Cette page recense, en respectant la chronologie, les chansons d'Édith Piaf ayant été publiées sous son nom.
D'abord sous le pseudonyme « La Môme Piaf » (entre novembre 1935 et juin 1937), puis parfois orthographié Édith Piaff, son nom de scène définitif est Édith Piaf.
Cette liste inclut les prises alternatives notables de certaines chansons, les titres restés inédits, mais aussi ceux diffusés à titre posthume, interprétés et connus, ou écrits pour d'autres artistes. En effet, elle a également interprété des chansons en concert, à la radio ou à la télévision qui n'ont jamais été enregistrées en studio.
Entre 1935 et 1963, Édith Piaf aurait enregistré près de 400 chansons et en aurait écrit 87[1]. Concernant les enregistrements qui ont été publiés, ils l'ont été d'abord chez Polydor (entre 1936 et 1945), puis chez Columbia jusqu'à sa mort. À noter que quelques chansons ont été publiées chez DECCA (entre 1947 et 1948), et quelques-unes chez Philips (en 1956). Par ailleurs, Édith Piaf a enregistré des titres en anglais, en allemand et en espagnol.
Chansons enregistrées et publiées de son vivant
Les dates indiquées correspondent à l'année du dépôt des partitions à la SACEM, les enregistrements par Édith Piaf ayant pu être faits plus tard[2]. Les 274 enregistrements ci-dessous ont tous été publiés du vivant d'Édith Piaf.
Accompagnée à l'accordéon par les frères (Jacques et Jean) Médinger, cette chanson est la première enregistrée par « La Môme Piaf », en date du 18 décembre 1935 de 14 à 17h dans le studio 2 de Polydor[4]. Le 5 novembre 1935, une version aurait été enregistrée et publiée en 2003[5].
Créé par Annette Lajon en 1935, L'étranger est d'abord enregistré le 18 décembre 1935, réenregistré le 13 janvier 1936[5] puis pour son émission Édith Piaf chante pour vous seule le 28 novembre 1948. Orchestre Emil Stern, au piano Walter Joseph. Interprété et enregistré en live une dernière fois le 8 février 1961.
Mon apéro
Robert Juel
Robert Malleron
1936
3’42
78 tours
Java enregistrée le 18 décembre 1935 avec l'orchestre Médinger[6].
La Java de Cézigue
Jean Eblinger
René-Paul Groffe
1936
3’05
78 tours
Java enregistrée le 18 décembre 1935 avec l'orchestre Médinger[6].
Enregistrée le 15 janvier 1936[8]. Au piano Walter Joseph.
Reste
Willy Leardy et Jacques Simonot
Pierre Bayle
1936
3’07
78 tours
Cette chanson est enregistrée le 15 janvier 1936[8], avec au piano Walter Joseph. Cette chanson créée par Andrée Turcy est aussi enregistrée par Germaine Denysis[9].
Valse enregistrée le 24 mars 1936 accompagnée par l'orchestre Médinger[10]. La première prise de la chanson est également à distinguer de la version habituelle, diffusée sur disque en majorité[11]. Il s'agit de la version féminisée de Viens-donc valser (partitions éditions Charles Borel-Clerc).
Enregistrée le 24 mars 1936, avec au piano et à la guitare Walter Joseph[12]. Édith Piaf la réenregistre en 1949 pour la radio et l'émission Édith Piaf chante seul pour vous, mais aussi le 4 juin 1946 au cours de l'émission radiophonique Neuf garçons et une fille chantaient. Il s'agit de la chanson préférée de son père, Louis Gassion[13]. Aussi enregistrée par Suzy Solidor.
Enregistrée le 24 mars 1936 avec les frères Médinger. Édith Piaf réenregistre la chanson le 4 juin 1946 au cours de l'émission radiophonique Neuf garçons et une fille chantaient[14]. Originellement enregistrée par Yvonne Darle et créée par Aimée Morin[15].
Chanson écrite en 1891 et aussi surnommée Galop Macabre ou La Mort du Petit Cheval. En 1929, Damia l'enregistre. Enregistrée le 7 mai 1936 avec l'orchestre de Georges Aubanel. Cette chanson n'a été pas rééditée avant 1982[16]. La deuxième prise est indifféremment utilisée dans les pressages du disque[17].
Valse enregistrée le 8 mai 1936 avec l'orchestre Yerry[18].
Il n'est pas distingué
Pierre Maye
Marc Hély
1936
2’53
78 tours
Enregistrée le 8 mai 1936 avec l'orchestre Yerry[18],[19]. Les paroles font référence à la montée du nazisme « Moi, Hitler, j'l'ai dans l'blerre/Et j'peux pas le renifler/Les nazis ont l'air d'oublier/Qu'c'est nous, dans la bagarre/Qu'on les a dérouillés...». Reprise du répertoire de Fréhel.
Chand d'habits
Rose Alfred
Jacques Bourgeat
1936
3'44
78 tours
Enregistrée le 28 octobre 1936[20]. Avec l'orchestre Emil Stern.
La Petite Boutique
Octave Hodeige
Roméo Carlès
1936
3'18
78 tours
Enregistrée le 28 octobre 1936 avec l'orchestre Emil Stern. Cette chanson a été créée par André Claveau[21].
Ce slow a été enregistré une première fois le 28 janvier 1937 (avec chœurs) avec l’orchestre Wal-Berg et Emil Stern au piano, puis le 12 novembre 1937 avec l’Orchestre Jacques Météhen et Pierre Dreyfus au piano[23]. Enregistré aussi par Marie Dubas et par Germaine Sablon.
Marche enregistrée une première fois le 28 janvier 1937 avec l’orchestre Wal-Berg et Emil Stern au piano, accompagné d'un chœur. Aussi enregistrée en live à la Joie de Vivre en 1954, au Carnegie Hall en 1956, à Québec en 1956[26].
Cette Java est reprise du répertoire de La môme Moineau, qu'elle publie en 1936, mais la môme Piaf modifie quelques paroles et l'enregistre le 12 avril 1937[27]. Orchestre dirigé par Wal-Berg[28]. Certains 78 tours sont intitulés Entre Saint-Ouen et Billancourt[29].
Corrèqu' et réguyer
Pierre Maye
Marc Hely
1936
3’03
78 tours
Valse enregistrée le 12 avril 1937. Orchestre dirigé par Wal-Berg[30]. Certaines partitions portent la mention Édith Piaff[31].
Enregistrée le 24 juin 1937 et accompagnée par l’orchestre Météhen[34], cette chanson raconte l'histoire de l'assassinat de Louis Leplée. Certaines partitions prennent le sous-titre Petite histoire à l'usage des gangsters[35]. Aussi enregistrée en live à Québec en 1956[26].
