organisations internationales et ont souvent pris la forme de manifestations de la société civile, qui, dans plusieurs cas, étaient différentes de la position officielle des gouvernements.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, condamne l'escalade de la violence : « Tout cela doit cesser. Il faut qu’Israël et le Hamas mettent fin à leurs actes de violence et prennent toutes les mesures nécessaires pour éviter les pertes civiles, qu’ils déclarent immédiatement un cessez-le-feu et qu’ils s’efforcent, dans leurs discours, d’apaiser les passions. Alors seulement, ils pourront engager un dialogue »[1]. Ban Ki-Moon ajoute qu'Israël a le droit de se défendre mais il condamne « le recours à la force excessive ».
L'Union européenne a publié le , sous présidence française, un communiqué[2] dans lequel il est demandé : « un cessez-le-feu immédiat et permanent, une action humanitaire immédiate, l'intensification du processus de paix ». Il est souligné qu'« il n’y a pas de solution militaire au conflit israélo-palestinien, ni à Gaza, ni ailleurs ». Le , commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, Louis Michel, a lancé depuis Gaza une virulente attaque contre le Hamas qui contrôle le territoire, lui imputant une « responsabilité écrasante » dans la guerre et excluant tout dialogue avec un mouvement qualifié de « terroriste »[3].
Amnesty International dénonce « le recours fréquent aux armes au phosphore blanc (...), qui constitue un crime de guerre ». L'ONG « exige que des enquêtes exhaustives, indépendantes et impartiales sur les atteintes au droit international humanitaire et relatif aux droits humains soient entreprises pour enquêter notamment sur les attaques israéliennes disproportionnées ou ayant visé des civils ou des bâtiments civils dans la bande de Gaza, ainsi que sur les tirs de roquettes par les groupes armés palestiniens en direction d’agglomérations israéliennes »[4].
Samuel Kobia, le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises condamne toute forme de violence à Gaza et appelle à la fin immédiate de la violence[5].
Selon la chancelière allemandeAngela Merkel, le Hamas est le seul responsable de l'escalade de la violence à Gaza. Son porte-parole déclare que « le Hamas a rompu unilatéralement le cessez-le-feu, des roquettes ont été tirées continuellement sur des colonies israéliennes et le territoire israélien et il ne fait aucun doute - la chancelière a insisté sur ce point - qu'Israël a le droit légitime de défendre sa population et son territoire[6] ».
Le , Iftekhar Ahmad Chowdhury, conseiller aux affaires étrangères du gouvernement intérimaire de Fakhruddin Ahmed, exprime sa préoccupation face à la situation à Gaza, déplorant l'augmentation du nombre de victimes civiles palestiniennes, et demande à Israël d'arrêter son offensive. Le même jour, au cours d'un entretien avec sept ambassadeurs de pays arabes (Palestine, Égypte, Libye, Maroc, Arabie saoudite, Koweït et Qatar), Sheikh Hasina, future Premier ministre du pays, condamne avec fermeté l'intervention israélienne à Gaza et appelle la communauté internationale à faire pression sur Israël afin de mettre un terme aux violences[7].
La république populaire démocratique de Corée a condamné fermement l'attaque israélienne aérienne sur Gaza. Selon l'agence de presse gouvernementale KCNA[9] : « la république populaire démocratique de Corée dénonce fermement le meurtre par Israël de civils désarmés comme un crime contre l'humanité, une grave provocation contre les Palestiniens et les autres peuples arabes et un défi ouvert au processus de paix au Moyen-Orient », ajoutant que « Israël doit immédiatement cesser toutes ses actions militaires et répondre positivement à la demande des peuples arabes et des autres peuples du monde d'une solution équitable et complète à la question du Proche-Orient ».
Ahmed Aboul Gheit, ministre des Affaires étrangères, accuse Téhéran, le Hezbollah et le Hamas d'avoir cherché la confrontation plutôt que le dialogue au Proche-Orient. « (Ils ont tenté) de faire de la région un champ de bataille dans l'intérêt de l'Iran, qui cherche à jouer ses cartes pour échapper aux pressions occidentales sur le dossier du nucléaire" »[10]
Le président de la République françaiseNicolas Sarkozy s'exprime le par un communiqué[11] : « Le Président de la République exprime sa plus vive préoccupation devant l’escalade de la violence dans le sud d’Israël et dans la bande de Gaza. Il condamne fermement les provocations irresponsables qui ont conduit à cette situation ainsi que l’usage disproportionné de la force. Le Président de la République déplore les importantes pertes civiles et exprime ses condoléances aux victimes innocentes et à leurs familles. Il demande l’arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza, et il appelle les parties à la retenue. Il rappelle qu’il n’existe pas de solution militaire à Gaza et demande l’instauration d’une trêve durable ».
