Le département de l'Hérault est situé dans le Sud de la France et fait partie de la région Occitanie. Il est limitrophe des départements de l'Aude au sud-ouest, du Tarn et de l'Aveyron au nord-ouest et du Gard au nord-est, et est bordé par la Méditerranée au sud-est.
Pour définir l'Hérault, on a souvent tendance à comparer son territoire à un amphithéâtre ouvert face à la mer[2]. La géographie de l'Hérault est marquée par la diversité de sa géologie et de ses paysages. Ceux-ci s'étagent des contreforts sud du Massif central et des Cévennes jusqu'à la mer Méditerranée à l'est ou au sud (sur une longueur importante d'aspect diagonal et de longitude croissante), en passant par les zones de garrigues et la basse plaine du Languedoc viticole. L'Hérault est baigné par un climat méditerranéen.
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Relief
Le littoral
Ses plages de sable s’étendent de la Petite Camargue (La Grande-Motte et l’embouchure du Vidourle) à l’est, jusqu’à Vendres-plage, à l’embouchure de l’Aude à l’ouest. Soit 87 kilomètres de littoral. Seules la Corniche de Sète et la Grande-Conque du Cap d'Agde se distinguent par leurs falaises rocheuses.
Ce cordon littoral est bordé d'étangs et de salins, écosystèmes protégés où nichent de nombreux oiseaux migrateurs : flamants roses, aigrettes, hérons cendrés et cigognes. La végétation s'adapte à l'atmosphère marine : joncs, salicornes, saladelles et oyats. Les réserves naturelles du Bagnas[3] ou des Orpellières[4] et la Maison de la Nature du Méjean[5] donnent un aperçu de ce milieu protégé.
On dénombre ainsi deux grands ensembles lagunaires : entre l'ancien volcan d'Agde et le mont Saint-Clair de Sète, le bassin de Thau est la plus grande lagune de la région Languedoc-Roussillon, avec 7 500 hectares. Le chapelet des étangs palavasiens (de Mauguio jusqu'à Sète) relie le versant Est de Sète à l’extrémité Est de l’Hérault, soit l’entrée en Grande Camargue. Ces lagunes sont reconnues pour leur patrimoine par la convention de Ramsar et on dénombre une dizaine de sites classés Natura 2000.
Vignobles et garrigues
Le proche arrière-pays que constituent les plaines du Bas-Languedoc est progressivement vallonné. C’est le territoire du vignoble, des oliveraies, des vergers et des garrigues.
Oléiculture et viticulture symbolisent une part importante du patrimoine et de l’art de vivre méditerranéen.
La moyenne montagne
Au nord-ouest, le parc naturel régional du Haut-Languedoc[6] regroupe notamment les massifs du Caroux et de l'Espinouse (1 091 m et 1 124 m). Le climat est influencé par la Méditerranée mais aussi par l'Atlantique. C'est la ligne de partage des eaux qui marque un changement profond dans la végétation. Mouflons, chevreuils et sangliers cohabitent dans les châtaigneraies. Au nord-est, en bordure du parc national des Cévennes se dressent le plateau du Larzac et la montagne Séranne. Ces lieux ventés sont parfois des zones d'élevage de moutons. L’espace Causse et Cévennes[7] est maintenant inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Hydrographie
Les fleuves
Les 87 km de littoral de l’Hérault ont la particularité d’être le point où se concentrent de nombreuses embouchures de fleuves côtiers. Des versants des Pyrénées, à la partie méridionale du Massif central, les eaux coulent et se jettent dans la Méditerranée sur une étroite bande littorale. D’ouest en est, l'on peut ainsi citer l’Aude, l’Orb, l’Hérault, le Libron, la Mosson (via l’étang de l’Arnel), le Lez, le Vidourle.
Ces fleuves ont souvent tracé des gorges sinueuses, marquant ainsi le paysage de leurs empreintes. Certains ont été entravés de barrages, de manière à limiter les crues ou à produire de l’électricité. Les lacs de barrage ainsi créés sont aujourd’hui de remarquables sites touristiques permettant souvent la pratique des loisirs nature et nautiques en particulier.