Enregistrée le 24 juin 1937. Accompagnée par l’orchestre Météhen[36]. Interprétée et enregistrée en live une nouvelle fois le 28 décembre 1960. Aussi enregistrée par Renée Dyane.
Enregistré le 24 juin 1937. Accompagnée par l’orchestre Météhen[34]. Réenregistrée en 1947 dans l'émission Neuf garçons et une fille chantaient. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS, et à Québec en 1956[26].
Enregistrée le 12 novembre 1937, accompagnée par l’orchestre Météhen et Pierre Dorsay au piano[37]. Il pourrait s'agir d'une dénonciation du fascisme[38]. Aussi enregistrée par Damia.
Valse enregistrée le 16 novembre 1937, puis une seconde fois le 3 octobre 1938[32]. Accompagnée par l’orchestre de Jacques Météhen[40] et la voix de Raymond Asso.
Cette valse a été déposée à la SACEM le 6 août 1938 sans compositeur[43]. Enregistrée le 3 octobre 1938, accompagnée par l’orchestre Jacques Météhen et Louis Maîtrier au piano[42]. Aussi enregistrée par Germaine Sablon et Irène Hilda.
La chanson a été déposée le 9 mars 1939 à la SACEM[44]. Enregistrée le 31 mai 1939 avec Jacques Météhen et son orchestre. Il intervient vocalement pour la dernière phrase[45]. Aussi enregistré par Lucienne Delyle.
Valse enregistrée le 31 mai 1939, avec Jacques Météhen et son orchestre[47]. Accompagnée d'un ensemble vocal. Également enregistrée à Lausanne en 1947, pour l'émission La Joie de Vivre en 1954, au Carnegie Hall en 1957 et lors d'émissions du Ed Sullivan Show. Aussi enregistré par Lucienne Delyle et par Jean Sablon.
Valse enregistrée le 20 mars 1940 avec l'orchestre de Jacques Météhen[49]. Cette chanson a été créée par Germaine Sablon[50]. Enregistrée par Renée Lebas.
Valse enregistrée avec l'orchestre Wal-Berg le 27 mai 1940[51], avec l'accordéoniste (non crédité) Gus Viseur[52]. Cette valse a été déposée le 27 novembre 1941 à la SACEM[53]. Reprise par Renée Lebas et Annette Lajon.
Valse enregistrée le 27 mai 1940. Cette première version a été enregistrée avec l'orchestre de Wal-Berg, avec Albert Lasry au piano[51](pour la seconde version, voir 1945). Chanson créée par Suzy Solidor.
Marche enregistrée le 27 mai 1941. Avec Jacques Météhen et son orchestre[55], et Louiguy au piano. Cette chanson aurait pu être créée pour le film Montmartre-sur-Seine, en témoignent les partitions des éditions Paul Beuscher[56].
Valse enregistrée le 27 mai 1941. Avec l'orchestre de Jacques Météhen[57], un ensemble vocal et Louiguy au piano. Les paroles ont été déposées le 19 mai 1941 par Marguerite Monnot[58]. Enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS. Aussi enregistré par Mona Goya sur le même arrangement.
Blues. Du film Montmartre-sur-Seine. Enregistrée le 27 mai 1941. Avec l'orchestre de Jacques Météhen et Louiguy au piano. La chanson a été déposée le 19 mai 1941 par Marguerite Monnot à la SACEM et catégorisée slow[58]. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS.
Valse enregistrée le 25 novembre 1941. Du film Montmartre-sur-Seine, il s'agit d'un réarrangement de la chanson Y en a un de trop. Orchestre de Johny Uvergolts. Enregistrée par Damia.
Valse enregistrée le 25 novembre 1941 avec l'orchestre de Johny Uvergolts, puis le 18 février 1943 avec l'orchestre de Paul Durand. Du film Montmartre-sur-Seine. Aussi enregistrée par Damia. Cette chanson a été reprise dans le film Il faut sauver le soldat Ryan.
Slow-fox enregistré le 15 décembre 1942 avec l’orchestre de Claude Normand, accompagné par Yvon Jeanclaude et un trio vocal féminin[60]. Publié une nouvelle fois en juin 1944[61]. Repris par Patachou et Léo Marjane.
Slow enregistré le 11 décembre 1942 avec l'orchestre de Claude Normand et son ensemble « Chez Carrère ». Accompagné par Yvon Jeanclaude et un trio vocal féminin[62]. Enregistré quatre fois, sans compter les différentes interprétations radiophoniques[63]. Cette chanson a été écrite pour Jeanne Héricart.
Enregistrée en février 1943 avec Paul Durand et son orchestre[64]. Cette chanson décrit la rivalité amoureuse qui a existé entre Henri Contet et Yvon Jeanclaude[65]. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS.
Slow enregistré avec l’orchestre de Guy Luypaerts le 25 juin 1943[66]. Plusieurs enregistrements et prises de la chanson existent. (Voir Monsieur Saint-Pierre (prises inédites))
Enregistrée le 27 janvier 1944 avec l'orchestre de Guy Luypaerts avec Georges Bartholé au piano[67]. Chanson créée par Christiane Nérée, aussi enregistrée par Barbara.
Valse enregistrée le 27 janvier 1944 avec l'orchestre de Guy Luypaerts et Georges Bartholé au piano[68]. Aussi enregistrée en 1946 à la RTS durant l'émission Entrée Libre.
Enregistrée le 27 janvier 1944 avec l'orchestre de Guy Luypaerts et Georges Bartholé au piano[68]. Cette chanson est qualifiée comme un « succès » d'Édith Piaf sur les partitions.
Il s'agit d'une valse d'Édith Piaf, qu'elle désigne par son « indicatif »[72],[71]. Enregistrée le 4 juillet 1944 avec l’orchestre de Guy Luypaerts, elle chante « p't'être que j'suis pas jolie jolie », au lieu de « enfin je l'ai mon éclaircie », comme indiqué sur les partitions Paul Beuscher. (Voir(prises en live))
Valse enregistrée le 26 juin 1944 avec l'orchestre de Guy Luypaerts[73]. Cette chanson a été enregistrée par Renée Lebas, Georgette Plana et Fabia Gringor[74].
Valse enregistrée le 14 mai 1944 avec l’orchestre de Guy Luypaerts[76]. Édith Piaf l'a également enregistrée durant son émission Édith Piaf chante pour vous seul (publié en 2013). Aussi chantée par Anny Flore.
Valse enregistrée le 7 février 1947 à Bruxelles pour le label Decca Records. Orchestre dirigé par Raymond Legrand, avec au piano Robert Chauvigny. Édith Piaf l'a interprétée en live à la RTS en 1946 et pendant son émission Neuf Garçons une fille chantaient le 31 mai 1946[78].
