Le village de Pagney-derrière-Barine se trouve à 4 kilomètres de Toul, sous-préfecture, et à 30 kilomètres de Nancy, préfecture du département.
Les villages proches de Pagney-derrière-Barine sont : Écrouves à 1,2 km au sud ; Bruley à 1,6 km au nord.
Le territoire communal est arrosé par le Longeau[2] (sur 2,826 km) et le ruisseau du Val des Nonnes[3] (sur 0,754 km) et comporte 44 % de forêts pour 47 % de zones agricoles[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 14 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Pagney-derrière-Barine est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (16,5 %), terres arables (14,9 %), cultures permanentes (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le toponyme est formé de l'anthroponyme latin Paternius et du suffixe gallo-romain -acum, formation typique de l'Antiquité tardive et de l'époque mérovingienne. Il apparaît sous la forme Paterniaco en 885. La référence à la Barine s'ajoute en 1323 sous la forme Pagney-en-Barine[18].
Histoire
L'histoire du village est liée à celle du bourg de Bruley.
«Village dont il est déjà question en 1168 (D. T.). Dans la vallée, au nord-ouest et à deux kilomètres du village,ruines d'une ancienne abbaye de religieuses de l'ordre des Prémontrés, fondée vers le milieu du XIIe siècle. Le monastère était dédié à saint Martin et s'appela d'abord Saint-Martin Fontaines mais il fut supprimé peu de temps après sa fondation. l'endroit est connu dans le pays sous le nom de Val-de-Nonnes. »
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
2014
Daniel Cerutti
mars 2014
En cours (au 24 mai 2020)
Jean-François Matte[20],[21] Réélu pour le mandat 2020-2026
Professeur, profession scientifique
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 652 habitants[Note 4], en évolution de +2,35 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
E. Grosse parle de ce village en ces termes vers 1836[26] :
« 613 hect.cadast., dont 172 en forêts, 113 en terr. lab., 61 en prés et 191 en vignes, dont les produits sont assez recherchés »
Indiquant par la même la tradition agricole et viticole du bourg.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Pagney-derrière-Barine était majoritairement orientée[Note 5] sur la production de fruits et sur d'autres cultures permanentes[Note 6] (auparavant élevage de bovins) sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 22 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 224 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 3 (7 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 1 unité de travail[Note 8]. (8 auparavant)
Église-grange XIXe siècle. Église dédiée à saint Brice.
Monument aux morts
Monument en mémoire de l'abbé Joseph Thouvenin, curé de Pagney de 1902 à 1922.
Rares vestiges d'une abbaye prémontrée féminine du XIIe siècle, qui devint par la suite un ermitage de la congrégation de Saint-Antoine qui dépendait de l'abbaye de Rangéval. (Lieu-dit Val des Nonnes).
La Maison Suzanne Kricq (1900-1944), nommée en honneur de Suzanne Kricq, résistante, fusillée le . Elle aurait sauvée plus de 2 500 personnes.
Église.
Monument aux morts.
Monument de l'abbé Joseph Thouvenin.
Maison Suzanne Kricq.
Personnalités liées à la commune
Jean-Pol Caput, poète, prix Saintour en 1979 pour son œuvre : L’Académie française et la pureté de la langue française.
D'argent au lion de gueules issant d'une montagne à cinq coupeaux de sinople.
Détails
Pagney signifie "l'héritage paternel" symbolisé ici par un lion. La Barine est la montagne de Pagney. Ce sont donc des armes parlantes, le lion derrière la montagne.
Voir aussi
Bibliographie
Nancy, livret-guide officiel édité par le syndicat d'initiative (1re édition)[29]
G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
↑Vignes, vergers, petits fruits • les pépinières ligneuses ornementales, fruitières, viticoles ou forestières ….
↑Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
↑Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Cité par Pierre Maurice Masson dans son livre Lettres de guerre, page 163, comme son lieu d'affectation, jusqu'au premier .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
↑« Gallica - », sur visualiseur.bnf.fr (consulté le ) : « Type :PERIODIQUE
Auteur : Société d'archéologie lorraine
Titre(s) : Mémoires de la Société d'archéologie lorraine
Publication : A. Lepage (Nancy) ».
↑E. Grosse (abbé), Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe contenant une introduction historique sur le pays avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, Creusat, (OCLC611479374, lire en ligne), p. 321.