La grande majorité du département peut être caractérisée par un climat méditerranéen. Pourtant, les zones montagneuses du nord-ouest connaissent une influence océanique. Certains secteurs du nord de l’Hérault peuvent quant à eux connaitre une influence continentale tempérée.
L'ensoleillement
Comme dans l’ensemble du Midi méditerranéen, l’ensoleillement est important dans l’Hérault et relativement régulier au cours de l’année. On atteint 2 828 heures de moyenne par an[8], pour une moyenne nationale inférieure à 2 000 heures annuelles[8].
Les températures
Une des caractéristiques spécifiques du climat méditerranéen est la douceur de ses saisons hivernales. Il reste néanmoins marqué par de grands excès ponctuels (à Montpellier-Fréjorgues, en hiver on a noté comme record minimal absolu : −17,8 °C en [9], et en été une maximale journalière record : 43,5 °C en , à cause de la proximité de la mer)[10].
La moyenne des températures des mois d’été est proche des moyennes maximales françaises. Néanmoins, la mer protège les secteurs littoraux des extrêmes que constituent les canicules en été, mais aussi les gelées en hiver. Elles vont d'environ 27 °C sur le bord de mer à 31⁄32 °C dans l'intérieur des terres. Les températures minimales moyennes sont aussi très variées, en allant d'environ 19⁄20 °C sur le littoral à 15 °C dans l'intérieur des terres.
En hiver, il gèle rarement sur le littoral proche, et quasiment 1 jour sur 2 dans l'intérieur. Les moyennes minimales vont de 4 °C au bord de l'eau à 0 °C voire −1 °C dans les terres. Les maximales moyennes sont assez homogènes, 10⁄11 °C dans les terres et sur le littoral à 12⁄13 °C sur la zone centrale.
Affecté par l'évolution des températures, le département de l'Hérault totalise, en 2017, 236 journées avec des températures au-dessus des normales saisonnières, représentant 65 % d'élévation des températures sur l'année[11]. Le , il a été enregistré un pic exceptionnel d'élévation de température, depuis 1948, avec 43,5 °C aux stations de Montpellier-Fréjorgues, dont le début des relevés date de 1974.
Les pluies
Les précipitations sont plutôt rares sur le département et surviennent en grande majorité au printemps, en automne et en hiver. Elles prennent parfois un caractère violent, notamment pendant les épisodes cévenols. L'été est généralement sec. Montpellier possède une pluviométrie d'environ 760 mm/an, sur la base des relevés effectués entre 1900 et 2009[12], ce qui est supérieur à Paris[13]. Mais ces précipitations se concentrent uniquement sur 90 jours[14],[15]. Si le nombre de jours pluvieux est relativement équivalent entre l'arrière-pays et le littoral, c’est la hauteur des précipitations qui diffère : elle peut atteindre 1 200 mm. La neige est relativement rare.
Les vents
On distingue quatre vents dominants principaux. Mistral (extrême-est du département) et Tramontane sont des vents secs, respectivement de secteur nord-nord-est et nord-ouest, que l'on peut observer en toute saison. Ils dégagent le ciel, assèchent l’air et peuvent être très violents. Le mistral et la tramontane sont responsables en grande partie de l'ensoleillement remarquable du département. Lorsque ces vents soufflent en hiver, les températures ressenties peuvent être négatives.
Le Marin, soufflant du sud-est, et le Grec, soufflant d’est, plus rares, sont des vents souvent violents associés à des passages perturbés en Méditerranée. Ils sont accompagnés d'un temps couvert et de pluies importantes.
Préhistoire : L'occupation d'humains et avant eux d'hominidés y est très ancienne, puisque c'est dans ce département, à Lézignan-la-Cèbe, qu'ont été trouvées les traces les plus anciennes d'activités d'hominidés connues (1,57 million d'années, faciès culturel de l'Oldowayen avec galets taillés - choppers pour les anglophones)[16]. Pour ce qui est de l'art, un ensemble de représentations datant de l'Aurignacien a été découvert à la grotte d'Aldène. Un important corpus de coquillages de couleur ocre a également été exhumé à l'abri Rothchild près de Cabrières.
