La classe C ne se distinguait de la classe B que par un gain de performances en immersion. Le sous-marin avait une longueur de 43,4 m, un maître-bau de 4,1 m et un tirant d'eau moyen de 3,5 m. Leur déplacement était de 292 tonnes en surface et 321 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe C avaient un équipage de deux officiers et quatorze matelots[1].
Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par un unique moteur à essenceVickers à 16 cylindres de 600 chevaux-vapeur (447 kW) qui entraînait un arbre d'hélice. En immersion, l’hélice était entraînée par un moteur électrique de 300 chevaux (224 kW)[1]. Ces navires pouvaient atteindre 12 nœuds (22 km/h) en surface et 7 nœuds (13 km/h) sous l’eau. En surface, la classe C avait un rayon d'action de 910 milles marins (1690 km) à 12 nœuds (22 km/h)[2].
Les navires étaient armés de deux tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) à l’avant. Ils pouvaient transporter une paire de torpilles de rechargement, mais en général, ils ne le faisaient pas, car en compensation ils devaient abandonner un poids égal de carburant[3].
Il a été utilisé dans le premier piège à U-boote couronné de succès. La tactique consistait à utiliser comme leurre un chalutier remorquant un sous-marin en plongée. Lorsqu’un U-boot était aperçu, la ligne de remorquage et la ligne de communication téléphonique entre les deux navires étaient larguées, et le sous-marin britannique attaquait le sous-marin ennemi. Opérant avec le chalutier Taranaki, le C24 a coulé le U-40 à 25 milles (40 km) en mer du Nord au large de Eyemouth le . La tactique a été partiellement couronnée de succès, mais elle a été abandonnée plus tard après la perte de deux sous-marins de classe C, dans les deux cas perdus avec tout leur équipage.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS C24 » (voir la liste des auteurs).
Notes
↑Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
(en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN1-904381-05-7)
(en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN978-1-86176-281-8).