Élections européennes de 2014 en Grèce

Élections européennes de 2014 en Grèce
Élection des 21 députés européens pour la Grèce
Type d’élection élection européenne
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 907 995
Votants 5 942 196
59,97 %
Votes exprimés 5 716 472
Votes blancs 225 724
SYRIZA – Aléxis Tsípras
Voix 1 518 608
26,57 %
en augmentation 21,9
Sièges obtenus 6 en augmentation 5
Nouvelle Démocratie – Antónis Samarás
Voix 1 298 713
22,72 %
en diminution 9,6
Sièges obtenus 5 en diminution 3
Aube dorée – Nikólaos Michaloliákos
Voix 536 910
9,39 %
en augmentation 8,9
Sièges obtenus 3 en augmentation 3
Mouvement socialiste panhellénique – Evángelos Venizélos
Voix 458 403
8,02 %
en diminution 28,6
Sièges obtenus 2 en diminution 6
La Rivière – Stávros Theodorákis
Voix 377 438
6,60 %
Sièges obtenus 2 en augmentation 2
Parti communiste de Grèce – Dimítris Koutsoúmbas
Voix 349 255
6,11 %
en diminution 2,2
Sièges obtenus 2 en stagnation
Grecs indépendants – Pános Kamménos
Voix 197 701
3,46 %
Sièges obtenus 1 en augmentation 1
Député européenVoir et modifier les données sur Wikidata
Élu
SYRIZA, Nouvelle Démocratie, Aube dorée, L'Olivier, La Rivière, Parti communiste de Grèce, Grecs indépendants et Alerte populaire orthodoxeVoir et modifier les données sur Wikidata

Les élections européennes de 2014 ont eu lieu entre le 22 et le selon les pays, et le dimanche en Grèce. Ces élections étaient les premières depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne qui a renforcé les pouvoirs du Parlement européen et modifié la répartition des sièges entre les différents États-membres. Ainsi, les Grecs n'ont pas élu 22 députés européens comme en 2009, mais 21 seulement.

Contexte

Le paysage politique grec a particulièrement été bouleversé depuis les dernières élections européennes dans le contexte de la crise de la dette publique. En 2009, le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), dont le premier ministre Loukás Papadímos était membre, était arrivé en tête du scrutin, mais a connu un double revers lors des élections législatives de mai et de juin 2012. Enfin, les sondages lui attribuent un score six fois inférieur à celui de 2009. À la faveur de l'effondrement du PASOK, la SYRIZA d'Aléxis Tsípras s'est imposée comme la principale force de gauche, tenant par ailleurs un discours bien plus hostile aux politiques d'austérité et aux exigences de la troïka (Commission européenne, BCE, FMI)[1].

Trois nouveaux partis ont également fait leur apparition sur la scène politique hellénique :

Enfin, ces dernières élections ont vu la relégation dans les confins des intentions de vote, de l'Alerte populaire orthodoxe et des Verts écologistes.

Mode de scrutin

Les eurodéputés grecs sont élus au suffrage universel direct par l'ensemble des citoyens de l’UE inscrits sur les listes électorales grecques et âgés de plus de 18 ans.

Les sièges sont répartis proportionnellement entre les listes ayant dépassé les 3 % des suffrages exprimés selon la méthode de Droop[4].

Campagne

Partis et candidats

43 partis et coalitions ont vu leur candidature validée par la Cour de cassation le [5], le numéro d'ordre leur étant attribué en fonction de la date de dépôt (les partis indiqués en gras ont eu des eurodéputés dans la législature sortante) :