La Mauritanie annonce le la suspension de ses relations avec Israël pour protester contre l'offensive à Gaza, lors d'une réunion de pays arabes et islamiques à Doha[12].
Le , le Ministère des Affaires étrangères népalais publie un communiqué de presse affirmant que « [l]e gouvernement du Népal se préoccupe de l'opération militaire dans la Bande de Gaza qui a entraîné un nombre considérable de victimes, ainsi que des dégâts matériels, pouvant provoquer une catastrophe humanitaire »[13].
Le Qatar annonce le la suspension de ses relations avec Israël pour protester contre l'offensive à Gaza, lors d'une réunion de pays arabes et islamiques à Doha[12].
Le , le Ministère des Affaires étrangères de Saint-Marin publie la déclaration suivante[15] :
« Le gouvernement de Saint-Marin espère qu'une solution rapide sera trouvée afin de garantir la coexistence pacifique des Palestiniens et des Israéliens, qui ont le droit de vivre de manière pacifique sur cette terre. La crise actuelle dans la Bande de Gaza est, malheureusement, le résultat dramatique de la violation de la trêve par le Hamas, suivie d'une riposte israélienne. Nous espérons donc sincèrement que tous les efforts envisageables seront faits aux niveaux national et international afin de réduire autant que possible la violence et le nombre de victimes innocentes, qui ont droit à une paix durable ».
Selon le porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères, « La Suisse a au début condamné les tirs de roquettes par le Hamas sur le sud d'Israël. Elle a aussi condamné la réponse disproportionnée de l'armée israélienne »[16].
Le président de la Tanzanie, Jakaya Kikwete, également président de l'Union africaine, déclare le que « la Tanzanie ne croit pas en une solution militaire au conflit israélo-palestinien, et pense que de telles actions ne parviennent qu'à accroître les tensions dans la région ». Il appelle le Hamas à cesser ses attaques contre Israël, tout en jugeant excessive la riposte israélienne, et en déplorant la mort de civils palestiniens[17].
Le , le ministre tchèque des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg déclare : « Israël a le droit de prendre des mesures militaires contre des attaques venant de lieux où ses civils vivent » et que « aucun dialogue politique n'est possible en raison des attaques du Hamas contre le territoire israélien ». « Cependant, a rajouté M. Schwarzenberg, il est regrettable que les conditions de vie à Gaza soient si mauvaises. Ces conditions doivent être changées de manière à éviter que de jeunes gens ne rejoignent des groupes extrémistes »[18]. M. Schwarzenberg a également condamné l'utilisation par le Hamas de boucliers humains dans des zones fortement peuplées et estimé que cela a élevé le nombre de civils touchés[19]. Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, actuel président du Conseil de l'Union européenne, a assuré le , par la voix de son porte-parole Jiří Potužník, que l'opération d'Israël dans la bande de Gaza est « défensive et non offensive ». La pression de certains membres historiques de l'UE contraint M. Potužník à se rétracter et à présenter ses excuses, ses déclarations ne représentant pas la position de l'UE[20].
Le , le Venezuela réagit officiellement, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères[21] :
« En ces heures tragiques et révoltantes, le peuple du Venezuela exprime son entière solidarité avec l’héroïque peuple palestinien, il partage la douleur qui touche des milliers de familles ayant perdu des êtres chers, et leur tend la main en affirmant que le gouvernement vénézuélien n’aura de cesse de voir sévèrement punis les responsables de ces crimes odieux ». Le Venezuela expulse l’ambassadeur d’Israël, qui expulse en retour l'ambassadeur vénézuelien.
300 tonnes de médicaments, du matériel médical, et de provisions alimentaires[22] ; 170 tonnes de médicaments, de fournitures médicales, de couvertures, de vêtements pour enfants, un générateur pour l'éclairage et le fonctionnement d'un établissement hospitalier entier, provisions alimentaires, lait maternisé[23]
Manifestation contre l'attaque israélienne à l'appel du ministère de l'Intérieur émirati, le . À noter que les Émirats arabes unis n'ont pas de relations diplomatiques avec Israël.
Manifestation d'étudiants, malgré l'interdiction des manifestations de rue depuis , le . Plusieurs personnes sont arrêtées après des violences et dégradations.
Manifestation violente à l'appel du Parti communiste grec contre l'opération israélienne, devant son ambassade, le . Des cocktails Molotov et des pierres sont lancés sur la police, qui réplique par des lancers de gaz lacrymogène.
Manifestation violente de jeunes anarchistes contre l'opération israélienne, devant son ambassade, le . Des cocktails Molotov et des pierres sont lancés sur la police, qui réplique par des lancers de gaz lacrymogène.
Manifestation pro-palestinienne, sous la banderole « Vive la juste lutte du peuple palestinien. Plus jamais de génocide contre la Palestine », devant l'ambassade d'Israël, le .
