Albert Mahieu est né à Cappelle-la-Grande (commune limitrophe de Dunkerque) où son père (Henry Mahieu) et son grand-père (Louis Mahieu) furent tous deux maires de cette commune. Son grand père maternel (Louis Landron) fût lui maire de Coudekerque-Branche.
Le , il se présente au Palais du Luxembourg, il est élu au troisième tour par 1 225 voix sur 2 503 votants et devient Sénateur du Nord siège qu'il gardera jusqu'au .
Élu conseiller municipal de Rosendaël (commune limitrophe de Dunkerque) lors des élections municipales du , sur la Liste Républicaine, installé maire de Rosendaël le le restera jusqu’au . L'une de ses réalisation controversée lors de son mandat municipal est la construction du nouvel Hôtel de ville de Rosendaël en 1933. Candidat aux Élections Municipales des 5 et , sur la Liste Républicaine des Intérêts Rosendaliens, n'est pas réélu, battu par le candidat de la SFIOPaul Machy porté par la vague naissance du Front populaire et qui exploite l'inquiétudede la population pour cette dépense jugée somptuaire[8],[9].
De nouveau candidat, aux élections sénatoriales du , il est élu au troisième tour, avec 1 250 voix sur 2 609 votants.
Vice-président de la commission des finances de 1933 à 1939, il intervient notamment dans la discussion des interpellations sur les déficits des chemins de fer et l’organisation des transports et aussi lors de l’examen des budgets de l’agriculture, des travaux hydrauliques et électriques dans les campagnes, du travail et de la prévoyance sociale.
Élu vice-président du Sénat, il occupe ce poste de 1936 à 1939.
À Vichy, le , il vote pour la révision des lois constitutionnelles.
En , il est expulsé de Vichy au motif d'avoir tenu des propos injurieux sur le maréchalPétain et d'avoir attaqué la politique de l'Amiral Darlan.
« Albert Mahieu (1864-1943) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]