L’histoire de la section féminine de l'Olympique lyonnais en compétitions européennes commence à la fin des années 2000. Depuis la saison 2007-2008, le club se qualifie à chaque fois pour la seule et unique compétition féminine existante à l'échelle continentale, à la Coupe féminine de l'UEFA, puis depuis son changement de nom en 2009, à la Ligue des champions féminine de l'UEFA, où il enregistre une série de dix-huit participations consécutives[2], détenant également le plus grand nombre de participations pour un club français[3].
Après des échecs successifs en demi-finale de la compétition en 2008 et 2009, puis en finale en 2010, l'Olympique lyonnais est sacré pour la première fois en 2011, devenant également le premier club français à remporter cette compétition, puis conserve son titre européen en 2012. Le club est ensuite finaliste en 2013, puis réalise un quintuplé inédit dans la compétition entre 2016 et 2020, devenant également l'équipe européenne la plus titrée lors de sa cinquième victoire en 2018.
Cette page regroupe un historique complet du parcours européen de la section féminine de l'Olympique lyonnais, ainsi que des tableaux synthétiques pour analyser les rencontres et les performances du club sur la scène continentale.
Historique de l'Olympique lyonnais en compétitions européennes
Années 2000
2007-2008
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2008 de la Coupe féminine de l'UEFA grâce à sa première place en championnat obtenue en 2006-2007 et doit passer par le tour préliminaire pour sa toute première participation en coupe d'Europe. Jouant sur une seule confrontation (et non en matchs aller-retour) en Macédoine, le club réalise sa plus grosse victoire (encore à ce jour) contre les slovaques du Slovan Duslo Šaľa (12-0), puis étrille successivement les macédoniennes de Skiponjat (10-0) et les bosniennes de Sarajevo (7-0). Lyon termine en tête du groupe A6 avec 9 points et se qualifie pour le deuxième tour de la compétition.
Au deuxième tour, l'OL joue cette fois-ci tous ses matchs au Stade de Gerland également sur matchs simples, d'abord contre les danoises de Brøndby (0-0), puis les norvégiennes de Kolbotn (1-0) et obtient enfin sa qualification après une victoire contre les tchèques du Sparta Prague (2-1). Lyon se qualifie pour la première fois en quarts de finale en terminant deuxième de son groupe B4 avec 7 points, après tirage au sort, car étant à égalité parfaite avec les danoises (nombre de points, confrontation directe, différence de buts et buts marqués identiques).
En quarts de finale, l'OL signe son premier exploit sur la scène européenne en éliminant le tenant du titre, les anglaises d'Arsenal. Après un score nul et vierge à l'aller (0-0), les Lyonnaises s'imposent sur le terrain du champion d'Europe en titre (3-2) lors d'un match épique. Le club accède pour la première fois en demi-finales de coupe d'Europe de son histoire.
En demi-finales, l'OL se retrouve face à l'un des plus grands clubs européens, double vainqueur de la compétition et dernier finaliste de l'épreuve, les suédoises d'Umeå. Les Lyonnaises réalisent un match sérieux à Gerland, malgré un but encaissé à la suite d'une erreur défensive (1-1), mais ne réussiront pas à inverser la tendance en Suède (0-0), après avoir touché notamment le poteau en fin de match. L'équipe est éliminée aux portes de la finale au bénéfice de la règle des buts marqués à l'extérieur, sans avoir perdu le moindre match lors de sa première campagne européenne.
L'OL se qualifie pour l'édition 2009 de la Coupe féminine de l'UEFA grâce à son second titre consécutif de championnes de France obtenu en 2007-2008, se retrouve directement qualifié pour le deuxième tour, après son excellent parcours européen l'année précédente et devient l'un des favoris de la compétition. Jouant une nouvelle fois sur une seule confrontation (et non en matchs aller-retour) au Stade de Gerland, les lyonnaises battent successivement les autrichiennes de Neulengbach (8-0), les suissesses du FC Zurich (7-1) et une nouvelle fois les anglaises d'Arsenal (3-0). Lyon se qualifie pour les quarts de finale en terminant premier de son groupe B3 avec 9 points.
En quarts de finale, l'OL rencontre les italiennes du Bardolino Vérone. Les lyonnaises les écrasent chez elles à l'aller (5-0), puis gèrent tranquillement leur avance au match retour à Gerland (4-1). L'équipe accède pour la deuxième fois de suite en demi-finale de coupe d'Europe.
