L'histoire sud-soudanaise ultérieure n'en a pas moins croisé celle de la France, y compris, dans les périodes récentes, au travers d'ONG comme Médecins sans frontières (MSF).
Le , lors de la proclamation d'indépendance du pays reconnue le jour-même par la France[7], le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé signe à Djouba avec son homologue sud-soudanais Deng Alor un échange de lettres établissant les relations diplomatiques[8]. L'installation de la représentation diplomatique française, depuis le renoue les fils d'une longue histoire[9].
Le , le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, nomme 78 ambassadeurs dans le monde. D'abord basée à Bruxelles, la représentation diplomatique du Soudan du Sud auprès de la France s'installe à Paris, rue François-1er, en .
Consulat
Communauté française
Au , 88 Français sont inscrits sur les registres consulaires au Soudan du Sud[10].
Depuis la loi du [11] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français d'une circonscription recouvrant l'Éthiopie, le Soudan et le Soudan du Sud élisent pour six ans un conseiller consulaire. Ce dernier a trois rôles :
il est un élu de proximité pour les Français de l'étranger ;
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, le Soudan du Sud appartenait jusqu'en 2014 à la circonscription électorale du Caire[12], comprenant aussi l'Égypte et le Soudan, et désignant deux sièges. Le Soudan du Sud appartient désormais à la circonscription électorale « Afrique centrale, australe et orientale » dont le chef-lieu est Libreville et qui désigne cinq de ses 37 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[13].