Au , Marbache est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[3],[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[4]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,8 %), zones urbanisées (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), terres arables (5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), eaux continentales[Note 4] (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), zones humides intérieures (0,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hydrographie
Marbache se situe au bord de la Moselle quelques kilomètres après le point de confluence entre la Meurthe et la Moselle. Le village est traversé par un ruisseau appelé la Breville ; celui-ci ce jette directement dans la Moselle[8].
Le village possède également un étang, non loin de la Gargouillotte. Celui-ci fut racheté en 2018 par la mairie de Marbache dans le but de le réaménager et donner un nouveau lieu plaisant aux habitants du village.
Géologie
Marbache se situe sur un plateau calcaire, (présence de Bajocien).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 15 km à vol d'oiseau[16], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 7],[17],[18].
Anciennement mentionné : Manrwogiaca (765)[Note 8],[21] ; Ecclesia in Merbechia in comitatu Scarponinsi (896) ; Marbagium (1065) ; Allodium de Marbage (1181) ; De Barbage (1196) ; Marbaches (1268) ; Merbage (1272) ; Merbache, Merbaiche (1333) ; Marbaiche (1365) ; Marbechia, Merbechiæ (1402) ; Marbaches, Marbeches, Marbesthe, Marbesthes (1441) ; Marbeche (1500) ; Marbache (1793)[22],[23].
D'après Albert Dauzat : composé du germanique marah (cheval) et bach (ruisseau), d’où le sens global de « ruisseau du cheval »[24].
D'après Ernest Nègre, il s'agit d'un toponyme germanique composé de mari « mare, étang, lac » + bach (ruisseau), passé dans la langue romane[25].
Si les formes les plus anciennes sont exactes, elles sont incompatibles avec ces explications.
Histoire
L'origine de Marbache n'est pas clairement établie historiquement. D'après Hans Witte(de), Marbache est un ancien isolatgermanophone, qui fut romanisé au Xe siècle[26].
Un écrit d'Arnald, évêque de Toul (872-895), évoque l'achat de fermes dans les environs, dont celle de Marbache ainsi que de son église : c'est la première notification écrite de l'existence du village.
L'ordre des Prémontrés fit l'acquisition en 1134 de deux moulins au sein de la commune, donnant naissance à l'endroit appelé de nos jours le Ménil (dérivé de sa forme primitive, le Mény).
La prospérité du village fut assurée en 1854 après la découverte de façon accidentelle, lors des travaux pour la ligne de chemin de fer entre Nancy et Metz, d'un gisement de fer. La mine fonctionnera le temps de sa concession jusqu'en 1957, à la suite de quoi celle de Dieulouard prendra le relais notamment pour des raisons de praticité d'extraction.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983
mars 2001
Pierre Miquel
Maire honoraire (Arrêté préfectoral du 19 avril 2001)
La démission de douze conseillers municipaux en août provoque une nouvelle élection[28]
octobre 2014
En cours
Jean-Jacques Maxant[29],[30] Réélu pour le mandat 2020-2026
Ancien employé
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2021, la commune comptait 1 677 habitants[Note 9], en évolution de −2,73 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le village possède un groupe scolaire comprenant une maternelle et une primaire. En 2011, l'établissement est nommé groupe scolaire Pierre-Miquel d'après le nom du maire de 1983 à 2001[34].
Économie
Marbache possède comme commerce une boulangerie, un bar-tabac, une pharmacie ainsi qu'un salon de coiffure, une maison médicale et une médiathèque.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Gengoult, XIXe siècle.
Chapelle de la Vierge-aux-Pauvres, construite en 1955, Dominique-Alexandre Louis pour l'architecture et François Chapuis pour les vitraux. Elle est labellisée Architecture contemporaine remarquable.
Entrée actuelle de la mine de Marbache.
Église Saint-Gengoult.
Chapelle de la Vierge-aux-Pauvres de Marbache.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Blasonnement : d'or à la cotice ondée d'azur, accompagnée en chef d'une porte soudée d'argent, ouverte et ajourée de sable, essorée de gueules, et en pointe d'une roue de moulin aussi de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
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« Marbache », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nancy comprend une ville-centre et 27 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 614 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1973 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )