Le Furious possède ainsi en 1918 une plate-forme pour avions à l'avant, et une autre à l'arrière, séparées par le bloc passerelle et la cheminée au centre[1]. Ainsi agencé, il participe à la fin de la Première Guerre mondiale, sept de ses avions attaquant Tønder le . Cependant, les superstructures au milieu du navire sont problématiques, et le Furious est remis en chantier en 1922. Il faudra trois ans, jusqu'au , pour faire un pont d'envol continu. Le Furious retourne au chantier entre 1936 et . Pendant cette période, son armement initial (10 canons de 140 mm(en) et 4 canons antiaériens de 102 mm) est remplacé par douze canons antiaériens de 102 mm, et un îlot voit le jour à tribord[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Furious opère dans l'Atlantique, avant d'effectuer des transports d'avions vers l'île de Malte, base britannique de premier ordre en Méditerranée. Il participe à l'opération Torch en , avant d'intégrer la Home Fleet en . Ses Seafire et Barracuda participent ainsi à deux raids sur le cuirassé allemand Tirpitz en 1944 dans le cadre de l'opération Goodwood. Le Furious opère ensuite au large de la Norvège, notamment en mouillant des champs de mines, et lors de l'opération Posthorn.
Il est mis en réserve le , puis démoli de 1948 à 1954[1].
↑HMS est un préfixe de navire utilisé dans la Royal Navy, et correspond à l'abréviation de Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship selon que le monarque anglais du moment est de sexe féminin ou masculin.
Bibliographie
Jean Moulin, Les Porte-avions de la Seconde Guerre mondiale, Paris, Marines Éditions, coll. « en images », , 96 p. [détail de l’édition] (ISBN978-2-35743-034-1)