En demi-finales, l'OL se retrouve face aux allemandes du FCR Duisbourg, mais amputé de deux de ses meilleurs éléments, Camille Abily et Sonia Bompastor, parties s'exiler entretemps aux États-Unis inaugurer la nouvelle ligue de la Women's Professional Soccer. Les lyonnaises concèdent le score de parité chez elles à l'aller (1-1), mais subissent leur première défaite après 16 matchs d'invincibilité en coupe d'Europe et 86 matchs toutes compétitions officielles confondues[5], sur le terrain du futur champion d'Europe (1-3). Leur parcours s'arrête une nouvelle fois à ce stade de la compétition.
Abily, Bompastor et Uwak quittent définitivement le club en janvier 2009 et ne font plus partie de l'équipe avant les demi-finales de la compétition.
Années 2010
2009-2010
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2010 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA grâce à son troisième titre consécutif de championnes de France obtenu en 2008-2009 et se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec le statut de tête de série (leur permettant de recevoir au match retour lors des deux premiers tours de la compétition), grâce à son bon coefficient UEFA. Il faut noter que le nom de la coupe d'Europe a été changé et sa formule modifiée, l'ancien deuxième tour laissant sa place à des matchs de seizièmes et huitièmes de finale désormais. De plus, le club se qualifie pour la troisième fois de son histoire en campagne européenne et partage le record du plus grand nombre de participations avec le Montpellier HSC, mais détient seul le record du nombre de participations consécutives.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux serbes de Mašinac Niš, revient victorieux de Serbie (1-0), puis déroule au Stade de Gerland avec une victoire aisée (5-0).
En huitièmes de finale, l'OL est confronté aux danoises du Fortuna Hjørring, ramène un succès précieux du Danemark (1-0), puis s'impose tranquillement à domicile (5-0). S'ensuit ensuite un imbroglio hors du terrain, portant sur la régularité des qualifications des joueuses norvégiennes Isabell Lehn Herlovsen et Christine Colombo Nilsen en coupe d'Europe, signant pour l'OL juste avant le match aller. Le , la Commission d'Appel Disciplinaire de l’UEFA infirme la décision prise en première instance le et donne match gagné aux danoises au match retour (0-3)[6], éliminant donc le club lyonnais. Mais le , le Tribunal Arbitral du Sport donne raison à l’OL dans son conflit qui l’opposait au Fortuna Hjørring et à l’UEFA[7], et peut donc continuer son parcours européen.
En quarts de finale, l'OL joue face aux italiennes du Torres Sassari, s'impose à l'aller à domicile (3-0) mais s'incline au match retour en Sardaigne (0-1), suffisant pour que les lyonnaises puissent poursuivre leur aventure européenne.
En demi-finales, l'OL retrouve son bourreau suédois d'Umeå qu'il avait éliminé deux ans auparavant à ce même stade de la compétition. Contrairement à la précédente confrontation, l'équipe réalise une grosse performance à Gerland (3-2) et tient son résultat au match retour en Suède (0-0). C'est donc la première équipe française qui atteint la finale d'une coupe d'Europe féminine, après son double échec successif et ceux du Toulouse FC en 2002 et du Montpellier HSC en 2006.
En finale, l'OL se retrouve face aux allemandes du Turbine Potsdam, déjà vainqueur de la compétition en 2005 et finaliste en 2006. Grande nouveauté, la finale se joue désormais sur une seule confrontation et sur terrain neutre, au Coliseum Alfonso Pérez à Getafe (Espagne). Après une prestation honorable pendant le temps réglementaire et les prolongations (0-0), les lyonnaises craquent dans l'épreuve des tirs au but après avoir eu deux fois la possibilité de remporter le match, Élodie Thomis envoyant la neuvième tentative lyonnaise sur la barre transversale (6-7).
L'OL se qualifie pour l'édition 2011 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA grâce à son quatrième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2009-2010 et se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec une nouvelle fois le statut de tête de série. Désormais, l'équipe détient seule le record du plus grand nombre de participations en coupe d'Europe pour un club français et améliore celui du nombre de participations consécutives.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux néerlandaises de l'Alkmaar Zaanstreek. Protégées comme la saison dernière par leur statut de tête de série qui leur assure un match retour à domicile lors des deux premiers tours de la compétition, les Lyonnaises ramènent un précieux succès des Pays-Bas (2-1), puis étrillent les néerlandaises (8-0) au Stade de Gerland. Seule ombre au tableau lors du match retour, la grave blessure au genou droit de la défenseure Corine Franco, absente pendant une durée de six mois[8].
En huitièmes de finale, l'OL est confronté aux russes de Rossiyanka, assure son ticket pour les quarts de finale en les écrasant chez elles en Russie (6-1) puis joue sans pression son match retour avec un nouveau gros score obtenu à Gerland (5-0). Durant ce dernier match, Eugénie Le Sommer inscrit le 100e but de l'histoire du club en compétition européenne.