Selon l'agence gouvernementale Agência Brasil, après avoir marché de la Cathédrale de Brasilia à l'ambassade israélienne, 100 manifestants brûlent un drapeau israélien et délivrent un cahier de doléances à l'ambassade, le .
Manifestation avec immolation de drapeau israélien de musulmans indiens devant la mosquée Tipû Sâhib, le . Son imam, Noorur Rehman Barkati, déclare que « Israël est une nation terroriste. Nous allons incendier leurs représentations diplomatiques dans toute l'Inde ».
Manifestation contre l'attaque israélienne à l'appel du ministère de l'Intérieur émirati, le . À noter que les Émirats arabes unis n'ont pas de relations diplomatiques avec Israël.
Manifestation improvisée après la prière du vendredi, malgré l'interdiction des manifestations de rue depuis , le . Brandissant les drapeaux algérien et palestinien, les manifestants ont brûlé un drapeau israélien.
Manifestation anti-israélienne avec immolation de drapeaux américains et israéliens, le . Un manifestant est arrêté après avoir lancé un cocktail Molotov sur la police.
Manifestation contre l'attaque israélienne à l'appel du ministère de l'Intérieur émirati, le . À noter que les Émirats arabes unis n'ont pas de relations diplomatiques avec Israël.
Manifestation à l'appel de la Irish Palestinian Solidarity Campaign contre les « crimes de guerre » israéliens, le . Un drapeau israélien est brûlé et un manifestant tente de s'immoler.
Manifestation anti-israélienne de musulmans indiens devant le consulat des États-Unis, le . La police empêche l'immolation d'un portrait d'Ehud Olmert.
Cinq manifestations anti-israéliennes[63], dont la principale devant l'ambassade américaine aux cris de « Allah akbar », le . Un drapeau israélien taché de sang est brûlé.
Manifestation anti-israélienne appelant à la réouverture de la frontière Égypte-Bande de Gaza devant la mosquée Al Fatah, organisée par les Frères musulmans, parti interdit. Quarante de ses membres sont arrêtés le .
Manifestation anti-israélienne après la prière du vendredi, à l'appel de la Al Menbar National Islamic Society, branche politique de la Al Eslah Society, proche des Frères musulmans, le .
Manifestation avec immolation de drapeaux américains et israéliens et d'effigies de George W. Bush et Ehud Olmert dans ce village proche de Bakou, le .
Manifestation contre l'attaque israélienne devant son ambassade, le . Des manifestants s'opposent à la police anti-émeutes à coup de lancer de projectiles.
Manifestation non-unitaire du Mouvement de la société pour la paix, proche du Hamas et d'hommes politiques, après la prière du vendredi, malgré l'interdiction des manifestations de rue depuis , le .
Manifestation pro-palestinienne à l'appel du Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, regroupant des associations, dont le MRAP, le PCF, la LCR et des syndicats aux slogans de « Nous sommes tous des Palestiniens » et « Israël assassin », le . Plusieurs drapeaux israéliens ont été brûlés, d'autres ont été détournés en croix gammée, tandis que la police procédait à environ 180 interpellations, à la suite d'incidents[83].
Manifestation anti-israélienne, à l'appel du Parti communiste brésilien et d'organisations étudiantes, avec drapeaux israéliens détournés en croix gammée, le .
Manifestation sporadique avec déploiement de drapeaux algérien et palestinien, après la prière du vendredi, malgré l'interdiction des manifestations de rue depuis , le .
Manifestation à l’appel du Comité de coordination des organisations juives de Belgique de 450 personnes selon la police (1 000 selon les organisateurs) devant l'ambassade d'Iran, le .
Manifestation à l'appel de l'Asociación Mutual Israelita Argentina (AMIA) et plusieurs ONG, appelant « à soutenir Israël mais regrettant les morts innocents », le .
Manifestation en faveur de l'opération militaire israélienne, dénonçant l'utilisation par le Hamas de « boucliers humains », en présence de personnalités politiques de tous bords, dont le maire Jean-Claude Gaudin, le .
Manifestation devant l'ambassade d'Israël, « en soutien à l'ambassade et au peuple d'Israël dans leur réaction de légitime défense, leur disant que nous voulons la paix des deux côtés », le .
Manifestation à l'appel de Amisrael en faveur de l'opération militaire israélienne, clamant que « la guerre n'est pas contre le peuple palestinien, mais contre les terroristes », le .
Manifestation à l'appel de la Organized Jewish Youth, dont le porte-parole déclare « Nous recherchons une coexistence pacifique entre les peuples et les religions et nous leur demandons de nous accepter comme juifs et sionistes », en présence de représentants chrétiens, le .
Marche aux flambeaux pour la paix, en présence de représentants politiques de tous bords, syndicats, associations sportives et associations de défense des droits de l'Homme, le .