# Parti(s) Abréviation Tête de liste Parti européen Résultat de juin 2012
1 Union des centristes E.K. Vasilis Leventis (en) PDE 0,28 %
2 Front de la Gauche anticapitaliste ANT.AR.SY.A [6] 0,33 %
3 Organisation des communistes internationalistes de Grèce (en) O.K.D.E. 0,03 % (mai)
4 Parti socialiste combattant de Grèce A.S.K.E. 0,11 % (européennes 2009)
5 Association Unité nationale (en) S.E.E. Christos Christidis 0,61 % (mai)
6 Société - Parti des successeurs de Kapodistria (en) KINONIA Mihaïl Iliadis[6] 0,29 %
7 Mouvement de résistance nationale K.E.AN. Ippokratis Savvouras (el) 0,001 %
8 Parti de l'amitié, de l'égalité et de la paix K.I.E.F. Ali Tsaous Mustafa pas de candidat
9 Alerte populaire orthodoxe LA.O.S. Georgios Karatzaferis (en)[6] MELD 1,58 %
10 Parti des chasseurs grecs (en) K.E.K. Giorgos Tsanganélias 1,27 % (européennes 2009)
11 Aube nationale[note 1] Michalis Giannogonas pas de candidat
12 Parti communiste de Grèce K.K.E. Dimítris Koutsoúmbas[6] Initiative 4,50 %
13 La Rivière[7] POTAMI Stávros Theodorákis[6] pas de candidat
14 Nouvelle gauche, nouvelle droite, nouveau PASOK, nouveau ND,
non à la guerre, parti des affaires, donner la terre, donner la dette,
sauver les vies, sauver la richesse des grecs,
mouvement ouvrier de tous les travailleurs de Grèce
PA-E.K.E. Miltiadis Tsalazidis 0,00 %
15 Aube dorée X.A. Nikólaos Michaloliákos[6] 6,92 %
16 Ponts (el) (alliance de Drassi et
Recréer la Grèce)
DRASSI
D.X.
Théodoros Skilakákis
Thanos Tziméros (el)[6]
ALDE 1,59 %[note 2]
17 Parti révolutionnaire des travailleurs (en) E.E.K. Savas Matsas (en) 0,10 % (mai)
18 Unions populaires des groupes sociaux bipartisans (en) L.E.F.K.O. Kostas Dalios 0,20 % (européennes 2009)
19 Grecs écologistes (en) Dimosthenis Vergis 0,001 % (mai)
20 Front populaire uni (en) E.PA.M. Dimitris Kazakis 0,92 % (mai)[note 3]
21 Organisation pour la reconstruction du Parti communiste de Grèce (en) O.A.K.K.E. Ilias Zafiropoulos, D. Gournas & E. Konstantopoulou 0,04 % (mai)
22 Liberté Marios Papaïoannou pas de candidat
23 Gauche démocrate - Coalition progressiste DIM.AR. Fótis Kouvélis[6] 6,25 %
24 Front national (en) Emmanouil Konstas pas de candidat
25 L'Olivier, coalition de: ELIA [8],[6]
Evángelos Venizélos
Andréas Lovérdos
Manos Epitropakis
Nikos Bistis
Ioannis Raptis
Ioannis Toundas
Nikos Diakoulakis
PSE 12,28 %[note 4]
26 Verts - Solidarité, développement, écologie[note 5] Nikos Chryssogelos (en), Maria Piniou-Kalli[6] PVE pas de candidat
27 Parti communiste marxiste-léniniste de Grèce (en) M-L KKE Antonis Papadopoulos, Pétros Koufovassilis 0,12 %[note 6]
28 Nouvelle Démocratie ND Antónis Samarás[6] PPE 29,66 %
29 Kollatos, mouvement politique indépendant écologique grec Dimítris Kollátos pas de candidat
30 Espoir de la Nation E.P. Dimitris Antoniou pas de candidat
31 Parti Panathinaïkos (en) Théodoros Maragoudakis 0,20 %
32 Drachme 5 Étoiles (en)[note 7] Theódoros Katsanévas pas de candidat
33 Verts écologistes et
Parti pirate
O.P.
K.P.E.
[6] PVE et PPUE 0,88 %
0,23 %
34 Alliance libre européenne - Arc-en-ciel E.E.S.-O.T. Stavros Anastasiadis ALE 0,09 % (européennes 2009)
35 Union pour la patrie et le peuple (en), coalition avec : E.P.L.
NEA ME.R.A.
XRI.K.E
P.D.A.
Vyron Polydoras (en)
Chrístos Zóis
Níkos Nikolópoulos
Panagiotis Psomiadis (el)
pas de candidat
36 Plan B (el) Tassos Stavropoulos pas de candidat
37 Parti socialiste S.K. Stefanos Tzoumakas (el) pas de candidat
38 Citoyens européens grecs (en)[9] E.E.P. Jorgo Chatzimarkakis[6] ALDE pas de candidat
39 Coalition de la gauche radicale SY.RIZ.A. Aléxis Tsípras[6] PGE 26,89 %
40 Société des échanges (el) K.A. Dimitris Bourandas pas de candidat
41 Parti paysan rural grec A.K.K.EL. Vakis Tsiombanidis pas de candidat
42 Union patriotique EL.LA.S. Anastasios Kotsialos, Odysséas Tiligadas, Konstantinos Guékas pas de candidat
43 Grecs indépendants AN.EL. Pános Kamménos[6] ACRE 7,51 %

Trois autres partis ont vu leur inscription invalidée par la Cour de cassation, pour des raisons diverses[10] :

  • le Parti des Jeunes de Kyriakos Topsoglou ;
  • la Nouvelle Grèce d'Ilias Markopoulos ;
  • l'Espoir national (en) de Georgios Papadopoulos.