En quarts de finale, l'OL joue une nouvelle fois contre une équipe russe, le Zvezda 2005, basé dans la ville de Perm, à environ 1 500 kilomètres à l'est de Moscou. Dans un match aux conditions difficiles à l'aller (température négative et terrain synthétique gelé notamment), les joueuses se heurtent à une solide défense russe, touchent deux fois les montants, mais ne trouvent pas la faille (0-0). Lors du match retour à Gerland, l'équipe s'impose par la plus petite des marges (1-0) et accède pour la quatrième fois consécutive dans le dernier carré de la Coupe d'Europe.
En demi-finales, l'OL retrouve les anglaises d'Arsenal pour la troisième fois de leur histoire européenne. Profitant d'une entame tonitruante à l'aller au Stade de Gerland, l'équipe gère ensuite son avance lors du reste de la rencontre (2-0). Au match retour, après un match sérieux et avoir mené 3 buts à 0 à la mi-temps, la qualification n'est qu'une simple formalité (3-2). L'OL se qualifie donc pour sa seconde finale consécutive de Ligue des champions.
Pour la deuxième année consécutive, l'affiche de la finale est identique, opposant une nouvelle fois l'OL aux allemandes du Turbine Potsdam, mais cette fois-ci à Craven Cottage, antre du club masculin de Fulham, à Londres (Angleterre). Pour cette revanche, les fenottes ne laissent pas passer l'occasion et font tomber les tenantes du titre allemandes par des réalisations de Wendie Renard et Lara Dickenmann (2-0). L'Olympique lyonnais féminin devient pour la première fois de son histoire champion d'Europe et le premier club français à brandir ce trophée.
Herlovsen quitte définitivement le club en novembre 2010 et ne fait plus partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
2011-2012
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2012 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son cinquième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2010-2011, puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile, mais contrairement aux deux dernières saisons, ce privilège est supprimé dès les huitièmes de finale de la compétition.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux roumaines de l'Olimpia Cluj-Napoca. Une fois de plus protégées comme la saison dernière par leur statut de tête de série qui leur assure un match retour à domicile lors de ce tour de la compétition, le match aller en Roumanie n'est qu'une simple formalité, en évoluant en supériorité numérique après le quart d'heure de jeu (9-0), puis gèrent leur avance dans un match étriqué à Gerland (3-0).
En huitièmes de finale, l'OL est confronté aux tchèques du Sparta Prague, équipe déjà affrontée lors de sa toute première campagne européenne lors de la saison 2007-2008. Le match aller devait lieu au Stade de Gerland, mais tombait dans les mêmes dates que la rencontre Lyon-Real Madrid en Ligue des champions masculine, l'ordre de la rencontre a donc été inversé. En République Tchèque, les fenottes livrent un match sérieux et combattif dans un stade champêtre et piégeux (6-0), puis assurent tranquillement le coup lors du match retour à Lyon (6-0).
En quarts de finale, l'OL retrouve une autre équipe déjà rencontrée lors de sa première campagne européenne avec les danoises de Brøndby. Lors de cette confrontation, les joueuses lyonnaises réalisent une prestation sérieuse aussi bien qu'au match aller au Stade de Gerland (4-0), qu'au retour au Danemark (4-0). Les lyonnaises accèdent pour la cinquième fois de suite aux demi-finales de cette compétition.
En demi-finales, l'OL rencontre un adversaire bien connu de ces dernières années avec les allemandes du Turbine Potsdam, mais c'est la première fois que ces deux équipes s'affrontent sur une opposition en deux matchs. Le match aller au Stade de Gerland peut être qualifié d'anthologique, avec une large victoire acquise dans des conditions météorologiques exécrables et de jeu difficiles avec une pelouse détrempée (5-1), les joueuses lyonnaises assurent leur qualification au match retour malgré l'expulsion d'Élodie Thomis à l'heure de jeu (0-0). Les lyonnaises se qualifient pour la troisième fois de suite pour la finale de cette compétition, l'OL est la deuxième équipe à réaliser cette performance après les suédoises d'Umeå en 2002, 2003 et 2004.
En finale, la troisième consécutive du club, l'OL rencontre pour la première fois les allemandes du FFC Francfort, au Stade olympique de Munich (Allemagne). Malgré un premier quart d'heure difficile, les lyonnaises ouvrent le score sur un pénalty d'Eugénie Le Sommer, qui est le 150e but de l'histoire du club dans cette compétition, puis à la demi-heure de jeu, Camille Abily lobe la gardienne francfortoise de plus de 25 mètres, alors que cette dernière était sortie de sa surface pour dégager le ballon de la tête (2-0). L'Olympique lyonnais féminin remporte donc sa deuxième finale de coupe d'Europe d'affilée de son histoire et réalise le doublé, performance qui n'avait plus été réalisée depuis celui d'Umeå en 2003 et 2004.
