James Michel commence sa vie professionnelle en tant qu'instituteur mais devant l'ouverture de l'île au tourisme après la construction d'un aéroport international à Mahé en 1971, Michel se reconvertit dans cette activité plus lucrative. Politiquement, il intègre le Parti populaire uni seychellois (Seychelles People's United Party) de France-Albert René peu avant l'indépendance du .
James Michel reste dans l'ombre de René pendant toute sa carrière politique. Après le coup d'État qui porte France-Albert René au pouvoir le , Michel occupe les postes ministériels les plus importants, comme les Finances et les Affaires étrangères. Michel essaie aussi de promouvoir et de mettre en place une démocratie plus ouverte. En 1993, les premières élections multipartite ont lieu depuis la prise de pouvoir du président René. Les résultats de cette démocratisation ne sont pas probants : la presse reste contrôlée et selon l'opposition, les élections probablement un peu truquées.
En 1996, James Michel est nommé vice-président de France-Albert René et lui succède le . Le nouveau président doit réagir face à la crise budgétaire qui menace l'archipel : le tourisme reste le principal moteur de l'économie mais l'État a, pour développer ses infrastructures, creusé un profond déficit budgétaire.
L'élection présidentielle des 19, 20 et voit la réélection du président Michel qui remporte 55,4 % des suffrages exprimés, contre 41,4 % à Wavel Ramkalawan[2].
Il se présente une troisième et dernière fois à l'élection présidentielle en , remportant le scrutin au deuxième tour avec 50,15 % des suffrages exprimés contre 49,85 % à son adversaire, Wavel Ramkalawan[3].