Sondages

Palmos Analysis
15 mai 2014
 %
40
30
20
10
0
25,3 %
(+20,6 %)
20,3 %
(−16,34 %)
5,7 %
(inc.)
5,4 %
(inc.)
4,9 %
(−31,74 %)
4,6 %
(−3,75 %)
3,6 %
(inc.)
2,6 %
(inc.)
2009

Sondage

Institut Date ND SYRIZA ELIA AN.EL. X.A. DIM.AR. K.K.E. POTAMI O.P. LA.O.S. Autres
Kapa Research 22,7 27,4 6,4 4 8,7 1,4 6,4 8,1 - - 7,3
Palmos Analysis 20,3 25,3 4,9 3,6 5,7 2,6 4,6 5,4 0,9 1,0 12,6
Alco 10- 22 23,4 5,1 4,6 7,3 2,4 5 7,2 1,0 1,0 9,6
Pulse RC 2- 23,5 25,5 8,0 4,5 10,5 3,5 7,5 8,0 2,0 1,0 6,0
Palmos Analysis 24,9 29,6 5,5 3,4 9,2 2,6 4,7 9,4 1,1 2,1 7,5
Alco 27,1 27,8 5,9 4,2 8,8 2,7 6,3 9,0 - - 8,2
Kapa Research[note 8] 25,8 26,7 5,7 5,0 9,6 2,1 7,7 10,5 - - 6,9
University of Macedonia[note 8] 3- 23,5 26,0 6,0 3,5 9,0 2,5 9,0 10,5 - - 10,0
VPRC 1- 25,0 27,5 5,0 6,0 11,0 2,5 7,0 7,5 - - 8,5
Marc[note 8] 27- 24,6 27,3 5,4 5,3 9,5 3,9 6,5 8,0 1,8 1,9 5,8
Alco[note 8] 24- 25,1 24,5 6,4 5,2 9,5 3,2 9 10,9 - - 6,2
Palmos Analysis 22- 22,6 22,7 5,6 4,7 10,0 2,8 7,5 14,5 1,9 1,9 5,8
Public Issue 10- 26,3 26,3 5,9 4,2 7,6 2,5 8,5 11,9 - - 6,8
E-Voice[note 8] 7– 21 22,4 8,3 4,7 8 2,2 7 9,3 - - 17,1
Université de Macédoine 4– 17,1 23,4 5,7 1,9 11,4 2,5 10,1 16,5 - - 11,4
Alco 26,3 27,5 5 5,3 9,1 3,7 6,8 7,5 2 - 6,8
Palmos Analysis[note 8] 24 fév. 24,8 30,7 5,4 3,7 17,0 1,9 5,2 - - - 3,7
Metron Analysis 24- 27,7 29,7 6,9 5,7 9,6 4,6 8,2 - - - 7,6
Alco[note 8] 5- 28,9 30,2 5,0 5,9 9,1 3,6 8,0 - - - 10,4
GPO[note 8] 6- 25,4 27,8 7,1 6,0 9,3 4,7 9,3 - - - 10,4
Metrisi 4- 29,3 30,4 6,1 5,8 11,9 4,8 6,7 - - - 5,1
Marc Poll[note 8] 24,9 30,9 5,7 4,4 12,4 4,3 7,3 - - - 10,1
MRB[note 8] 2- 27,3 28,9 6,4 7,2 11,9 4,2 6,7 - - - 7,3
GPO[note 8] 28- 25,6 26,7 7,2 7,2 10,7 4,8 7,7 - - - 10

Résultats

Répartition

Voix %
Inscrits 9 907 995 100,00
Votants 5 942 196 59,97
Blancs et nuls 225 724 3,80
Exprimés 5 716 472 96,20
Flag of Europe Élections au Parlement européen de 2014[11]
Parti politique ou coalition Voix Sièges Groupe au PE
# % +/- # +/-
Coalition de la gauche radicale 1 518 608 26,57 + 21,87 6 + 5 GUE/NGL
Nouvelle Démocratie 1 298 713 22,72 - 9,57 5 - 3 PPE
Aube dorée 536 910 9,39 N/A 3 N/A Non-inscrits
L'Olivier 458 403 8,02 - 28,62 2 - 6 S&D
La Rivière 377 438 6,60 N/A 2 N/A S&D
Parti communiste de Grèce 349 255 6,11 - 2,24 2 = Non-inscrits
Grecs indépendants 197 701 3,46 N/A 1 N/A CRE
Alerte populaire orthodoxe 154 027 2,69 - 4,46 0 - 1
Citoyens européens grecs 82 350 1,44 N/A 0 N/A
Gauche démocrate 68 873 1,20 N/A 0 N/A
Union pour la patrie et le peuple 59 341 1,04 N/A 0 N/A
Parti des chasseurs grecs 57 014 1,00 - 0,26 0 =
Ponts 51 749 0,91 N/A 0 N/A
Verts écologistes - Parti pirate 51 673 0,90 - 2,59 0 - 1
Front populaire uni 57 014 0,86 N/A 0 N/A
Parti de l'amitié, de l'égalité et de la paix 42 627 0,75 N/A 0 N/A
Parti Panathinaïkos 42 230 0,74 N/A 0 N/A
Front de la gauche anticapitaliste 41 307 0,72 N/A 0 N/A
Union des centristes 38 879 0,65 N/A 0 N/A
Autres 241 998 4,22

Analyse

Avec une participation de 59,96 %, les Grecs se sont davantage rendus aux urnes que la moyenne des électeurs européens, mais également davantage qu'en 2009 (52,63 %).