Le gel catastrophique de l'hiver 1956 a ruiné la culture de l'olive, qui ne redevint prospère qu'à partir de la fin des années 1980. Les coopératives oléicoles de Lodève, de Pignan, d'Aniane et bien d'autres fermèrent leurs portes, seule celle de Clermont-l'Hérault resta en activité.
Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, le bassin de Montpellier connaît l'une des plus fortes croissances démographiques en France.
Au , la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Midi-Pyrénées pour devenir la nouvelle région administrative Occitanie.
Preuve de la richesse de la faune : le loup et la genette étaient encore présents au premier quart du XIXe siècle. Une présence (bien qu'improbable) de loup de l'Est (Canis lycaon) serait aussi à signaler. Linn (le Loup noir nord-américain) est cité dans l'inventaire « Statistique du département de l'Hérault »[17] par Hippolyte Creuzé de Lesser qui écrivait en 1824 que « selon quelques chasseurs, se serait trouvée dans des bois de chêne vert ou d'yeuse, qui croissent sur les montagnes de calcaire compacte, soit à l'ouest, soit au nord du département de l'Hérault ». « Je suis loin d'assurer ce fait » précise-t-il. Il n'émet par contre aucun doute sur la disparition du cerf élaphe, et insiste sur la très grande richesse du département en oiseaux, et notamment en rapaces à cette époque :
« […] Ces nombreux végétaux qui couvrent notre sol comme la grande quantité d'insectes que fait naître la chaleur active de notre climat, favorisent singulièrement la propagation des Oiseaux, en leur procurant une nourriture abondante ; et cette cause a sans doute la plus grande influence sur le nombre et la multiplicité de nos espèces ; de même le voisinage où nous sommes des Pyrénées et des montagnes des Cévennes, attire dans notre département une infinité d'Oiseaux de proie, particuliers à des latitudes plus élevées que les nôtres, ou, pour mieux dire, d'une élévation bien supérieure à celle de nos montagnes. »
La surface agricole utilisée du département est de 185 048 hectares soit près de 30 % du département. La viticulture est importante avec 85 525 hectares, les autres terres arables sont utilisées pour les vergers (olives, châtaignes, noix, prunes et pommes) avec 3 400 hectares, les prairies artificielles avec 7 090 hectares, la culture de légumes avec 3 788 hectares, la culture des céréales avec 20 095 hectares et les jachères avec 4 991 hectares.
La surface agricole utile déclarée en production bio est de 17 939 hectares, positionnant le département derrière le Gard avec 18 146 hectares et l'Aude avec 23 705 hectares[18]. De ce fait entre 2004 et 2011, la part de surface en bio est passée de 2.6 à 9.3 % de la surface agricole utile du département[18].
Hors surface agricole, la part de landes représente 122 915 hectares, soit près de 20 % du département. La part de surfaces boisées est importante avec 217 050 hectares soit 35 % du département[19].
Le vignoble est très ancien et date d'avant la fondation de la Gaule narbonnaise. Après avoir privilégié la productivité au cours du XIXe et au début du XXe siècle, les vignerons héraultais ont réalisé que leur salut viendrait de la qualité. Les rendements ont donc été réduits, l'encépagement modifié et un fort investissement dans du matériel de pointe a été effectué. Désormais, leurs vins rivalisent avec les plus grands crus français.[réf. nécessaire]
L'Hérault est aujourd'hui le deuxième département viticole français devant l'Aude et derrière la Gironde, représentant 14 % de la surface totale du département[22],[23].
Le département dispose à la fois d'un climat favorable, d'une excellente exposition, d'une grande diversité de sols et d'une vaste gamme de cépages : tous les atouts sont réunis pour produire des vins généreux, parfois robustes, avec une large palette aromatique.
À ces appellations s'ajoutent aussi les vins de Pays d’Oc IGP produits à partir de cépages traditionnellement méditerranéens.
Oléiculture
Les variétés
La culture de l’olivier a une forte valeur identitaire et culturelle. Plusieurs variétés (ou cultivars) sont cultivées dans l’Hérault comme variétés principales :
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Conchyliculture
La conchyliculture représente dans l’Hérault 8 300 tonnes d’huîtres (10 % de la production nationale) et 5 900 tonnes de moules par an[22]. Le bassin de Thau est un haut lieu de l'élevage des moules et des huîtres en Méditerranée. L’élevage des huîtres de Bouzigues se pratique sur tables d’élevage en suspension et généralement en immersion permanente.
