Les élections européennes de 2014 ont eu lieu entre le 22 et le selon les pays, et le dimanche en Roumanie. C'étaient les premières élections depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne qui a renforcé les pouvoirs du Parlement européen et modifié la répartition des sièges entre les différents États-membres. Ainsi, les Roumains n'ont élu non plus 33 députés européens, mais seulement 32.
Contexte
En 2009, le Parti social-démocrate (PSD) et le Parti conservateur (PC) se sont présentés ensemble aux électeurs. Néanmoins, le PC a rompu cette alliance à la fin de l'année 2010, pour former une alliance avec le Parti national libéral (PNL) en . Cette dernière a pris fin en , et les deux partis ont annoncé leur intention de se présenter séparément aux élections européennes.
En , le Parti social-démocrate (PSD) et le Parti national libéral (PNL) ont fondé l'Union sociale-libérale (USL). Pour les élections européennes, les deux partis ont pourtant décidé de se présenter séparément, en raison notamment de leurs affiliations différentes au parlement européen[1].
Les 32 députés européens roumains sont élus au suffrage universel direct par tous les citoyens de l’UE inscrits sur les listes électorales, et âgés de plus de 18 ans. Le scrutin se tient au sein d'une circonscription unique selon le mode de représentation proportionnelle avec des listes bloquées. Les sièges sont attribués aux listes ayant dépassé 5 % des suffrages exprimés selon la méthode d'Hondt[5].
Campagne
Candidats
Le Bureau central électoral a validé le , les candidatures suivantes[6] :
a Avant le sondage du , seulement le PSD b Dans ce sondage le PC a été testé avec le PNL, alors qu'il se présente sur les listes du PSD. c PSD+PC+UNPR d Le Parti social-démocrate était alors allié au Parti conservateur.
Comme annoncé par les sondages, le PSD du Premier ministreVictor Ponta et ses alliés du PC et de l'UNPR, a remporté ces élections, engrangeant 37,6 % des suffrages exprimés, soit près de 23 points de plus que ses anciens alliés du PNL. Ce dernier a ainsi réalisé un score en deçà de ses attentes et a décroché le même nombre de sièges qu'en 2009. Aussi, après l'annonce des résultats son président, Crin Antonescu, et son vice-président, Klaus Iohannis, ont démissionné de leur poste. Quant aux deux autres partis du centre-droit, le PDL et le PMP, ils connaissent des résultats mitigés, le premier perdant 17 point par rapport à 2009 et le second terminant en sixième position seulement, contrairement à ce que laissaient entrevoir les sondages.
La réelle surprise de ces élections a été le score réalisé par le candidat indépendant, Mircea Diaconu, arrivé en quatrième position, et dont le succès n'avait en rien été prédit par les instituts de sondages.