Par ailleurs, les deux buteuses du match terminent co-meilleures buteuses de la saison avec 9 buts chacun, et avec 6 passes décisives, Lotta Schelin finit meilleure passeuse décisive de la compétition.
Ōtaki (janvier 2012) arrive au club lors du mercato hivernal et fait partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
2012-2013
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2013 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son sixième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2011-2012, puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux finlandaises du PK-35 Vantaa. Une fois de plus protégées comme la saison dernière par leur statut de tête de série qui leur assure un match retour à domicile lors de ce tour de la compétition, le match aller en Finlande ne soulève d'aucune difficulté (7-0), puis les lyonnaises assurent le spectacle au match retour à Gerland (5-0).
En huitièmes de finale, l'OL est confronté aux russes du Zorkiy Krasnogorsk, équipe basée à quelques kilomètres de Moscou. En Russie, malgré des conditions de jeux dantesques (terrain enneigé, conditions climatiques extrêmes dues au froid), les fenottes étrillent l'équipe locale lors d'un match totalement maîtrisé (9-0), puis exercent le minimum syndical lors du match retour à Lyon (2-0).
En quarts de finale, l'OL joue face aux suédoises du Lait de Beauté Malmö, s'impose à l'aller de manière solide et réaliste à domicile (5-0), puis confirme au match retour en Suède (3-0).
En demi-finales, l'OL retrouve un adversaire et rival bien connu du championnat de France avec le FCF Juvisy, pour une opposition franco-française inédite en coupe d'Europe et à ce stade de la compétition. Dans une rencontre physique mais bien maitrisée, les lyonnaises s'imposent à Gerland (3-0) puis écrasent véritablement les franciliennes (6-1) au match retour. L'OL se qualifie pour la quatrième fois de suite pour la finale de cette compétition, chose qu'aucune équipe n'avait réalisé jusqu'à présent.
En finale, la quatrième consécutive du club, l'OL rencontre pour la première fois les allemandes de Wolfsbourg, à Stamford Bridge, antre du club de football masculin de Chelsea, à Londres (Angleterre). Les lyonnaises ont l'occasion de soulever le trophée pour la troisième fois consécutive, ce qui serait un record dans la compétition, mais ne trouveront jamais la faille contre une équipe rigoureuse et bien organisée sur le terrain, encaissant même un pénalty de Martina Müller à l'entame du dernier quart d'heure du match (1-0). Les fenottes n'avaient plus connu la défaite depuis 118 matchs toutes compétitions confondues, et 29 matchs consécutifs en Ligue des champions féminine, la dernière défaite en date dans les deux cas étant face aux italiennes du Torres Sassari, le .
Ohno et Rapinoe (janvier 2013) arrivent au club lors du mercato hivernal et font partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
2013-2014
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2014 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA grâce à son septième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2012-2013 et se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux néerlandaises du FC Twente. Une fois de plus protégées comme la saison dernière par leur statut de tête de série qui leur assure un match retour à domicile lors de ce tour de la compétition, le match aller aux Pays-Bas ne relève d'aucune véritable difficulté (4-0), puis l'équipe assure tranquillement sa qualification pour le tour suivant à Gerland (6-0).
En huitièmes de finale, l'OL est confronté à une équipe bien connue ces dernières années avec les allemandes du Turbine Potsdam. Dans un match difficile en Allemagne, les lyonnaises vont chercher une précieuse victoire en fin de rencontre (1-0). Mais celles-ci ne capitalisent pas leur avantage au retour à Gerland, malgré un but rapide, le duel physique est perdu progressivement par les fenottes, puis le match est entaché d'un fait de jeu défavorable après un pénalty accordé généreusement par l'arbitre, à la suite d'un ballon reçu dans le visage par Saki Kumagai, puis transformé par la norvégienne Maren Mjelde à la 73e minute de jeu (1-2). L'Olympique lyonnais concède sa première défaite de l'histoire du club à domicile en coupe d'Europe, et également son élimination la plus précoce à ce stade de la compétition.
L'OL se qualifie pour l'édition 2015 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA grâce à son huitième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2013-2014 et se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux italiennes de l'ACF Brescia. Une fois de plus protégées par leur statut de tête de série qui leur assure un match retour à domicile lors de ce tour de la compétition, le match aller en Italie se retrouve vite maîtrisé et sans véritables problèmes (5-0), puis au retour, les fenottes assurent le spectacle et étrillent leur adversaire à Gerland (9-0), améliorant leur record du plus gros écart au score cumulé.