Cette nouvelle version de la chanson Escale (voir 1940) a été enregistrée avec l'orchestre de Guy Luypaerts le 27 juin 1945 avec un ensemble de choristes[79]. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS et au Carnegie Hall en 1956.
Slow-fox enregistré le 4 janvier 1947 avec l'orchestre de Guy Luypaerts[80]. L'orchestre a été dirigé par Robert Chauvigny après 1948. Paroles déposées le 4 novembre 1945[81]. Du film Neuf Garçons, un cœur.
Slow-fox interprété dans le film Neuf Garçons, un cœur. Chanté pour la première fois le 31 mai 1946 pendant l'émission Neuf Garçons une fille chantaient par Édith Piaf et les Compagnons de la Chanson. Réenregistré une dernière fois le 1er mars 1961.
Valse enregistrée le 12 octobre 1946 avec l'orchestre de Guy Luypaerts[82]. Aussi enregistrée en live à la RTS en 1947 et en 1949 au Copacabana Club. Fait partie du Pot-Pourri publié en 1947 sur 78 tours par Columbia, avec Le Petit Homme, Un refrain courait dans la rue et Qu'as-tu fait John ?
Valse enregistrée le 11 octobre 1946 avec l'orchestre de Guy Luypaerts[82]. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS et à Québec en 1956[26]. Fait partie du Pot-Pourri publié en 1947 sur 78 tours par Columbia, avec J'm'en fous pas mal, Un refrain courait dans la rue et Qu'as-tu fait John ?
Enregistré le 26 juin 1946[85]. Édith Piaf et les Compagnons de la Chansons l'interprètent pour la première fois pendant l'émission Neuf Garçons et une fille chantaient le 4 juin 1946. Arrangements de Marc Herrand.
Du film Étoile sans lumière. Valse enregistrée avec l'orchestre dirigé par Robert Chauvigny le 8 octobre 1947[88]. Aussi interprétée pour l'émission La Joie de Vivre en 1954[89]. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS, et en 1956 et en 1957 au Carnegie Hall.
Valse enregistrée le 7 janvier 1947 avec l'orchestre de Guy Luypaerts[80]. Du film Neuf Garçons, un cœur. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS. Fait partie du Pot-Pourri publié en 1947 sur 78 tours par Columbia, avec J'm'en fous pas mal, Un Petit Homme et Qu'as-tu fait John ?
Du film Neuf Garçons, un cœur. Valse enregistrée le 7 octobre 1946 avec Marc Bonel[90],[91]. Une autre prise, le 21 juillet 1948, a été publiée en 2015. Aussi enregistrée en live au Carnegie Hall en 1956.
Enregistrée début février 1947 à Bruxelles pour le label Decca Records. Orchestre dirigé par Raymond Legrand, avec au piano Robert Chauvigny[94]. Enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS. Édith Piaf aurait pu avoir interprété la chanson en 1949 aux États-Unis sous le titre If you were to leave[95]. Aussi chantée par Josette Bouvray, enregistrée par Jacqueline François et par Vera Lynn en anglais sous le titre If you go.
Valse enregistrée le 10 février 1947 à Bruxelles pour le label Decca Records. Orchestre dirigé par Raymond Legrand, avec au piano Robert Chauvigny[92]. Aussi enregistrée en live à Lausanne en 1947 pour la RTS, et Édith Piaf l'interprète également durant son émission Neuf Garçons un cœur le 31 mai 1946.
Valse enregistrée le 13 juin 1948 sous la direction de Robert Chauvigny[96]. Aussi enregistrée au Copacabana Club en 1949, au Carnegie Hall et à Québec en 1956[26]. Aussi intitulée T'as pas profité de ta chance. Interprétée par Daniel Balavoine en hommage[97].
Valse enregistrée le 12 juin 1948. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny et accompagné par les chœurs Raymond Saint-Paul[98]. Chanté au Carnegie Hall en 1956. Reprise par Patachou.
Slow-fox enregistré à l'origine le 15 juin 1948 pour Decca, mais jamais publié[100]. Une seconde version a été enregistrée le 19 juillet 1948 sous la direction de Robert Chauvigny[101]. Cette version a été labélisée par Columbia. Aussi enregistré par Les Compagnons de La Chanson.
Valse enregistrée le 9 février 1949 sous la direction de Robert Chauvigny[103], accompagnée par les chœurs Raymond Saint-Paul et Marc Bonel à l'accordéon[104]. Aussi enregistrée au Copacabana Club en 1949.
Slow enregistré le 9 février 1949 sous la direction de Robert Chauvigny[105]. Aussi enregistré au Copacabana Club en 1949. Aussi enregistré par Jacqueline François.
Slow-fox enregistré le 21 juillet 1949. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny[106]. Aussi, Édith Piaf a lu le poème à la radio durant son émission Édith Piaf chante pour vous seul. L'enregistrement a été publié en 2013.
Le Prisonnier de la tour (Si le roi savait ça, Isabelle)
Slow enregistré le 1er février 1949 sous la direction de Robert Chauvigny et avec les chœurs Raymond Saint-Paul[103]. Arrangement de René Beaux. Aussi enregistré en live au Copacabana Club le 30 juin 1949.
Slow-fox enregistré sous la direction de Robert Chauvigny avec les chœurs Raymond Saint Paul[108]. Du film Paris chante toujours. Enregistré le 2 mai 1950. La chanson est déposée à la SACEM le 28 juillet 1949[109]. Aussi enregistré par Jacqueline François. Enregistré en live à l'Olympia en 1955, 1956,1958 puis en 1960, aussi enregistrée en live en 1956 à Québec[26]. Interprété et enregistré pour la dernière fois en live le 20 décembre 1960 à Chaumont.
La chanson a été déposée le 14 décembre 1949 à la SACEM[110]. Enregistrée le 20 juin 1950. Orchestre sous la direction de Robert Chauvigny. Cette chanson est reprise dès 1950 en anglais sous le nom (Ah, the Apple Trees) When the World Was Young par Bing Crosby, Julie London, Nat King Cole, Aretha Franklin et Bob Dylan.
Valse enregistrée le 20 juin 1950 avec l'orchestre sous la direction de Robert Chauvigny. Aussi enregistrée par Renée Lebas, Evelyne Dorat, Anny Gould et Marie-Laurence.
Slow enregistré le 7 juillet 1950. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny. Reprise par Damia et Maria Vincent[114]. Les partitions indiquent à tort un enregistrement "Pathé".
Enregistrée le 1, 2 ou 4 décembre 1950 avec l'orchestre de Robert Chauvigny et des chœurs[118]. Voir les versions live de 1950 (chansons ou prises alternatives parues à titre posthume).
Valse enregistrée le 20 juin 1950 sous la direction de Robert Chauvigny[114]. Également enregistrée au Carnegie Hall en 1957[119]. Aussi enregistrée par Paul Péri.
