Le Liechtenstein, réuni au territoire douanier suisse depuis 1924, est un membre à part entière de l'accord de Schengen et du règlement Dublin II sur l'asile. Monaco a une frontière ouverte avec la France et les normes de l'espace Schengen y sont appliquées comme si le micro-État faisait partie de la France. Saint-Marin et la Cité du Vatican ont une frontière ouverte avec l'Italie, membre de l'espace Schengen. Aucun micro-État ne peut délivrer de visa Schengen. Aucun d'entre eux n'a d'aéroport, mais tous ont un héliport. Monaco est le seul à disposer d'un port maritime de telle sorte qu'arriver depuis un État hors de l'espace Schengen est autorisé à Monaco, mais pas dans les autres micro-États[pas clair].
Monaco fait partie du territoire douanier de l'UE par un accord avec la France, et est administré comme faisant partie de la France[Quoi ?]. Saint-Marin et Andorre sont dans une union douanière avec l'Union. Le Liechtenstein est membre de l'EEE et participe donc au marché intérieur de l'UE et applique certaines normes de l'Union. Tous les micro-États font également partie d'autres organisations telles que le Conseil de l'Europe et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, sauf le Vatican (qui a toutefois le statut d'observateur au Conseil de l'Europe).
L'Andorre, Monaco et Saint-Marin ont tous déclaré leur volonté d'approfondir les relations avec l'UE. Saint-Marin a envisagé de rejoindre l'EEE dans le passé[7],[8], et il y a une discussion active dans le pays sur la présentation d'une demande d'adhésion à l'UE[9].
Avenir des relations
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En , le Conseil européen a donné mandat à la Commission européenne et au SEAE d'entamer les négociations avec Andorre, Monaco et Saint-Marin afin d'élaborer un accord d'association (AA). Les négociations ont débuté en à Bruxelles et ont pour but de formaliser les relations des deux parties dans divers domaines (marché commun européen, coopérations aux politiques de la recherche, de l'environnement ou de l'éducation, etc.) tout en conservant les spécificités de ces micro-États[10].
Résumé
Ce tableau résume les différentes composantes de la législation européenne en vigueur dans les micro-États. Certains territoires des États membres de l'UE ont également un statut particulier dans lesquels les normes européennes s'appliquent à des degrés divers. c'est aussi le cas des États membres de l'Association européenne de libre-échange.
Graham Butler, « The Legal Relations of the European Union with the Republic of San Marino » In : European Foreign Affairs Review (2024)
Graham Butler, « The Legal Relations of the European Union with the Principality of Monaco » In : European Foreign Affairs Review (2023)
Graham Butler, « The Legal Relations of the European Union with the Vatican City State and the Holy See » In : European Foreign Affairs Review (2022)
H. Catudal, « The plight of the Lilliputians: An analysis of five European microstates », Geoforum, , p. 187–204
J.C. Duursma, Fragmentation and the International Relations of Micro-states : Self-determination and Statehood, Cambridge University Press,
T.M. Eccardt, Secrets of the Seven Smallest States of Europe : Andorra, Liechtenstein, Luxembourg, Malta, Monaco, San Marino, and Vatican City, Hippocrene Books,
Tryggvi Thor Herbertsson et Gylfi Zoega, « A Microstate with Scale Economies: The Case of Iceland », Institute of Economic Studies Working Paper, Université d'Islande, vol. W02:10, (lire en ligne)
Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions relations de l’UE avec la Principauté d’Andorre, la Principauté de Monaco et la République de Saint-Marin Options d'intégration plus poussée à l'UE, (lire en ligne)