L'ambassade est située sur la rue Poniente, l'une des artères principales de San Salvador, à l'ouest du centre historique de la capitale. Elle accueille aussi une section consulaire.
Histoire
Le , l'ambassadeur Michel Dondenne est séquestré par un groupe révolutionnaire pendant 28 jours, avec cinq autres membres de l'ambassade, ce qui entraînera ensuite la fermeture de l'ambassade jusqu'en .
Le , Marc-Antoine G., l'adjoint de l'ambassadeur et n°2 de l'ambassade, est arrêté par la Direction générale de la Sécurité intérieure, une branche des services de renseignement français, à l'aéroport de Roissy[1]. Le , il est mis-en-examen par les autorités française pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle »[1],[2]. Il est soupçonné d'avoir été un membre actif du groupuscule terroriste d'extrême-droite AFO (démantelé en ) sous le nom de code « Cortes »[1],[2], et d'avoir été nommé chef de la région Ile-de-France de l’AFO à l’été 2017 par Guy Sibra, un policier à la retraite fondateur du groupe terroriste[1],[2]. Il est aussi soupçonné d'avoir recruté des membres pour la cellule parisienne, et d'avoir voulu utiliser sa valise diplomatique, qui échappe au contrôle des douanes, pour ramener des armes du Salvador[1],[2]. Marc-Antoine G. a admis avoir participé à des réunions de l'AFO en [1]. L'affaire est révélée par la presse française, grâce à un article du Parisien, le [1],[2].
Les relations diplomatiques entre la France et le Salvador ont été établies le par une convention portant sur l'échange de représentants consulaires entre les deux pays[11].
De 1945 à 1951, la France désignait des ambassadeurs au Centre-Amérique, qui couvraient les Républiques du Costa Rica, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua et du Salvador. À partir de 1951, chacun de ces pays a accrédité un ambassadeur distinct, représentant de la France.
Le , l'ambassadeur Michel Dondenne, nommé en mars, est séquestré pendant 28 jours, avec cinq autres membres de l'ambassade, par un groupe révolutionnaire qui envahit aussi la cathédrale de la capitale ainsi que l'ambassade costaricaine. Cet incident se termine par la libération des otages mais reste le prélude à une guerre civile qui débute en par un coup d'État. L'ambassade de France est fermée jusqu'en 1983, Michel Dondenne étant nommé en au Costa Rica. Un chargé d'affaires rouvre le poste en , en attente de la normalisation des relations diplomatiques le .
Belize
Seule enclave anglophone d'Amérique centrale, le Belize, colonie nommée Honduras britannique jusqu'en 1964, puis territoire autonome, accède à l'indépendance du Royaume-Uni le . Malgré l'instauration de relations diplomatiques entre le Belize et la France, cette dernière accrédite son ambassadeur en résidence au Salvador auprès de l'État bélizien. Le Belize, quant à lui, nomme un ambassadeur à Bruxelles, accrédité auprès de l'Union européenne.
Depuis la loi du [13] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français d'une circonscription recouvrant le Guatemala et le Salvador élisent pour six ans un conseiller consulaire. Ce dernier a trois rôles :
il est un élu de proximité pour les Français de l'étranger ;
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, le Salvador et le Belize appartenaient jusqu'en 2014 à la circonscription électorale de Mexico[14], comprenant aussi le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua et Panama, et désignant trois sièges. Le Salvador et le Belize appartiennent désormais à la circonscription électorale « Amérique Latine et Caraïbes » dont le chef-lieu est São Paulo et qui désigne sept de ses 49 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[15].