TAC est issu de la fusion de deux réseaux. D'un côté, les TAC (auparavant gérés par la Setac, Société d'Exploitation des TAC), d'abord filiale de la RDTA puis confiés, à compter du à RATP Dev, filiale du Groupe RATP, pour une durée de 5 ans[2]. De l'autre côté, le réseau Sedan Bus, qui était géré par la STDM, filiale elle aussi de RATP Dev. L'appel d'offres pour l'exploitation du nouveau réseau est remporté le par RATP Dev face à Transdev.
L'exploitation du réseau est confiée à la CTCM, faisant partie de la RATP Dev.
La CTCM TAC compte environ 100 employés (70% d'hommes, 30% de femmes) et est dirigée par Franklin Coussement[3]. Au titre de l'exercice 2021, elle obtient la note de 95/100 à l'index d'égalité professionnelle femmes-hommes[4].
La première restructuration du réseau TAC par la RATP Dev est effective à partir du [6],[7]. Le , le réseau TAC est de nouveau restructuré[8], après la création des lignes 11 à 17 et la transformation de la ligne "Lycéenne" en ligne 8 le . La ligne 8 devient une nouvelle ligne régulière remplaçant la ligne 2 à la Francheville. Cette dernière est réduite au quartier du Val de Vence. La ligne 3 est supprimée sur l'ancien parcours (LEP Malaise ↔ Bellevue du Nord) et dédouble la ligne 7 entre Gare Centrale et la commune de Gernelle. La ligne 7 est alors réduite à Montcy-Notre-Dame. Cette dernière, plus courte, permet une meilleure lisibilité des horaires de passages.
Une nouvelle ligne 18 est créée, entre Nevers et le Centre aquatique du Mont Olympe. Elle y remplace le parcours de la ligne 10. La 18 ne circule que les mercredis et samedis (hors SAD), avec un bus toutes les 30 minutes à partir de 15 h jusqu'à 19h30. La 18 récupère alors le matériel de la ligne 10, à savoir deux véhicules minibus. La 10 est donc exploitée uniquement en standards désormais.
La ligne 4 devient la ligne forte du réseau avec un bus toutes les 20 minutes (contre 40 minutes en 2012, et 30 minutes en 2014).
- La ligne 16, reliant Cliron et Tournes à Charleville-Mézières, passe parfois par l'arrêt « LEP Malaise » (aujourd'hui nommé « LEP Charles de Gonzague »), en période scolaire uniquement.
- L’arrêt « Agriculture » est renommé en « Jacques Félix ».
- L'arrêt « LEP Étion » est renommé en « LEP Simone Veil ».
Le [11], la ligne 2C, reliant le campus universitaire jusqu'à l'arrêt Gare Centrale, est créée. Elle permet une simplification de la ligne 8.
En août 2019[12], la ligne A2 est créée. Elle relie l'arrêt Gare Centrale à l'arrêt Quai de la Régente à Sedan, via Flize.
Tarification
À partir du 1er janvier 2025, le billet unitaire (valable pendant 1 heure sur tout le réseau) passe de 1€20 à 1€30, et le carnet de 10 billets passe de 7€50 à 8€50. Ils restent parmi les tarifs les plus bas de France.
Le 13 juin 2024, le maire de Charleville-Mézières Boris Ravignon annonce l'acquisition de 9 nouveaux bus électriques pour soutenir la transition énergétique du réseau de transports. Il s'agira vraisemblablement de Mercedes-Benz e-Citaro testé par TAC en mai.