Valse enregistrée le 10 juillet 1950 avec les chœurs Raymond Saint-Paul, sous la direction de Robert Chauvigny[120]. Il s'agirait d'une des seules chansons qu'elle n'aurait pas chantée en français.
Slow-fox enregistré le 8 juillet 1950[32]. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny[122]. Une autre prise de la chanson a été publiée sans mention par Philips en 1956[123].
'Cause I love you (Du matin jusqu'au soir, en anglais)
Avec les chœurs Raymond Saint-Paul et l'orchestre de Robert Chauvigny[130]. Enregistrée deux fois le 8 novembre 1951[131]. L'autre prise, découverte en 2015, semble avoir été publiée mais ne porte pas la mention le précisant[132]. Aussi enregistrée durant l'émission télévision The Ed Sullivan Show le 21 septembre 1952. Aussi enregistrée par Jacqueline François.
Enregistrée le 28 juin 1952[32]. Du film Boum sur Paris. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny[141]. La chanson a été censurée à la radio française à cause de son registre trop sexuel. Pourtant enregistrée à la radio en 1952[142]. Interprétée aussi au Carnegie Hall et à Québec en 1956[26], ainsi qu'à l'Olympia en 1955.
Valse chantée. Cette chanson a reçu le Prix de l'Académie du Disque français. En 2003, cette chanson a été réorchestrée[104]. Les paroles et la mélodie de cette valse sont déposées en janvier 1952 à la SACEM[143]. Aussi enregistrée par Vera Lynn et Jacqueline François. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1955 et à Québec en 1956[26].
Enregistrée le 17 février 1954 sous la direction de Robert Chauvigny[149]. Une autre prise existe et date de 1953 publiée par l'INA[150]. Chœurs Marguerite Murcier. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1955, au Carnegie Hall en 1957 et à Québec en 1956[26].
Charleston (ou fox) enregistré le 16 février 1954 (ou le 24 décembre 1953) sous la direction de Robert Chauvigny[149]. Connue à l'étranger sous le titre The Poor People of Paris en anglais. Aussi enregistré en live à l'Olympia en 1955, au Carnegie Hall et en 1956 à Québec[26]. Aussi enregistré par Yves Montand.
Cette valse est enregistrée le 29 octobre 1954 avec l'orchestre de Robert Chauvigny[151]. Aussi enregistré en live à l'Olympia en 1955 et à Québec en 1956[26].
Retour
Joe Heyne et Georges Manet
Jean-Marie
1954
2’47
78 tours
Slow-fox enregistré le 25 novembre 1954[152]. Arrangement de Marc Herrand. Aussi enregistré par Tino Rossi et par Raymond Girerd.
Enregistrée le 21 octobre 1954 sous la direction de Robert Chauvigny[133]. Puis réenregistrée le 25 novembre 1954[152]. Également enregistrée en live à l'Olympia en 1955. Aussi enregistré par Yves Montand et par André Claveau.
Cette version est enregistrée à l'Olympia en 1955 sous la direction d'orchestre de Robert Chauvigny[155] (pour la première version, voir 1940). Ce titre, devenu un classique, est l'unique de son répertoire d'avant-guerre qu'elle conservera tout au long de sa carrière[51]. Aussi interprété pour l'émission La Joie de Vivre en 1954, et au Carnegie Hall en 1956.
Enregistrée le 28 octobre 1955 avec l'orchestre de Robert Chauvigny. La version 78 tours semble être l'un des derniers connus d'Édith Piaf[156]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1955, et à Québec en 1956[26].
Orchestre dirigé par Robert Chauvigny le 27 janvier 1955[134]. La chanson a été produite par les éditions Salabert en 1946[159]. Chanson inspirée du ballet Les Forains de Henri Sauguet[160].
Enregistrée le 27 décembre 1955 avec l'orchestre de Robert Chauvigny[134]. Enregistrée dans les studios Capitol de New-York et labellisée par Pathé-Marconi France en février 1956[134].
Enregistrée le 27 juin 1956 puis le 4 juillet 1956 avec l'orchestre de Robert Chauvigny[134]. Aussi enregistrée en live en 1956 à l'Olympia et à Québec[26].
Il s'agit d'une valse musette enregistrée le 27 décembre 1955 dans les studios Capitol de New-York et "labellisée" par Pathé-Marconi France en février 1956[134]. Orchestre de Robert Chauvigny[134]. Aussi enregistré en live en 1956 à l'Olympia et à Québec la même année[26].
Enregistrée dans les studios Capitol de New-York et "labellisée" par Pathé-Marconi France le 3 janvier 1956[134]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1956 et en 1958, ainsi qu'au Carnegie Hall en 1956 et en 1957, et à Québec en 1956[158].
Enregistrée le 25 novembre 1957. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny[162]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1958 et au Carnegie Hall en 1957[158].
Enregistrée le 27 mars 1958 (publiée avec le 45 tours de Fais-comme si), puis une seconde fois le 3 juillet 1958 sous la direction de Robert Chauvigny[134]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1958[158].
Fox enregistré à New-York le 5 août 1959 avec l'orchestre de Robert Chauvigny[134]. Aussi enregistré en live à Nimègue en 1962 et durant l'émission The Ed Sullivan Show en 1959.
Orchestre de Robert Chauvigny[171]. Enregistrée le 2 mars 1961. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1961 et en live le 20 décembre 1960 à Chaumont.
Enregistrée le 15 décembre 1960 avec l'orchestre de Robert Chauvigny accompagné par Dany Kane à l'harmonica[134]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1961.
Valse enregistrée au récital de décembre 1960 à l'Olympia. Orchestre sous la direction de Jacques Lesage, avec Marc Bonel (accordéon), Jacques Liébrard (guitare), Dany Kane (harmonica)[134] Aussi enregistrée en live le 20 décembre 1960 à Chaumont.
Valse enregistrée le 22 décembre 1960. Orchestre de Robert Chauvigny[171]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1961 et en live le 20 décembre 1960 à Chaumont. Chanson créée par Lucienne Delyle.
Java enregistrée le 24 novembre 1960 avec l'orchestre de Robert Chauvigny[134]. Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1961 et en live le 20 décembre 1960 à Chaumont.
Enregistrée le 22 décembre 1960 avec l'orchestre de Robert Chauvigny, accompagné par des chœurs[134]. Enregistrée le 12 décembre puis publiée de manière inédite sur 45 tours (7 XLA 7402). Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1961 et le 20 décembre 1960 à Chaumont. Aussi enregistrée par Franck Pourcel et son orchestre.
Fox-trot enregistré le 25 janvier 1961 avec l'orchestre de Robert Chauvigny[134]. Lors de son tour de chant à l'Olympia en 1961, elle se trompe de paroles et se reprend et dit « Remarquez, je me suis déjà trompé hier. Il faut que je me guérisse de cela, sinon je ne la chanterai jamais. Allez, je recommence »[176].