Revenus et fiscalité
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Le taux horaire moyen en 2010 est de 12,7 €. Il était de 8,9 € pour les ouvriers non qualifiés, de 10,4 € pour les ouvriers qualifiés, de 9,6 € pour les employés, de 13,8 € pour les professions intermédiaires et de 21,4 € pour les cadres[24].
En 2010, le niveau de vie moyen d'un ménage du département est à 18 213 €, tandis que les revenus disponibles sont de 26 458 €. La moyenne nationale étant de 19 271 € pour le niveau de vie et de 29 065 € pour les revenus disponibles.
Un écart de niveau de vie se vérifie entre les communes rurales et urbaines. Le niveau de vie moyen dans une commune rurale est de 18 316 € contre 18 195 € pour une commune urbaine, les revenus moyens disponibles sont de 28 060 € pour une commune rurale tandis qu'ils sont de 26 224 € pour une commune urbaine[25]. Cette différence se ressent avec un taux de pauvreté des communes urbaines qui est de 19 % contre 17 % pour une commune rurale[26].
Le taux moyen d'intensité de pauvreté est à 21.4 %, le niveau de vie médian des personnes sous le seuil de pauvreté est de 9 086 €, soit l'un des plus bas de France. Les catégories de ménages les plus touchés sont les familles monoparentales avec un taux de pauvreté de 37.6 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui est de 31.5 % mais reste inférieur à la moyenne du Languedoc-Roussillon avec 39.9 %.
Les catégories des moins de 30 ans sont plus touchés par la pauvreté avec un taux de 28.9 %, supérieur à la moyenne nationale qui est de 20.5 % mais légèrement inférieur à la moyenne du Languedoc-Roussillon avec 29.1 %[26].
Emplois
La part de la population active ayant un emploi est de 57 %. Le taux d'emploi chez les femmes est de 53.5 % tandis qu'il est de 61.1 % chez les hommes[26].
La part du secteur des transports, commerces et services représentent 46.5 % des emplois, le secteur de l'administration publique, enseignement et santé représentent près de 35 % des emplois, l'industrie et la construction 15.5 %, l'agriculture (dont la pêche, sylviculture, vigne et arboriculture) un peu moins de 3 %[27].
Chômage
Les données de statistiques de l'INSEE fournissent pour l'année 2015, un taux de chômage de 17.6 % dans la tranche d'âge des 15 à 64 ans[28]. Au deuxième trimestre 2018, les données semi-définitives fournis par l'INSEE indique une valeur de 12.6 %[29].
2 Villes et pays d'art et d'histoire (Pézenas et Lodève). Pézenas recèle plus de trente hôtels particuliers et bâtiments anciens classés monuments historiques dans un des plus anciens secteurs sauvegardés de France () ;
Le département de l’Hérault est le premier département touristique de la région Languedoc-Roussillon et se classe au 4e rang des départements français en nombre de nuitées touristiques, avec 40 millions de nuitées annuelles.
On estime le chiffre d’affaires du tourisme à 1,7 milliard d’euros et à 52 000 le nombre d’emplois touristiques, dont 26 000 emplois salariés directs, soit 6.8 % des emplois salariés du département[32].
L'activité touristique connaît logiquement des fluctuations saisonnières : 59 % de la fréquentation annuelle se fait pendant l’été, 21 % au printemps, 12 % en automne et 8 % en hiver.
80 % de la clientèle touristique provient de France tandis que 20 % est étrangère (majoritairement d’Europe du Nord, d’Espagne et d’Italie)[32].
Pour accueillir les nombreux touristes qui choisissent l’Hérault comme destination de vacances, le département offre 182 000 lits en hébergements marchands classés et/ou labellisés et compte 130 000 résidences secondaires, dont 10 % appartiennent à des résidents étrangers[32].
Les sites, musées et monuments touristiques accueillent chaque année plus de 4 millions de visiteurs[32].
Les résidences secondaires
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Selon le recensement général de la population du , 20.4 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de l'Hérault dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008[33].
