Un nouveau découpage territorial de l'Hérault (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 26février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans l'Hérault, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25.
Industriel - Chef d'entreprise Adjoint au maire de Montpellier Président de la Commission de la Culture, du Sport de la Jeunesse et des Loisirs, de la Prévention santé et des Relations internationales de la Municipalité Député à partir du
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Cédrick Bosch et Audrey Lledo (FN, 25,82 %) et Patricia Miralles et Philippe Sorez (DVG, 20,82 %). Le taux de participation est de 47,21 % (16 095 votants sur 34 095 inscrits)[7] contre 51,87 % au niveau départemental[8] et 50,17 % au niveau national[9].
Au second tour, Patricia Miralles et Philippe Sorez (DVG) sont élus avec 66,25 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,39 % (10 284 voix pour 16 838 votants et 34 095 inscrits)[10].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[11]. Dans le canton de Montpellier-4, ce taux de participation est de 26,98 % (10 047 votants sur 37 243 inscrits)[12] contre 33,27 % au niveau départemental[13]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean Almarcha et Corinne Gournay Garcia (Union à gauche, 35,97 %) et Dylan Cauvin et France Jamet (RN, 23,2 %)[12].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[14], 34,7 % dans le département[13] et 28 % dans le canton de Montpellier-4[12]. Jean Almarcha et Corinne Gournay Garcia (Union à gauche) sont élus avec 69,93 % des suffrages exprimés (6 797 voix pour 10 431 votants et 37 255 inscrits)[12],[15],[16].
Composition
Composition de 1973 à 2015
Il incluait les quartiers suivants de l'est de Montpellier :
Le canton est désormais formé de la partie de la commune de Montpellier située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Jean-de-Védas, route de Lavérune, avenue de la Croix-du-Capitaine, rue de Claret, avenue de Toulouse, boulevard Berthelot, boulevard Vieussens, boulevard Rabelais, boulevard d'Orient, boulevard de Strasbourg, avenue Albert Dubout, avenue du Petit Train, chemin de Moularès, ligne droite jusqu'au cours d'eau du Lez à l'intersection avec l'avenue du Pirée, cours du Lez, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Lattes[2].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[19].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[6].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.