Natif d'Ostende, son père, Fédéric-François-Joseph Emmery, était consul de Suède et négociant-armateur. Il avait épousé Catherine-Françoise Vanhée[5].
Il lui succède dans son négoce avec assez de réussite pour acquérir une brillante renommée dans le commerce maritime. Il est nommé colonel de la Garde nationale de la ville lors de sa formation en 1789.
Jean-Marie Emmery est à cette date, président depuis le , de la loge maçonnique dunkerquoise Amitié et Fraternité[6]. Il résigne son mandat en mai-, après être intervenu, avec succès, auprès du Grand Orient de France pour que des maçons hollandais réfugiés à Dunkerque puissent se constituer en loge[6]. Il est de nouveau élu président ou vénérable de la loge du au [7].
Il meurt à son domicile le et inhumé au cimetière de Dunkerque [8].
Famille
Jean-Marie Joseph Emmery épouse Isabelle-Adélaïde-Hippolyte Perville-Sales, fille d'un riche négociant de Dunkerque et d'Isabelle-Jeanne Tugghe[9].
Héraldique
Titre de Chevalier en faveur de Jean-Marie Joseph Emmery, député au Corps législatif, membre du collège électoral du département du Nord, chevalier de l'Empire par lettres patentes du . Règlement d'armoiries :
D'azur, à la fasce cousue du tiers de l'écu de gueules au signe des chevaliers légionnaires accompagné en chef d'une branche de chêne en bande d'argent et en pointe d'un dauphin du même. Livrées : les couleurs de l'écu[10].
↑Arthur Dinaux et Aimé Nicolas Leroy, Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique : t. 1-4; nouv. sér., t. 1-6; 3. sér., t. 1-6, , 620 p. (lire en ligne), p. 177.
↑ a et bRaymond de Bertrand, « Monographie de la rue David d'Angers à Dunkerque », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 269, lire en ligne.