Avec une autonomie limitée et une réserve de seulement dix pour cent de flottabilité au cours de leur déplacement en surface, ils étaient des navires de surface peu performants, mais leur coque en forme de fuseau, faite pour les performances sous-marines, leur donnait une efficacité supérieure en immersion par rapport à leurs contemporains.
Service
Trois unités furent envoyées à Hong Kong en 1911, et durant la guerre, le reste fut utilisé principalement pour la défense côtière. Ces unités étaient basées dans les ports de la côte Est (Leith, Harwich, Hartlepool, Grimsby et Douvres). Certains servirent à la lutte contre les U-boote en appui des navires-leurre dits Q-ships. La technique était, pour un chalutier armé, de remorquer un sous-marin et de communiquer avec lui par téléphone. Quand un U-boot faisait surface pour attaquer le chalutier, celui-ci ripostait avec ses canons de pont et le sous-marin britannique se dégageait de la remorque pour tenter de torpiller le U-boot.
Les bateaux survivants ont été éliminés à la fin de la guerre, à l'exception du HMS C4, qui a été maintenu en service pour des essais avant d'être mis au rebut en 1922.
Le Japon utilisait également sa propre version de la classe C, qu'il avait achetée à Vickers. Il s'agissait du sous-marin de classe Ha-1(en). Puis les Japonais se lancèrent dans la conception de leurs propres sous-marins, presque identiques à la classe Ha-1. Il s'agissait des classes Ha-3(en) et Ha-7(en).