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Jules Pams commence sa carrière politique comme candidat aux élections législatives de 1889. Élu conseiller général dans le canton d'Argelès-sur-Mer en 1892, il siège à l'assemblée départementale pendant 36 ans et il en est le président pendant quinze ans.
Lors de la réunion plénière des républicains en vue de l'élection présidentielle de 1913, il arrive légèrement en tête devant Raymond Poincaré. Mais ce dernier refuse de se retirer lors du vote de l'Assemblée nationale, le lendemain. Finalement, malgré l'appui massif des radicaux (Émile Combes, Clemenceau, etc.), Jules Pams est battu, Raymond Poincaré ayant bénéficié des voix de la droite.
Devenu proche de Clemenceau, il est ministre de l'Intérieur dans le cabinet Clemenceau de novembre 1917 à janvier 1920. À ce titre, il est interpellé le à la Chambre des députés par le député de la Guadeloupe Achille René-Boisneuf sur les violences commises par les soldats américains en France, notamment le meurtre d'un Guadeloupéen, Saint-Éloi Etilce, le à Nantes, par un policier militaire américain[3].
En 2012, son revenant apparaît dans un roman de Jean-Michel Hoerner sur la candidature d'un gitan catalan à la présidence de la République[5].
Notes et références
↑Son acte de naissance (n°445) dans le registre des naissances de Perpignan pour l'année 1852.
↑Fernand (Lieutenant) Auteur du texte Basty, « De la fertilisation électrique des plantes. Essais d'électroculture. Année 1910. Expériences et Résultats par le lieutenant Fernand Basty,… », Tome II, (lire en ligne, consulté le )
a À partir du 26 novembre 1918 ; b À partir du 5 mai 1919 ; c Jusqu'au 5 mai 1919 (← PAINLEVÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MILLERAND I →)