Le bâtiment voyageurs date de l'ouverture de la ligne.
Il s'agit d'un bâtiment de style néoclassique, qui comporte un corps central à étage de trois travées sous toiture mansardée contre laquelle repose l'horloge de la gare[2] ; le corps central est flanqué de deux ailes sans étage de quatre travées avec des combles importants[2], et dont la toiture est également mansardée. Les percements des ailes sont à arc bombé ; ceux du rez-de-chaussée du corps central sont à arc en plein cintre tandis que ceux de l'étage sont rectangulaires et surmontés d'un entablement.
La façade, recouverte d'enduit, était à l'origine en pierre apparente[2] ; elle comporte des bandeaux et encadrements en pierre de taille.
Une des ailes a par la suite été agrandie.
La ville de Rethel a subi des dégâts considérables au cours des deux guerres mondiales[3] ; la gare a en revanche échappé à la destruction.
Fréquentation
Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare figure dans le tableau ci-dessous[4].
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Voyageurs seuls
350 544
330 461
332 092
290 076
325 947
226 047
281 153
357 569
427 100
Voyageurs et non voyageurs
438 181
413 076
415 115
362 595
407 434
282 559
351 441
446 962
533 875
Service des voyageurs
Accueil
Gare[5] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport, d'une salle d'attente et d'un quai couvert.
Desserte
Rethel est desservie[5] par des TGV reliant Paris-Est à Sedan, desservant Paris-Est, Reims, Rethel, Charleville-Mézières et Sedan à raison de deux allers-retours par jour. Le vendredi un TGV supplémentaire au départ de Paris pour Charleville-Mézières dessert Rethel et le dimanche un aller-retour supplémentaire Paris-Charleville-Mézières dessert également la gare. Rethel est également desservi par les trains du réseau TER Grand Est (lignes de Reims à Longwy et à Metz-Ville).
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules sont aménagés[5].
Notes et références
↑François Palau, Maguy Palau, Le rail en France: 1858-1863, F. et M. Palau, 2001, p. 27 extrait (consulté le 27 août 2011).