Comme lors des élections législatives de mai et juin 2012, SYRIZA et la Nouvelle Démocratie étaient en compétition pour la première place. Mais contrairement à 2012, SYRIZA a remporté ces élections avec près de quatre points d'avance sur la ND. La Grèce est donc le seul pays ayant placé un parti de la gauche radicale à la première place de ce scrutin.

Comme les sondages le prédisaient depuis des mois, les néo-nazis de l'Aube dorée ont terminé en troisième place de ce scrutin, mais ces mêmes sondages avaient d'une part sur-estimé le score du nouveau parti pro-européen La Rivière, et sous-estimé celui de L'Olivier, coalition menée par le PASOK, parti qui a néanmoins perdu plus de 28 points par rapport à 2009. Enfin, une grande surprise de ces élections a été le score extrêmement faible de la Gauche démocrate, qui avec à peine plus de 1 % des suffrages exprimés, a échoué à entrer au Parlement européen.

Alors que les élus de La Rivière ont rejoint l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen où siègent également les élus de L'Olivier, et que le député des Grecs indépendants a rejoint les Conservateurs et réformistes européens, les élus du Parti communiste de Grèce ont quitté la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique, jugée comme trop favorable à la construction européenne, pour siéger parmi les Non-inscrits, comme les élus de l'Aube dorée.

Notes

  1. En février 2014, le porte-parole de l'Aube dorée, Ilías Kassidiáris, a annoncé qu'un nouveau parti appelé « Aube nationale » avait été formé, afin de participer aux élections dans l'éventualité d'une interdiction d'Aube dorée. Un dossier d'inscription a donc été déposé à la Cour de cassation, avec une déclaration politique et des statuts presque identiques à ceux d'Aube dorée.
  2. En coalition avec Alliance libérale (en)
  3. En coalition avec le Renouveau démocratique (en)
  4. PASOK seul
  5. Parti créé le 21 mars 2014 par le député européen Nikos Chryssogelos après son départ des Verts écologistes.
  6. En coalition avec le Parti communiste de Grèce (marxiste-léniniste) (en)
  7. En coalition avec le Mouvement social grec et le Mouvement social patriotique
  8. a b c d e f g h i j et k Cette enquête montre les résultats du sondage sans négliger les indécis ou ceux déclarant vouloir s'abstenir (abstention ou en vote blanc). Afin d'obtenir des résultats comparables à d'autres enquêtes et aux résultats officiels de l'élection, les résultats présentés dans ce tableau sont ceux obtenus, par une simple règle de trois, en ignorant les indécis et/ou les abstentionnistes dans les totaux proposés dans l'enquête.

Sources

Références

  1. Le Monde - 8 mai 2012
  2. Salles 2012
  3. Guillot 2013
  4. « Élections européennes 2014 Grèce », sur elections-europeennes.robert-schuman.eu (consulté le )
  5. (el) « Les 43 partis participant aux élections : Aube Dorée aura aussi son bulletin » [« Τα 43 κόμματα που θα συμμετάσχουν στις ευρωεκλογές. Στα ψηφοδέλτια και η Χρυσή Αυγή »], news247.gr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a b c d e f g h i j k l m n et o (en) « Greece – European Parliament election candidates », sur europedecides.eu (consulté le )
  7. (en) « Greece: TV journalist Stavros Theodorakis’ new political party The River begins to flow », Euronews, 5 mars 2014
  8. (el) « Les candidats de l'Olivier au Parlement européen (biographies synoptiques) » [« Oι υποψήφιοι ευρωβουλευτές της «Ελιάς» (συνοπτικά βιογραφικά) »], naftemporiki.gr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Élections européennes: Chatzimarkakis, l'Allemand qui voulait conquérir la Grèce », sur Le Point, (consulté le )
  10. (el) « Arios Pagos : trois partis invalidés pour les élections européennes » [« Αρειος Πάγος: Εκτός ευρωεκλογών τρία κόμματα »], To Víma,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Ministère de l’Intérieur grec

Bibliographie

  • « Grèce : Alexis Tsipras, le deuxième homme », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Alain Salles, « En Grèce, la cure d'austérité fatale aux partis historiques », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Adéa Guillot, « En Grèce, malgré une enquête judiciaire, Aube dorée aborde les élections en force », Le Monde,‎ (lire en ligne)

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