En huitièmes de finale, l'OL est confronté à un adversaire et rival bien connu du championnat de France avec le Paris Saint-Germain, pour une deuxième opposition franco-française en coupe d'Europe à ce jour. Lors du match aller à Paris, dans une rencontre équilibrée où chaque équipe a eu sa période de domination, le match nul est logique (1-1), puis les parisiennes s'imposent à la surprise générale au retour à Gerland (0-1), inscrivant leur but sur leur seule occasion du match, en fin de rencontre.
L'OL se qualifie pour l'édition 2016 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA grâce à son neuvième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2014-2015 et se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux polonaises de Medyk Konin, le match aller en Pologne est rapidement maîtrisé et la victoire aisée (6-0), le match retour à Gerland est un peu plus terne, mais la qualification pour le prochain tour de la compétition est validée (3-0).
Nouveauté cette saison en huitièmes de finale, où un nouveau tirage au sort est effectué, séparant têtes de série, qui sont assurées de disputer leur match retour à domicile, et non-têtes de série. L'OL est confronté aux espagnoles de l'Atlético Madrid, après une première mi-temps dominée par les joueuses lyonnaises, celles-ci encaissent leur premier but de la saison et les Colchoneras réussissent à les faire douter jusqu'au but d'Ada Hegerberg en fin de rencontre (3-1). En revanche, les fenottes n'éprouveront aucune difficulté lors du match retour à Lyon (6-0), pour le dernier match de leur histoire européenne au stade de Gerland.
En quarts de finale, l'OL joue face aux tchèques du Slavia Prague. Pour leur première rencontre officielle, toutes compétitions officielles confondues, au Parc Olympique lyonnais de Décines-Charpieu, les lyonnaises font rapidement exploser le Slavia au match aller (9-1), et se contentent de gérer sans pour autant arriver à trouver la faille lors du retour à Prague (0-0).
En demi-finales, l'OL retrouve un adversaire et rival bien connu du championnat de France avec le Paris Saint-Germain, pour une troisième opposition franco-française en coupe d'Europe à ce jour et la deuxième en deux saisons d'affilée. Le match aller au Parc OL tourne rapidement et facilement à l'avantage des joueuses lyonnaises, avec un véritable festival des joueuses locales (7-0), le match retour au Parc des Princes de Paris est encore une fois géré sans véritables difficultés (1-0).
En finale, la cinquième de l'histoire du club, l'OL rencontre pour la deuxième fois les allemandes de Wolfsbourg lors de ce même tour de compétition après 2013, au Mapei Stadium-Città del Tricolore, antres des clubs de football masculin de Reggiana et de Sassuolo, à Reggio d'Émilie (Italie). Dans une finale dominée par les joueuses lyonnaises, qui trouvent assez vite la faille dès la 12e minute par Ada Hegerberg, celles-ci ne concrétisent pas leurs occasions et encaissent même un but à deux minutes de la fin du temps réglementaire par Alexandra Popp ; malgré des occasions des deux côtés durant les prolongations, le score reste inchangé à la fin du match (1-1). Lors de la séance de tirs au but, habituellement fatales aux fenottes, la jeune norvégienne voit son tir repoussé par Almuth Schult au début de celle-ci, mais les deux dernières tentatives allemandes par Nilla Fischer et Élise Bussaglia sont repoussées par Sarah Bouhaddi, Saki Kumagai réussit le dernier essai (4-3) et met fin à une disette de quasiment dix ans dans cet exercice (la dernière victoire datant du , contre le Toulouse FC (1-1, 6 t.a.b. à 5) en demi-finales du Challenge de France 2006). L'OL prend donc sa revanche contre cet adversaire après la finale perdue de 2013 et remporte son troisième titre de championnes d'Europe. Hegerberg termine meilleure buteuse de la compétition avec 13 réalisations.
Wang Fei (janvier 2016) quitte définitivement le club durant le mercato hivernal et ne fait plus partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
2016-2017
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2017 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son dixième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2015-2016, puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux norvégiennes d'Avaldsnes, les fenottes éprouvent quelques difficultés défensives face à des joueuses norvégiennes accrocheuses, Corine Petit sauvant même une balle d'égalisation à 3 buts partout peu avant l'heure de jeu, mais s'imposent avec une marge suffisante (5-2). Le match retour au Parc Olympique lyonnais sera plus tranquille et maîtrisé, avec une victoire aisée (5-0).
