un seuil national de 4 % est désormais établi, en dessous duquel les partis en présence ne seront pas représentés (voté par le Sénat le ) ;
une circonscription Sardaigne aurait dû être établie (actuellement en projet de loi qui n'a pas abouti), à partir de la circonscription Îles (qui comprend aussi la Sicile) : le système actuel entraîne presque nécessairement la seule représentation d'élus siciliens, cette île étant nettement plus peuplée que la Sardaigne.
Il existe actuellement cinq circonscriptions électorales (créées en 1979) :
Lors des précédentes élections européennes, les 12 et , selon les résultats publiés par le ministère de l'Intérieur, il y a eu 49 804 087 électeurs inscrits et 35 717 655 votants, soit 71,72 % (32 516 246 votes valables - bulletins de vote non-valables, inclus les votes blancs 3 201 256).
L'Italie des valeurs n'est désormais plus alliée avec l'ancien communiste Achille Occhetto, son audience politique est désormais nettement plus importante qu'en 2004 et les sondages lui donnent entre 7 et 9 % des intentions de vote.
les Radicaux italiens se présentent seuls avec une liste Bonino et Pannella : quasiment écartés des médias malgré des grèves de la faim de ses deux dirigeants, ils dépasseront avec difficulté le seuil national des 4 %.
Comme c'est le cas depuis 1979, des listes représenteront les minorités de langues allemande et française. Elles doivent être alliées à une liste présente dans toutes les circonscriptions et obtenir au moins 50 000 voix de préférence pour obtenir des députés :
Le , un total de 93 symboles électoraux ont été déposés au ministère de l'Intérieur, et, successivement, 80 symboles sont admis à concourir. Mais de ces 80 symboles, seuls 16 partis déposent une liste dans au moins une des cinq circonscriptions italiennes (dont 11 dans chacune d'entre elles). Trois de ces listes sont des listes représentant des minorités linguistiques (deux françaises et une allemande), pour lesquelles un seul vote de préférence peut être exprimé et dont le total des voix s'ajoute à celui de la liste alliée sur le plan national.
La participation (chiffres du ministère de l'Intérieur) s'est élevée à 65,05 % (soit 32 747 722 votants, en forte baisse, 6,41 % par rapport à 2004 où elle s'élevait à 72,88 %), sur un total de 50 341 790 inscrits. Les bulletins blancs ont été 985 418 (3,00 %) et les bulletins nuls 1 108 880 (3,38 %). Les bulletins contestés et attribués à aucun parti ont été 7 749 (0,02 %).
Malgré son arrivée en tête, il s'agit d'un score assez décevant pour le nouveau parti de Silvio Berlusconi (fondé en 2009) qui avait clairement annoncé de vouloir dépasser 40 %, voire de dépasser la majorité absolue avec son allié de la Ligue du Nord qui double le nombre de ses députés. Le Parti démocrate résiste mieux que prévu, l'Italie des Valeurs double son score, tandis que toute la gauche (contestataire ou traditionnelle) est à nouveau éliminée du partage des sièges.
Dès lors que le traité de Lisbonne est définitivement adopté et entre en vigueur, c'est l'Union de Centre qui obtient un 6e siège (le 73e siège de député), en vertu des plus forts restes. L'UDC Trematerra entre au Parlement européen le .
↑Ces « socialistes », d'abord alliés avec Forza Italia au sein du NPSI n'étaient pas reconnus par le PSE. En raison de leur adhésion ultérieure au Parti socialiste, ils ont pu siéger au groupe PSE