Cette spécialité pâtissière du Constantinois (Est algérien)[4] est traditionnellement préparée pour accueillir le printemps.
Étymologie
L'appellation de ce mets sucré traditionnel tiendrait du fait qu'il s'agit d'une galette découpée en losange. En arabe populaire algérien, on dit bordj, pluriel bradj, pour désigner les portions d'un fruit découpé en tranches comme une pastèque ou un melon.
Origine et appellations
Origine
Le bradj est une spécialité pâtissière traditionnelle originaire du nord-est de l'Algérie, notamment consommée dans le Constantinois, Jijel, la région des Bibans et la Kabylie.
Appellations
Bradj et ibradj, dans le Constantinois et dans les Aurès.
La préparation de cette pâtisserie nécessite les ingrédients suivants : semoule moyenne, ghers (pâte de dattes écrasées), huile végétale, smen, beurre fondu, sel, eau.
La mise en œuvre nécessite une terrine, ou une guessa (en arabe : قصعة), grand plat en bois ou en cuivre servant à préparer la pâte pour différentes recettes, notamment la kesra. La cuisson se fait sur un tadjine ou une poêle à fond épais.
Préparation
Dans une terrine, la semoule est mélangée avec l’huile, l’eau et le sel, puis le tout est malaxé pour obtenir une pâte d’aspect rugueux de la même consistance que celle du mbesses. Ensuite, la pâte est partagée en deux boules égales pour en faire deux grandes galettes. Ensuite, la pâte de dattes est étalée sur l’une des galettes qui sera recouverte avec l’autre. La découpe se fait en losanges. La cuisson est effectuée sur le tajine en fonte ou en terre.