Enfant, Alix Combelle joue d'abord de la batterie avant de se familiariser avec le saxophone ténor, tenté par l'exemple paternel, François, saxophoniste alto de la Garde républicaine.
Passionné par le jazz, il devient vite un des pionniers de cette musique en Europe. Bientôt, occasion lui est donnée de jouer avec les musiciens noirs qui passent par la capitale.
En 1931 et 1932, Alix Combelle joue dans l’orchestre du club la "Croix du Sud", dirigé par André Ekyan, au côté de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.
Il apprend beaucoup à leur contact et, à partir de 1937, participe à de nombreux disques avec les meilleurs d'entre eux.
Le , il enregistre le célèbre "Crazy Rhythm" avec trois autres saxophonistes, le belge André Ekyan à l'alto, et les américains Coleman Hawkins et Benny Carter. Premier disque de la jeune marque de disque Swing [2].
Il enchaîne les enregistrements (souvent sous le label Swing) en compagnie d'autres jazzmen américains de grande renommée : Bill Coleman pour le blues "Hang Over Blues", Benny Carter pour les titres "I'm Coming Virginia" et "Farewell Blues".
Dans les années 1940, il joue dans des formations de jazz avec Arthur Briggs, Jonah Jones, Buck Clayton, Ray Ventura ou Michel Warlop.
Son fils, Philippe Combelle, né en 1939, s'est quant à lui finalement orienté vers la batterie, après avoir été saxophoniste ténor et basse dans l'orchestre de son père.