Exodus
Marnay
Ernest Gold
1961
3'28
45 tours
Du film Exodus[134]. Enregistrée le 3 février 1961 avec l'orchestre de Robert Chauvigny.
Enregistrée le 2 mars 1961 avec l'orchestre de Jean Leccia[134]. Parfois noté Faut pas qu'il s'aperçoive. Interprétée le 5 janvier 1959 dans l'émission La Joie de Vivre.
Orchestre dirigé par Robert Chauvigny[177]. Barcarolle enregistrée le 4 mai 1961. Déposée à la SACEM le 31 mai 1961 sous le nom La chanson des amants. Aussi enregistrée en live le 22 mars 1961.
Enregistrée le 2 mars 1961 avec l'orchestre de Jean Leccia[178] Aussi enregistrée en live à l'Olympia en 1962[119], ainsi qu'en live à Nimègue en 1962.
Enregistrée le 3 septembre 1962[32]. Orchestre dirigé par Jean Leccia[182]. Enregistrée pour la première fois à la télévision française le 23 juillet 1962 pour l'émission L’École des vedettes. Aussi enregistrée en live à Nimègue en 1962.
Il s'agit de la dernière chanson écrite par Édith Piaf. Orchestre de Noël Commaret[119]. Enregistrée le 14 décembre 1962. Aussi enregistrée en live à Nimègue en 1962 et à Bobino en 1963.
Fox enregistré le 14 décembre 1962. Aussi enregistré en live à Bobino le 21 février 1963. Orchestre de Noël Commaret[119]. Aussi enregistré en live à Nimègue en 1962.
Enregistrée en studio le 18 février 1963. Aussi enregistrée en live à Bobino le 21 février 1963. Orchestre de Noël Commaret[119].
Chansons ou prises alternatives parues à titre posthume
Des chansons connues pour avoir été interprétées par Édith Piaf lors d’une apparition à la télévision, à la radio, en concert, dans un film ou par l'intermédiaire de partitions, sont listées ci-dessous. À ces chansons s'ajoutent les enregistrements studio et les prises alternatives de certaines chansons publiées à titre posthume. En effet, Édith Piaf a parfois enregistré plusieurs prises d'une même chanson. Seule une seule des prises a été retenue à l'époque, mais certaines ont été publiées à titre posthume et sont donc à distinguer des versions commercialisées à l'époque.
La première prise de Mon légionnaire, enregistrée le 28 janvier 1937 avec l'orchestre de Jacques Météhen et Pierre Dreyfus au piano, a été publiée en 2001[190]. Une version alternative a également été enregistrée le 12 novembre 1937 et publiée à titre posthume.
Le Fanion de la Légion a été enregistrée une seconde fois le 12 novembre 1937 (puis une troisième fois le 15 mars 1938) avec l’Orchestre Jacques Météhen et Pierre Dreyfus au piano[23]. La version studio a été publiée en 2001[190].
Chand d'habits (prise n°1)
Rose Alfred
Jacques Bourgeat
3'44
1936
Matrice de l'enregistrement
La première prise (non retenue à l'époque) de cette chanson a été publiée par Polydor en 2003[185].
Acétate (disque d'environ 10") enregistré chez Marie Dubas au 104 boulevard de Courcelles en juin 1938 avec Raymond Asso au piano. Cette chanson a été publiée en 1973 par Polygram[195]. Cette chanson a été reprise du répertoire de Maurice Chevalier.
Le Fanion de la Légion a été enregistré à l'Européen en 1938. L'enregistrement a été publiée en 1993 par l'INA[196]. Il s'agit du premier enregistrement en live d'Édith Piaf.
Browning a été enregistré à l'Européen en 1938. L'enregistrement a été publiée en 1993 par l'INA[196]. Il s'agit du premier enregistrement en live d'Édith Piaf. Elle remplace l'avant-dernière phrase « Et puis quelqu'un dans le silence / A dit "Maint'nant j'ai d'l'expérience" par "Et puis quelqu'un dans le silence / A dit "Maint'nant à quoi qu'tu penses" / Browning, Browning //Il pens' plus rien puisqu'il est mort / Tu parlais trop ... ben t'as eu tort ».
Madeleine qu'avait du cœur a été enregistré à l'Européen en 1938. L'enregistrement a été publiée en 1993 par l'INA[196]. Il s'agit du premier enregistrement en live d'Édith Piaf.
Madeleine qu'avait du cœur (prises n°1 et n°2)[197]
Valse enregistrée le 20 mai 1940. Première chanson écrite par Édith Piaf. Avec l'orchestre de Jacques Météhen[200]. Cette chanson a été publiée en 1973 par Philipps pour la première fois. Cette chanson aurait d'abord été offerte à Line Viala[202].
Enregistré le 5 avril 1940 avec Gus viseur[203]. Michel Emer change le titre La fille de joie est triste pour l'Accordéoniste le 27 novembre 1941 à la SACEM[204]. Découverte en 2003 à la BNF.
C'est la moindre des choses (prise n°4 et prise n°1)
Enregistrées le 18 mars 1940 avec l'orchestre de Jacques Météhen[49]. Il s'agit de la quatrième prise de la chanson (non retenue à l'époque), publiée en 1993 par Chansophone[205]. La première prise a été publiée en 2003 par Polydor[185].
La prise n°1 est enregistrée le 13 novembre 1942. La prise n°2 est alternative, enregistrée le 1er décembre 1942, sans chœurs, publiée par Polydor en 2003[185].
Enregistrée entre août et septembre 1941, ce blues a été publié (tout seul) en 1973 par Polygram[195]. Avec l'orchestre de Johny Uvergolts. Elle est directement extraite du film Montmartre-sur-Seine et semble aussi avoir été enregistrée avec l'orchestre Jazz de Paris de Alix Combelle[207]. Créée par Paul Meurisse.
Enregistrée le 14 décembre 1941, la chanson a été publiée par la Radio Télévision Suisse Romande en 1988[208]. Accompagné par Norbert Glanzberg au piano. Valse reprise du répertoire de Lucienne Delyle.
La première et la troisième prise (non retenue à l'époque) sont publiées par Polydor en 2003. La première est enregistrée le 1er décembre 1943 et la troisième le 21 janvier 1943[185].
Créée pour le film Montmartre-sur-Seine[210], cette chanson est découverte en 2003 à la Bibliothèque Nationale de France (BNF)[211]. Les paroles ont été déposées le 19 mai 1941 par Marguerite Monnot[58]. Il s'agit d'une valse enregistrée le 12 janvier 1943[212]. Le disque porte les mentions : « Echantillon invendable »et « Rapport de l'usine »[213]. Accompagné par Paul Durand et son orchestre et arrangé par Claude Normand[62].
