé par le chef de territoire, assisté d’un conseil municipal élu par un collège unique[2].
La loi du donne un statut commun à toutes les communes créées avant l’indépendance du Mali en 1960. Un conseil municipal élu désigne en son sein le maire et un ou plusieurs adjoints[2].
La commune urbaine de Koulikoro est divisée en sept quartiers en zone urbaine : Koulikoro I, Koulikoro II, Koulikoro Gare, Plateau I, Plateau II, Plateau III, Kolébougou et quatre villages en périphérie : Souban, Kayo, Katibougou et Thien[3]. La ville est connue pour ses maisons datant de l'époque coloniale Française.
La région de Koulikoro abrite le centre de formation de la mission européenne EUTM Mali, situé à une cinquantaine de kilomètres de Bamako. C'est là que les militaires européens assurent les formations de l'armée malienne. À noter également que ce centre a fait l'objet d'une attaque djihadiste en [5].
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Le lycée Dioba Diarra de Koulikoro est jumelé depuis le avec le lycée Castel de Dijon (France), après plusieurs années d’échanges entre les deux établissements scolaires[6].
↑Loi N° 55-1489 du 18 novembre 1955 relative à la réorganisation municipale en Afrique-Occidentale française, en Afrique-Équatoriale française, au Togo, au Cameroun et à Madagascar [1] .
↑ a et bKô Samaké, Modibo Keïta, « Recherche sur l’historique de la décentralisation au Mali : De la période coloniale à la 3e République », Penser pour agir.org, 7 février 2006 (texte intégral).
E. Meynaar et Peter Slits, Koulikoro : rapport de synthèse de 4 études sectorielles sur la ville régionale de Koulikoro du Mali, Direction nationale de l'urbanisme et la construction (DNUC), Bamako, 1980, 168 p.