H228, H260, H314, P210, P223, P280, P231+P232, P370+P378 et P422
H228 : Matière solide inflammable H260 : Dégage, au contact de l'eau, des gaz inflammables qui peuvent s'enflammer spontanément H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P223 : Éviter tout contact avec l’eau, à cause du risque de réaction violente et d’inflammation spontanée. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P231+P232 : Manipuler sous gaz inerte. Protéger de l’humidité. P370+P378 : En cas d’incendie : utiliser … pour l’extinction. P422 : Stocker le contenu sous …
Code Kemler : X423 : matière solide inflammable, réagissant dangereusement avec l'eau en dégageant des gaz inflammables) Numéro ONU : 1427 : HYDRURE DE SODIUM Classe : 4.3 Étiquette : 4.3 : Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables Emballage : Groupe d'emballage I : matières très dangereuses ;
L'hydrure de sodium réagit violemment avec l'eau pour former de l'hydroxyde de sodium NaOH (soude caustique), très corrosif, et du Dihydrogène H2, très inflammable. Afin de protéger le matériau de l'humidité de l'air, l'hydrure de sodium est généralement transporté sous forme d'un mélange de 60 % de NaH dans du tétrahydrofurane (THF) ou de l'éther de pétrole. NaH est insoluble dans les solvants organiques, ce qui est cohérent avec le fait que les anions hydrure H− n'existent pas en solution, mais est soluble dans le sodium fondu. NaH n'étant pas soluble, les réactions impliquant cette substance n'interviennent qu'à la surface du solide.
Les applications de l'hydrure de sodium pour le stockage de l'hydrogène ne sont pas significatives commercialement mais ont fait l'objet de recherches pour les véhicules à hydrogène. Une réalisation expérimentale du siècle dernier faisait par exemple intervenir des pastilles de plastique contenant de l'hydrure de sodium écrasées en présence d'eau pour libérer l'hydrogène ; la difficulté de cette technique était la régénération du NaH à partir de l'hydroxyde de sodium NaOH produit[9].
Notes et références
↑ abcde et fEntrée « Sodium hydride » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 26 décembre 2020 (JavaScript nécessaire)
↑(en) Bodie E. Douglas, Shih-Ming Ho, Structure and Chemistry of Crystalline Solids, Pittsburgh, PA, USA, Springer Science + Business Media, Inc., 2006, p. 64. (ISBN978-0-387-26147-8) (LCCN2005927929)
↑(en) Encyclopedia of Reagents for Organic Synthesis, J. Wiley & Sons, New York, 2004. DOI10.1002/047084289X
↑(en) Pei Chui Too, Guo Hao Chan, Ya Lin Tnay, Hajime Hirao et Shunsuke Chiba, « Hydride Reduction by a Sodium Hydride–Iodide Composite », Angewandte Chemie, vol. 55, no 11, , p. 3719-3723 (PMID26878823, PMCID4797714, DOI10.1002/anie.201600305, lire en ligne)
↑(en) A. F. Holleman et E. Wiberg, Inorganic Chemistry, Academic Press, San Diego, 2001. (ISBN0-12-352651-5)
↑(en) Derek Yiren Ong, Ciputra Tejo, Kai Xu, Hajime Hirao et Shunsuke Chiba, « Hydrodehalogenation of Haloarenes by a Sodium Hydride–Iodide Composite », Angewandte Chemie International Edition, vol. 56, no 7, , p. 1840-1844 (PMID28071853, DOI10.1002/anie.201611495, lire en ligne)