Enregistrée le 14 avril 1943, cette chanson est découverte en 2003 à la Bibliothèque Nationale de France (BNF)[214]. Le premier couplet est directement inspiré de la chanson A travers les barreaux de l'escalier de Mistinguett.
Valse enregistrée le 8 janvier 1943. Cette chanson est découverte en 2003 à la Bibliothèque Nationale de France (BNF)[215]. Accompagné par Paul Durand et son orchestre. Arrangé par Claude Normand (partitions édition Salabert Paris)[216].
Ses Mains
Jacqueline Batell
René Bacley
3'18
1943
Matrice de l'enregistrement
Produite par Salabert en 1941 et programmée pour être enregistrée le 21 mars 1941[183], cette chanson a été enregistrée le 12 janvier 1943 pour la troisième fois (la matrice de la dernière prise n'a jamais été retrouvée). Elle est découverte en 2003 à la Bibliothèque Nationale de France[217]. Le disque porte les mentions : « Echantillon invendable » et « Rapport de l'usine »[213] Accompagné par Paul Durand et son orchestre et arrangé par Claude Normand[62]. Enregistré par Dany Dauberson et par Renée Lebas en 1949 sur disque Pacific[218].
Enregistrée cinq fois entre 1943 et 1945, quelques prises (non retenues à l'époque) ont été publiées à titre posthume. Une seule des cinq est accompagnée d'un chœur.
La deuxième prise ainsi qu'une prise alternative (au rythme et à l'orchestration différente) sont publiées pour la première fois par Polydor en 2003. La deuxième prise provient de l'enregistrement du 15 ou du 12 décembre 1942. La prise alternative est enregistrée le 27 juin 1945 avec l'orchestre de Guy Luypaerts[62].
Accompagnée de chœurs et enregistrée à la RTS le 21 octobre 1945, durant la pièce de théâtre La Goualeuse, de Gaston Marot et Halévy. Édith Piaf y joue aux côtés de Robert Dalban, Suzanne Delvé, Pierre Amiot, Yvonne Godeau, Jacques Rémy, Hiéronimus, Raymonde Vernet et Gaston Séverin. Ces enregistrements sont publiés en 1999 par l'INA et la RTS[226].
Adapté et traduit par Paul Ganne et Louis Houzeau. Cette chanson a été redécouverte en 1993[228]. Elle a été interprétée à la radio pour l'émission Neuf garçons et une fille chantaient le 4 juin 1946 avec Robert Chauvigny au piano[229].
Cette chanson est reprise du répertoire de Marie Dubas et redécouverte en 1993[228]. Elle a été interprétée à la radio pour l'émission Neuf garçons et une fille chantaient le 4 juin 1946 avec Robert Chauvigny au piano.
L'interprétation d'Édith Piaf, le 8 mars 1946[185], a été publiée par la Radio Télévision Suisse Romande en 1988[208]. Elle y présente la chanson, débute l'interprétation mais se trompe dans les paroles. L'interprétation diffusée généralement ne prend que l'interprétation non-interrompue. Elle a été reprise par Zaz en 2011.
Enregistré le 9 octobre 1946, ce titre demeure longtemps inédit et oublié ; redécouvert en 2015, il est diffusé pour la première fois en 2017[232]. Arrangements par Marc Herrand et Louis Siebard.
Enregistré le 12 janvier 1945 ; aussi enregistré en live le 3 octobre 1946 à la RTS. L'arrangement a été réalisé par Marc Herrand. Fred Mella est soliste, accompagné par Les Compagnons de la chanson et Édith Piaf en contre-chant. Publié en 1998[185].
Prises en live à la RTS en 1946 puis 1947 avec Marc Bonel à l'accordéon et Robert Chauvigny au piano. L'orchestration est également différente. Deuxième prise live durant son émission Neuf Garçons un cœur le 31 mai 1946. Toutes trois ont été publiées en 1993. Ces versions sont plus longues que la version de studio, puisqu'elle y ajoute un couplet.
Un homme comme les autres (prises alternatives)[233]
Édith Piaf l'a interprété deux fois pendant son émission Neuf Garçons et une fille chantaient, dont une fois le 6 janvier 1947 et une fois en février 1947[92],[236]. Publiée en 1993. Aucun enregistrement studio.
Enregistrement, du 6 janvier 1947, retrouvé sur la Radio-Suisse Romande et publié en 1993[237]. La matrice d'origine (du 9 février 1943) aurait été détruite ou perdue[62]. La chanson a aussi été produite en 1942 par les éditions R. Salvet et les partitions mentionnent à tort un enregistrement chez DECA[sic].
Enregistré le 6 octobre 1947 avec l'orchestre de Marius Coste[134], Édith Piaf l'a également enregistré en live à Lausanne le 9 mars 1946, au Copacabana Club en 1949[238] et à Québec en 1956[26]. Cette chanson traite d'un lynchage d'un homme noir « Dans le cœur de la Louisiane »[239]. S'il n'existe pas d'explication ou de précision quant au registre engagé ou réaliste de cette chanson, elle n'a jamais chanté cette chanson aux États-Unis. Celle-ci a été publiée en 1973[240]. Fait partie du Pot-Pourri publié en 1947 sur 78 tours par Columbia, avec J'm'en fous pas mal, Un Petit Homme et Un refrain courait dans la rue.
Chanson interprétée en wallon liégeois[242]. Édith Piaf aurait qualifié cette chanson de la plus belle jamais écrite le 30 novembre 1962[243]. Dévoilée en 2003.
En juin 1949, Édith Piaf interprète la première version anglaise de La Vie en Rose en live au Copacabana Club en 1949, qu'elle a écrite en 1947 pour Buddy Clark. Cette version est publiée en 1993.
Il s'agit d'un enregistrement réalisé à la radio américaine pour le programme "The Big Show" le 24 décembre 1950. Durant cette émission, elle chante aussi un vers de la chanson Till we meet again[245].
Cette chanson a été écrite en 1936 et créée en 1942 sur la scène de l'ABC par Édith Piaf[246]. Édith Piaf l'a enregistrée le 24 novembre 1956 en live à Québec[247]. Elle a été publiée en 2003[185].
If you love me, (really love me) (Hymne à l'amour en anglais, 2de version)
Enregistré le 11 juillet 1956. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny et accompagné par les chœurs Marguerite Murcier[134]. Interprété au Carnegie Hall en 1956 et 1957, il aurait d'abord été publié en 1964 aux États-Unis[122].
Valse enregistrée le 11 juillet 1956 en studio. Orchestre dirigé par Robert Chauvigny[134]. Chanson publiée en 1975 aux États-Unis par Capitol-Angel[122]. Enregistrée également au Carnegie Hall en 1956 et 1957.