Nouvelle règle cette saison en huitièmes de finale, les têtes de série ne sont plus assurées de disputer leur match retour à domicile comme auparavant ; la première équipe tirée, tête de série ou non, reçoit désormais au match aller. L'OL est confronté aux suissesses du FC Zurich, équipe déjà affrontée lors de sa deuxième campagne européenne durant la saison 2008-2009. Au Parc OL, les lyonnaises font rapidement exploser les helvètes avec 6 buts inscrits en moins de 20 minutes et dominent aisément leur sujet (8-0), puis écrasent une nouvelle fois les zurichoises devant leur public au match retour (9-0). L'OL améliore donc son record personnel au score cumulé et redevient nouveau record français en coupe d'Europe (17-0), celui-ci appartenant jusqu'à présent au Paris SG contre Cluj (15-0) établi lors de l'édition 2015-2016.
En quarts de finale, l'OL retrouve pour la troisième fois de son histoire les allemandes de Wolfsbourg, à peine 1 an après sa victoire en finale de cette compétition, mais pour la première fois sur une double confrontation en matchs aller-retour. Après un duel assez accroché en Allemagne, les lyonnaises réalisent la performance de s'imposer à l'extérieur, grâce notamment à un superbe coup franc de Camille Abily (2-0) ; lors du match retour, les fenottes souffrent pour garder leur avantage, s'inclinent pour la première fois de leur histoire au Parc OL (0-1) mais se qualifient dans la douleur, grâce à leur avantage acquis lors de la première manche.
En demi-finales, l'OL rencontre les anglaises de Manchester City. Lors du match aller en terre mancunienne, au terme d'un match maîtrisé face à une équipe physique et solide, les lyonnaises ramènent une victoire précieuse (3-1), mais se font encore une fois surprendre avec une nouvelle défaite cette saison au Parc OL (0-1), malgré une nouvelle qualification en finale de cette compétition.
En finale, la sixième de l'histoire du club, l'OL retrouve un adversaire et rival bien connu du championnat de France avec le Paris Saint-Germain pour une quatrième opposition franco-française en coupe d'Europe à ce jour, la troisième en trois saisons d'affilée mais dans une finale totalement inédite entre deux clubs français, au Cardiff City Stadium, antre du club de football masculin de Cardiff City, à Cardiff (Pays de Galles). Dans une finale serrée, physique et assez pauvre en occasions de but, les deux équipes sont incapables de se départager dans le temps réglementaire puis en prolongations (0-0). Lors de la séance de tirs au but, seules Eugénie Le Sommer côté lyonnais et Grace Geyoro côté parisien voient leurs tentatives repoussées par les gardiennes adverses, la portière polonaise Katarzyna Kiedrzynek envoie la huitième tentative parisienne à côté du but de Sarah Bouhaddi, qui se charge ensuite de mettre le cuir au fond du but (7-6) et d'offrir le quatrième titre européen de l'histoire au club.
L'OL garde donc sa couronne européenne et rejoint les allemandes du FFC Francfort en tête du palmarès avec 4 victoires en 6 finales disputées, et réalise une performance historique avec un nouveau triplé championnat-coupe nationale-coupe d'Europe en deux saisons de suite, chose qui n'avait jamais encore été réalisée depuis la création de la coupe d’Europe en 2001.
Nayler et Piga (janvier 2017) sont prêtées durant le mercato hivernal et ne font plus partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
2017-2018
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2018 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son onzième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2016-2017, puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux polonaises de Medyk Konin, déjà rencontrées à ce même stade de la compétition lors de la saison 2015-2016. Le match aller en Pologne ne relève que de la simple formalité (5-0), puis le match retour pour leur première depuis le naming au Groupama Stadium voit une nouvelle victoire écrasante des fenottes (9-0).
Nouveau retour en arrière cette saison en huitièmes de finale, où les têtes de série sont assurées de disputer leur match retour à domicile. L'OL est confronté aux kazakhstanaises de BIIK Kazygurt, club de la ville de Chimkent. Dans une rencontre aux conditions particulières (voyage direct de 6 000 kilomètres par avion spécial affrété par le club, horaire inhabituel du coup d'envoi...), les lyonnaises font rapidement abstraction de leurs conditions de jeu avec un nouveau gros score à la clé (7-0), puis les étrillent une nouvelle fois au match retour (9-0) au Groupama OL Training Center, le grand stade n'étant pas disponible à cause du match de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande disputé la veille sur ce terrain.
En quarts de finale, l'OL rencontre les représentantes espagnoles du FC Barcelone. Malgré une domination durant toute la partie à domicile au match aller, les fenottes ne creusent pas l'écart et se font même peur en concédant une égalisation dans les vingt dernières minutes, mais s'imposent en fin de match (2-1) ; lors du match retour en Catalogne, le match est maîtrisé et l'équipe s'impose sur la plus petite des marges (1-0).
