Bien que le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne modifie la répartition des sièges au Parlement européen, le Luxembourg élira en 2019 le même nombre de députés qu'en 2014, soit six députés.
Chaque parti se voit ensuite attribuer un nombre de sièges proportionnel au nombre total de suffrages exprimés pour ses candidats, les sièges étant alors attribués aux candidats de ce parti ayant obtenu le plus de voix.
Il n'y a pas de seuil électoral à atteindre et les sièges sont attribués selon la méthode d'Hondt.
Calendrier
Selon la loi électorale de 1976[3], les élections européennes de 2019 devraient normalement se tenir entre le jeudi 6 et le dimanche , conformément aux dates auxquelles se sont tenues les premières élections européennes au suffrage direct — du jeudi 9 au dimanche 12 juin 1979. Toutefois, si le Conseil européen le décide à l’unanimité, il peut proposer de nouvelles dates dans une période de temps donnée, après avoir en premier lieu consulté les députés européens.
En , le Parlement européen approuve les dates du scrutin en séance plénière. Les élections européennes se tiendront entre le 23 et le [4]. Quant au niveau national, c'est le règlement grand-ducal du qui fixe au la date des opérations électorales[5].
Pour la première fois, la campagne médiatique des élections européennes qui se tient du au est sous l'égide de l'Autorité luxembourgeoise indépendante de l'audiovisuel (abrégé en ALIA). Cet établissement public à caractère administratif qui existe depuis le a pour mission principale la surveillance du contenu des programmes de télévision et de radio ayant une licence luxembourgeoise[24].
À l'instar des élections législatives du 14 octobre 2018, la campagne d'affichage anime les tensions entre plusieurs partis politiques comme le Parti populaire chrétien-social (CSV) et le Parti réformiste d'alternative démocratique (ADR). En raison de certaines affiches électorales endommagées, le parti populiste dénonce les exactions du CSV mais celui-ci s'en défend mettant en cause les conditions météorologiques récentes[25]. À la veille du scrutin, tôt dans la matinée, des panneaux électoraux sont incendiés à Stegen[26].
Début mai, une polémique est née du refus de la télévision luxembourgeoise de diffuser les spots électoraux en français du parti La Gauche (déi Lénk). En désaccord avec cette décision, le parti a posé une question parlementaire urgente au Premier ministreXavier Bettel. Ce dernier ne souhaite pas s'impliquer dans les échanges entre l'ALIA, les partis politiques et les médias concernés[27]. Finalement, l'ALIA a informé RTL qu’une très large majorité des partis présentant une liste en vue des élections européennes, s’est accordée pour accepter l’usage de la langue française, à côté de la langue luxembourgeoise[28],[29].
Le magazine économique et financier Paperjam organise un grand débat télévisé le au siège d'ING Luxembourg en vue des élections européennes. Le débat, animé par Matthieu Croissandeau et Thierry Raizer, réunit les représentants des principaux partis en lice autour du thème : « Europe: la dernière chance ? »[30],[31].
↑Les candidats indiqués en gras sont déclarés comme étant les chefs de file de leur liste. Ce n'est pas forcément le cas pour l’ensemble des forces en présence[6].
↑« «Des affiches abîmées, ça arrive à tous les partis» », L'essentiel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Des panneaux électoraux ont été incendiés », L'essentiel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Bettel botte en touche sur les spots en français », L'essentiel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Les spots de campagne en français validés », L'essentiel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Diffusion de messages électoraux sur RTL: Accord sur la modification de la règle d'usage des langues », RTL 5minutes, (lire en ligne, consulté le ).