Enregistré au Carnegie Hall de 1956 avec les couplets inversés, par rapport à la version de 1950. Publié pour la première fois en 1977[248]. Édith Piaf enregistre aussi cette chanson dans l'émission The Big Show le 24 décembre 1950[249]. Durant cette émission, elle chante aussi un vers de la chanson Till we meet again[245].
A Merry Go Round (Je n'en connais pas la fin, en anglais, 2de version)
Orchestre de Robert Chauvigny, enregistré au Carnegie Hall le 13 janvier 1957[250]. Publié pour la première fois en 1977[248]. Parfois nommé Every boy sing a Song.
Édith Piaf créé en 1960 la comédie-ballet La Voix, dans laquelle elle interprète trois chansons, qu'elle enregistre depuis chez elle depuis un magnétophone amateur. La réalisation de la comédie-ballet ne se fera pas de son vivant, mais en 1966 cet enregistrement est dévoilé à la télévision[252].
Édith Piaf créé en 1960 la comédie-ballet La Voix, dans laquelle elle interprète trois chansons, qu'elle enregistre depuis chez elle depuis un magnétophone amateur. La réalisation de la comédie-ballet ne se fera pas de son vivant, mais en 1966 cet enregistrement est dévoilé à la télévision[252].
Le Métro de Paris
Claude Léveillée
Michel Rivgauche
1'36
1960
Acétate
Édith Piaf créé en 1960 la comédie-ballet La Voix, dans laquelle elle interprète trois chansons, qu'elle enregistre depuis chez elle depuis un magnétophone amateur. La réalisation de la comédie-ballet ne se fera pas de son vivant, mais en 1966 cet enregistrement est dévoilé à la télévision[252].
Enregistré chez Édith Piaf le 8 mars 1961 pour l'émission Édith Piaf et ses Amis d'Europe 1[257] et publié en 1993. Aussi enregistré en live à la Joie de Vivre en 1954[255]. Il s'agit d'une chanson de 1925 créée par Emma Liébel mais aussi interprétée par Line Marsa.
Écrit par Théo Sarapo. Orchestre de Noël Cammaret[260]. Cette version avec Édith Piaf en contre chant a été publiée en 1983. La version originale n'incluait que Théo Sarapo.
Cette chanson est la dernière enregistrée (en une seule prise) par Édith Piaf le 7 avril 1963 à son domicile Boulevard Lannes, le disque a été publié le 26 mars 1964[261],[134]. Avec Noël Commaret au piano et Francis Lai à l'accordéon.
Chansons connues et créées par Édith Piaf mais non enregistrées
Ci-dessous figurent les chansons qui ont été créées par Édith Piaf, aussi bien sur scène qu'en répétitions. Celles-ci sont rapportées par des partitions, des éditeurs, des témoignages ou bien des journaux de l'époque. Il n'est pas impossible que certaines d'entre elles aient pu faire l'objet d'enregistrement, mais ces derniers n'ont pas été encore dévoilés ou découverts. À l'exception de Comme un Moineau, le tableau ne retrace pas les chansons chantées avant octobre 1935, début de sa carrière dans les cabarets.
Jamais retrouvée ou enregistrée. Seules des partitions (éditions Fortin) mentionnent son lien avec Édith Piaf. Probablement interprétée dans les années 1940 au Commandant Rossi.
C'est un homme
Fredo Gardoni et Jardin
Cyrleroi et Dommel
1935
Partitions
Java créée par la Môme Piaf et interprétée au Gerny's et Louis Leplée. Seule une partition (édition Martin Gayla) mentionne cette chanson, enregistrée par Fredo Gardoni (disque Pathé)[264].
L'existence de cette chanson est rapportée dans le livre de Bernard Lanjon Piaf-Cocteau[266]. Elle l'aurait interprétée sur la scène de l'ABC. Chantée par Claude Valéry en 1948[264].
Seules les partitions (Les éditions de Paris) de cette valse-musette ont été retrouvées[267]. Pourrait avoir été enregistré par Édith Piaf avec Félix Chardon et son ensemble. Ces enregistrements sont introuvables, mais Henri Legay l'a enregistré.
Cette chanson aurait été produite par les éditions Salabert en 1939, mais elle ne semble ni n'avoir été enregistrée par Édith, ni par Jean Lambert[159]. Pourtant, on remarque des similitudes entre les partitions de la chanson Escale et les partitions de cette chanson, le bateau étant l'objet principal de l'illustration[268].
Jamais retrouvée ou enregistrée. Seules des partitions (éditions Paul Beuscher) mentionnent son lien avec Édith Piaf. Son nom est noté "Édith Piaff". Il pourrait s'agir d'une caricature.
Elle n'est ni enregistrée, ni éditée[270]. Elle a été créée le 6 décembre 1940 pour la revue de l'ABC[264]. Cette chanson a été programmée pour être enregistrée[183].
Cette chanson a été créée par Édith Piaf sur scène. Seules des partitions existent (Editions Chappell SA)[271]. L'enregistrement n'a jamais été publié ou effectué[272]. Elle a été créée pour la revue de l'ABC le 6 décembre 1940.
Quand je pense à l'année prochaine
Maurice Yvain
Jean-Marie Huard
1941
Partitions
Une partition, publiée le 4 janvier 1941, dans le magazine Vedettes[273] mentionne l'interprétation d'Édith Piaf. Elle l'aurait chantée et créée.
Semble avoir été enregistré le 21 mars 1941 avec l'orchestre de Claude Normand chez Polydor (partitions édition Chappell)[274], mais jamais retrouvée[275]. Il s'agit d'un poème de Raymond Asso. Enregistré par Hélène Sully.
Marche créée par Édith Piaf le 6 décembre 1940 dans la revue de l'ABC (partitions éditions Chappell). Semble avoir été enregistrée le 21 mars 1941 chez Polydor, mais pas publiée ou retrouvée[183]. Elle est aussi interprétée au Casino de Paris et est tirée de la revue "Succès de Paris" produite par Henri Varna[277]. Elle a été enregistrée par Lucienne Delyle[275].
Semble ne jamais avoir été enregistrée ou découverte. Les partitions de la chanson (Editions Salabert-Paris) mentionnent l'existence de ce slow et de la création par Édith Piaf. Interprétation sur scène.
Poker
Jacqueline Batell
Jean Guigo
1941
Existence rapportée
Possiblement interprétée sur scène mais non enregistrée. Produite par les éditions Salabert en 1941[264].
L'enregistrement n'a jamais été retrouvé[279]. Elle l'aurait créée au cabaret l'Amiral entre mai et juillet 1941[275]. Éditée à la société d'Editions Musicales PARIS-MONDE et aux éditions Ray Ventura et Compagnie[280].