En demi-finales, l'OL retrouve les anglaises de Manchester City, qu'elles avaient joué au même stade de la compétition lors de la saison précédente. Lors du match aller à Manchester, les lyonnaises n'arrivent pas à concrétiser leur supériorité et ne trouvent pas la faille face à une équipe toujours aussi physique et solide (0-0), mais au retour, Lucy Bronze crucifie ses anciennes coéquipières (1-0) et qualifie son équipe pour sa septième finale européenne, nouveau record dans la compétition.
En finale, l'OL rencontre pour la troisième fois les allemandes de Wolfsbourg lors de ce même tour de compétition après 2013 et 2016, au Stade Dynamo Lobanovski, antre du club de football masculin du Dynamo Kiev, à Kiev (Ukraine). Dans ce match considéré comme la "belle" après une finale remporté par chacune des équipes, le jeu est cadenassé durant toute la partie et les joueuses se quittent sur un score nul et vierge à l'issue du temps réglementaire. Durant les prolongations, les louves ouvrent rapidement le score grâce à Pernille Harder mais la rentrée en jeu côté lyonnais de Shanice van de Sanden et l'expulsion d'Alexandra Popp seront les tournants de la rencontre. Les fenottes feront exploser leurs homologues en seulement cinq minutes, grâce à des réalisations d'Amandine Henry, Eugénie Le Sommer et Ada Hegerberg ; Camille Abily, entrée en fin de match pour son dernier match européen, parachève le triomphe lyonnais (4-1) grâce à une troisième passe décisive de la néerlandaise. L'OL remporte son cinquième titre de championnes d'Europe et la compétition pour la troisième année d'affilée, chose qu’aucune équipe n'avait réussi à réaliser jusqu'à présent dans les deux cas. Hegerberg termine meilleure buteuse de la compétition avec 15 réalisations, ce qui est également un nouveau record sur une seule édition.
Dali, Lavogez et Tarrieu (janvier 2018) sont prêtées durant le mercato hivernal, tandis que Norheim (janvier 2018) quitte définitvement le club et ne font plus partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
2018-2019
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2019 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son douzième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2017-2018, puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux norvégiennes d'Avaldsnes, déjà rencontrées à ce même stade de la compétition lors de la saison 2016-2017. Lors du match aller en terre nordique, les lyonnaises mettent du temps à débloquer la situation malgré une large domination durant toute la rencontre (2-0), puis le match retour au GOLTC ne relève d'aucune difficulté particulière (5-0).
En huitièmes de finale, l'OL est confronté aux néerlandaises de l'Ajax Amsterdam. Face à une équipe physique mais offensivement très limitée lors des deux oppositions, les fenottes maitrisent leur adversaire dans le jeu aussi bien au match aller en terre batave (4-0), qu'au retour avec un nouveau carton à la clé (9-0).
En quarts de finale, l'OL retrouve pour la cinquième fois les allemandes de Wolfsbourg, la deuxième fois à ce stade de la compétition après 2017. Lors du match aller, les lyonnaises se mettent rapidement à l'abri avec deux buts dans les 20 premières minutes, avant de perdre progressivement le duel physique et la maîtrise de la partie, puis les allemandes sont logiquement récompensées peu après l'heure de jeu (2-1). Au match retour, les débats sont plus équlilibrés malgré un avantage rapidement creusé par les fenottes en début de match et récupéré dans la dernière demi-heure (4-2).
En demi-finales, l'OL rencontre les anglaises de Chelsea, club de la ville de Londres. Malgré un avantage de deux buts et un penalty détourné par Sarah Bouhaddi en première période, les anglaises sont accrocheuses, gênent la progression du jeu lyonnais durant toute la partie et trouvent la faille juste avant le dernier quart-d'heure (2-1). Le match retour à Kingsmeadow est âpre, les deux équipes ont la possibilité de prendre l'avantage au score (avec notamment un tir sur le poteau pour les anglaises, puis un sur la barre pour les lyonnaises) mais se termine sur un score de parité (1-1), suffisant pour se qualifier pour la quatrième fois consécutive en finale et la huitième fois dans l'histoire de la compétition européenne.
En finale, l'OL rencontre pour la deuxième fois les représentantes espagnoles du FC Barcelone, cette fois-ci dans une finale totalement inédite au Ferencváros Stadion, antre du club de football masculin du Ferencváros, à Budapest (Hongrie). Dans ce match, les fenottes font rapidement exploser les catalanes en l'espace de 25 minutes, avec une ouverture du score dès la 5e minute grâce à la locale Dzsenifer Marozsán, puis avec un triplé réalisé en 16 minutes par Ada Hegerberg portant la marque à 4-0 à la demi-heure de jeu ; les lyonnaises gèrent ensuite toute la partie et le but inscrit par Asisat Oshoala pour le Barça à quelques secondes du coup de sifflet final ne sera qu'anecdotique (4-1). L'OL remporte son sixième titre de championnes d'Europe et la compétition pour la quatrième année d'affilée, améliorant ses propres records en nombre de trophées remportés au total et consécutivement. De plus, le club réalise un nouveau triplé championnat-coupe nationale-coupe d'Europe, le quatrième de son histoire.
