Le Conseil général souhaite créer un réseau de chemin de fer d'interet local dans le département des Deux-Sèvres. Une convention est signée avec la compagnie française des voies ferrées économiques, le 4 août 1895 pour réaliser un ensemble de trois lignes:
-Parthenay et Saint-Maixent
-Parthenay à Saint-Laurs
-Bressuire à Montreuil-Bellay
En 1897, la première ligne ouvre entre Parthenay et Saint-Maixent via Ménigoute.
En 1899, la compagnie des Tramways des Deux-Sèvres (TdS) se substitue au concessionnaire initial [1].
En 1901, est ouverte la ligne de Parthenay à Saint-Laurs via l'Absie et celle de Bressuire à Montreuil-Bellay
En 1922 les trains à vapeur sont remplacés par des autorails[2].
Toutes ces lignes ferment au début de l'année 1939, l'infrastructure est démontée et le matériel roulant est vendu. Seule la ligne de Lezay à Melle fonctionne jusqu'en 1947.
Une partie du trafic voyageur est assurée par la route au moyen d'autocars fonctionnant au gazogène. La société disparaît en 1956[2] par fusion avec la compagnie des tramways de l'Indre.
Une courte section de ligne de 3 km est exploitée jusqu'en 1975, entre la gare SNCF de Melle et les "Usines chimiques". Les wagons à voie normale étaient acheminés jusqu'aux usines en empruntant l'ancienne ligne des tramways, posés sur des bogies porteurs à voie métrique.
Ils sont construits par les ateliers de Parthenay, sous la direction de Mr Georges Tatary[4], ingénieur de l'école centrale et administrateur de la compagnie.
N°1 en 1921 sur chassis GMC et caisse d'origine (prototype), moteur 18CV
N°2 en 1921 sur chassis GMC et caisse à ossature bois avec 2 glaces latérales, moteur 18CV
N°3 à 5, en 1921 sur chassis GMC et caisse à ossature bois avec 3 glaces latérales, moteur 18CV[5]
N°11 à 20, construit en 1922 sur chassis GMC, moteur 18CV
N°31 à 35, construit de 1925 à 33 sur chassis GMC et moteur De Dion, moteur 21 CV, (60x140mm)
N°36 à 37, construit en 1936 et 37 sur chassis GMC et moteur De Dion, moteur 27 CV, (95x140mm)
↑France, Bulletin des lois, , 2414 p. (lire en ligne), p. 124.
↑ a et bLaurent Fleuret, « Un tramway nommé... "TDS" », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bIl a été utilisé principalement les essieux, suspensions, embiellage, tampons et attelages. Echorail N°85 de 1999 - étude des archives du Brissonneau LT1.
↑« Carnet01 », sur cfchanteraines.fr (consulté le ).