Sa population a fortement augmenté, passant de 471 429 en 1954 à 896 441 en 1999, et elle a dépassé les 1 000 000 en . La projection moyenne du nombre d'habitants en 2030 est de 1 350 000.
En 2021, le département comptait 1 201 883 habitants[Note 1], en évolution de +7,29 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
389 286
400 424
409 391
427 245
429 878
445 053
441 527
439 044
461 012
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
469 684
489 421
482 779
480 484
488 215
500 575
514 819
502 043
461 100
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
471 429
516 658
591 397
648 202
706 499
794 603
896 441
1 001 041
1 062 036
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
-
-
-
-
-
-
-
1 132 481
1 201 883
-
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[34] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[35] puis population municipale à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Communes les plus peuplées
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Il se pratique dans l'Hérault plusieurs sports assez spécifiques : le tambourin (85 % de joueurs français), la joute nautique (principalement à Sète) ainsi que la course libre (ou course camarguaise). Par ailleurs, l'été, lors des fêtes votives des villages, s'est développée la pratique du toro-piscine ou taureau-piscine.
À Lodève, Résurgence, festival des arts vivants (arts de la rue, contes et musiques), prend la suite en 2015 des Voix de la Méditerranée (1997-2014) (2e quinzaine de juillet)[39],[40].
Conformément aux distinctions classiques entre la notion de décentralisation et de déconcentration en droit français, le département de l'Hérault est à la fois une circonscription déconcentrée de l’État, mais aussi une collectivité territoriale. Les deux entités étant bien distinctes.
De 1945 à 1979, le conseil général (rebaptisé « conseil départemental » depuis[55]) a été présidé par Jean Bène (PS). Par la suite, la majorité de gauche du conseil général a longtemps été dirigée par Gérard Saumade (1979-1998), puis André Vezinhet (1998-2015) et Kléber Mesquida (depuis 2015) lui ont succédé.
La politique publique s'organise à trois niveaux[56] :
national : le service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
régional : la direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes (DRDFE Occitanie)[Note 2]
départemental : les missions départementales aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes (DDETS Hérault). Elles sont menées sous la direction de Stéphanie Canovas (mai 2022).
Enseignement
Les deux lycées d'État dont l'enseignement remonte au Moyen Âge sont : le lycée Joffre à Montpellier et le lycée Henri-IV à Béziers.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« L'organisation des paysages de l’Hérault », sur paysages.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ) : « L’Hérault fait partie du grand amphithéâtre régional tourné vers la Méditerranée et organisé en trois paliers successifs : la montagne, les garrigues, les plaines. Mais cette vision schématique ne suffit pas à recouvrir la réalité des grands ensembles paysagers du département »
↑ach34.fr, association climatologique de l’Hérault.
↑Jean-Yves Crochet, Jean-Loup Welcomme, Jérôme Ivorra, Gilles Ruffet, Nicolas Boulbes, Ramon Capdevila, Julien Claude, Cyril Firmat, Grégoire Métais, Jacques Michaux et Martin Pickford, « Une nouvelle faune de vertébrés continentaux, associée à des artefacts dans le Pléistocène inférieur de l’Hérault (Sud de la France), vers 1,57 Ma », Comptes Rendus Palevol, vol. 8, no 8, , p. 725-736 (DOI10.1016/j.crpv.2009.06.004, résumé).
[Bonnet 1905] Émile Bonnet, Antiquités et monuments de l'Hérault, Montpellier, imprimerie Ricard frères, , 558 p. (lire en ligne).
[Martin 1989] Martin, Philipot, Rouquette, Baby, Cornuet al. (préf. Gérard Saumade, ill. Évelyne Richard), La naissance de l’Hérault, Montpellier, Axone, , 232 p. (ISBN2-905900-18-0)
Ouvrage détaillant la naissance du département depuis 1789, sous la direction de M. Peronnet, Professeur à l'Université Montpellier III, avec la collaboration des Universités du Tiers-temps, de Béziers, des Archives départementales et du Comité du Bicentenaire.
[Ambert 2010] Martine Ambert, Françoise Besset, Paul Le Strat et Frédéric Rossi, Hérault miroir de la Terre, Nouvelles Presses du Languedoc, , 158 p. (ISBN978-2-85998-286-7 et 2-85998-286-8)