Créée par Édith Piaf le 6 décembre 1940 dans la revue de l'ABC (partitions éditions Chappell), puis offert à Léo Marjane[281] et Annette Lajon. Enregistrée par Renée Lebas.
Slow écrit pour Damia (accompagné par l'orchestre de Pierre Chagnon) et Renée Lebas. Cette chanson a été programmée pour être enregistrée par Edith Piaf[183].
Cette chanson n'a jamais été publiée ou jamais enregistrée. Elle aurait été créée pour le film Montmartre-sur-Seine, mais seules des partitions (éditions Paul Beuscher) mentionnent cette création.
Interprété sur scène, en province et à l'ABC. Créé en octobre 1942. Piaf n'enregistrera jamais cette chanson, mais Georges Tabet et Irene Hilda l'ont reprise[283]. Editions Salabert et Méridian[95].
Valse jamais enregistrée[284],[285] Elle aurait pu être créée en 1942. Editions Salabert. En 1946, Robert Chauvigny réarrange la composition.
J'entends le bruit de tes pas
Marguerite Monnot
Roland Bernard
1942
Partitions
Du film Montmartre sur Seine, seule une partition (Editions Paul Beuscher) le mentionne. Elle semble ne pas avoir été enregistrée ou extraite du film. Elle a été chantée par Fred Hébert.
Cette chanson ne semble pas avoir été enregistrée ou retrouvée malgré la mention "Polydor" sur les partitions (Editions Salabert-Paris)[287]. Cette chanson a été programmée pour être enregistrée[183]. Elle aurait été créée au Casino de Paris, à l'ABC et à Bobino en mai 1943[159]. Enregistrée par Nila Cara sur disques Pathé[264].
Elle semble ne jamais avoir été enregistrée par Édith Piaf[289]. Interprétée par Charlotte Dauvia, la femme de Henri Contet[290]. Interprétation sur scène et en répétitions.
Valse du film Macadam.[292] Elle a été enregistrée par Marianne Michel, mais aurait pu l'être par Édith Piaf sur disque Columbia comme le mentionnent les partitions aux éditions Arpège. Édith Piaf devait jouer le rôle de la fille de Marguerite Moreno, mais elle a été remplacée par Françoise Rosay. Édith Piaf l'a créée le soir de la première du film au cinéma Le Balzac, le 26 novembre 1946[264].
Produite par les éditions Arpèges et Paul Beuscher. Uniquement en répétitions[95].
La valse de la bonne humeur (Valzer del Buon Umor)
Eldo di Larazo
Maurice Martelier
1948
Partitions
Jamais retrouvée ou enregistrée. Seules des partitions (Editions Musicali di Lazzaro-Milano) mentionnent son lien avec Édith Piaf. Néanmoins, elle a été enregistrée par les orchestres de Jacques Hélian et Félix Chardon.
Jamais retrouvée ou enregistrée. Seules des partitions (éditions Masspacher) mentionnent son lien avec Piaf. Elle aurait été interprétée en anglais avec la traduction de Ralph Hudges[293]. Il semblerait, selon la couverture de la partition, que Waltham l'a écrit pour Piaf en 1948, en même temps que Monsieur X[294],[295]. Elle aurait donc pu être enregistré à Bruxelles en même temps que les autres enregistrements Decca.
Cette chanson, ni éditée ni enregistrée, a été interprétée en 1950 au Versailles. Son existence est rapportée par Paris-Match, le 21 janvier 1950. La musique est composée par un musicien inconnu. Il s'agit d'un blues lent. L'existence de cette chanson est aussi rapportée par Carolyn Burke dans ses deux livres[298],[299].
Cette chanson n'a jamais été enregistrée ou retrouvée. Elle a seulement été mentionnée dans le journal France Dimanche. Elle a été interprétée pour la première fois le 14 février 1950 à Paris[264]. Édith Piaf a finalement offert cette chanson à Renée Passeur qui l'a renommé en 1965 Ne le r'tiens pas et dont le pianiste Maurice Mignot a refait la musique[95].
L'enregistrement d'Édith Piaf figure sur les partitions (éditions Raoul Breton), mais ne semble pas avoir été réalisée[300],[301]. Cette chanson, enregistrée et créée par Charles Trenet a aussi été enregistrée par Jacqueline François, Yves Montand et Yvette Giraud.
Chanson (tirée du film Les Amants du Tage) non-enregistrée mais dont les partitions (éditions Belgo-Mondiale) mentionnent l'enregistrement d'Édith Piaf chez Columbia[303].
Il y avait vraiment des choses (ça n'arrive qu'à moi)
Jamais retrouvée ou enregistrée. Seules des partitions (éditions Paul Beuscher - Arpèges) mentionnent son lien avec Piaf[264]. La partition mentionne le label Columbia, chez qui elle aurait pu enregistrer le titre. Il s'agit d'une valse[304]. Elle l'aurait créée le 26 février 1954 à l'Alhambra.
Ce slow n'a jamais été enregistré. Seules des partitions (éditions Paul Beuscher) mentionnent son lien avec Piaf (apparemment enregistré pour Columbia). Elle aurait été enregistrée par Paul Peri (Pathé)[305] mais seul l'enregistrement de Annette Lajon a été édité sur disques[306].
Cette chanson, inspirée d'enregistrements de lamentations juives, n'a jamais été enregistrée[307]. Pourtant elle a été produite par les éditions Salabert[159].
Black boy
Dimitri Tiomkin et Washington
Henri Contet et Ned
1960
Existence rapportée
Cette chanson aurait pu être interprétée par Édith Piaf sur scène puisqu'elle a été produite par les éditions Salabert en 1960[302]. A été enregistrée par John William.
Les Fiançailles
Noël Roux
Noël Roux
1960
Existence rapportée
Cette chanson aurait pu être interprétée par Édith Piaf sur scène puisqu'elle a été produite par les éditions Salabert en 1960[302].
Chanson jamais enregistrée en studio. Elle aurait été seulement interprétée en répétition[95]. Chanson créée à l'Ancienne Belgique de Bruxelles le 17 novembre 1962[264].
Un jour
Artiste inconnu
Artiste inconnu
1963
Existence rapportée
Chanson inédite[276]. Elle ne semble pas avoir été enregistrée.
↑La Foule / Michel Rivgauche - Angel Cabral. Comme moi / Ch. Delecluse - Senslis - M. Monnot. Salle d'attente / Michel Rivgauche - M. Monnot ; Édith PIAF, chant ; Orchestre dir : Robert Chauvigny, (lire en ligne)
↑« Comme un moineau », sur edith-piaf.homepageservice4you.de (consulté le ).
↑Le triomphe des ailes : [à une voix avec chiffrages d'accords], Chambre syndicale de l'édition musicale Carisch-musicom [diff.] P. Beuscher [diff.] Fortin [diff.], coll. « Un siècle de chansons françaises », (lire en ligne)