Laurent (janvier 2019) est prêtée durant le mercato hivernal et ne fait plus partie de l'équipe avant les quarts de finale de la compétition.
Années 2020
2019-2020
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2020 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son treizième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2018-2019, puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux russes de Riazan. Dans cette ville située à environ 200 kilomètres au sud-est de la capitale moscovite, malgré un terrain difficile l'OL ne tremble pas et écrase les locaux (9-0), puis réalise un match sérieux au retour à domicile (7-0).
Nouveau retour en arrière cette saison en huitièmes de finale, les têtes de série ne sont plus assurées de disputer leur match retour à domicile comme auparavant ; la première équipe tirée, tête de série ou non, reçoit désormais au match aller. L'OL est donc confronté aux danoises du Fortuna Hjørring, déjà rencontrées 10 ans auparavant, puis à la demande du club nordique l'ordre de la rencontre est inversé et le match aller à l'extérieur. Pour son 100e match en coupe d'Europe, les fenottes dominent largement leur sujet malgré une excellente performance de la gardienne de but locale (4-0), puis réalise un festival offensif lors du match retour (7-0). A noter qu'Ada Hegerberg a égalé, puis dépassé le record de buts inscrits en compétition européenne avec 53 unités, doublant désormais l'allemande Anja Mittag et ses 51 réalisations.
En raison de la pandémie de Covid-19, la compétition est suspendue durant plusieurs mois et les quarts de finale initialement prévus fin mars 2020 sont reportés. L'UEFA officialise lors de son Comité exécutif du 17 juin sa reprise sous la forme d'un Final 8 au Pays basque espagnol, tournoi avec une rencontre simple, à huis clos et à partir du 21 août.
L'OL rencontre donc les allemandes du Bayern Munich sur un match sec au Stade San Mamés, antre du club de football masculin de l'Athletic Bilbao, à Bilbao (Espagne). Au terme d'une rencontre physique et difficile, malgré quelques difficultés éprouvées dans leur jeu, les lyonnaises se montrent réalistes et s'imposent grâce à des buts de Nikita Parris et un superbe coup franc d'Amel Majri, contre une réalisation de la même manière par l'ancienne lyonnaise Carolin Simon (2-1).
En demi-finales, l'OL retrouve un adversaire et rival bien connu du championnat de France avec le Paris Saint-Germain pour une cinquième opposition franco-française en coupe d'Europe à ce jour. Lors de ce match disputé une nouvelle fois à Bilbao, les fenottes s'imposent par la plus petite des marges grâce à Wendie Renard au terme d'un match physique et tendu (1-0), avec de nombreuses fautes commises côté parisiennes, cette agressivité se traduisant notamment par les exclusions de chaque côté de Grace Geyoro puis Parris. Le club se qualifie pour la cinquième fois consécutive en finale et la neuvième fois dans l'histoire de la compétition européenne.
En finale, l'OL rencontre pour la sixième fois les allemandes de Wolfsbourg, la quatrième à ce stade de la compétition après 2013, 2016 et 2018, au Stade d'Anoeta, antre du club de football masculin de la Real Sociedad, à Saint-Sébastien. Dans ce match, les fenottes dominent rapidement les débats et ouvrent logiquement le score grâce à
Eugénie Le Sommer à la 26e minute et doublent la mise juste avant la mi-temps grâce à une belle frappe en dehors de la surface de Saki Kumagai ; au retour des vestiaires, le match devient plus équilibré et les allemandes réduisent la marque par Alexandra Popp à l'heure de jeu sur leur seul tir cadré du match, puis l'islandaise Sara Björk Gunnarsdóttir, tout juste arrivée en provenance des louves début juillet, parachève le succès lyonnais à une minute de la fin. L'OL remporte son septième titre de championnes d'Europe et la compétition pour la cinquième année d'affilée, améliorant ses propres records en nombre de trophées remportés au total et consécutivement, égalant même le record du Real Madrid chez les hommes entre 1956 et 1961. Par ailleurs, le club réalise un quadruplé inédit supercoupe-championnat-coupe nationale-coupe d'Europe.
À partir des 1/4, matchs sur une seule rencontre et sur terrain neutre (Final 8 au Pays basque espagnol). Lyon atteint la finale pour la 5e fois consécutive et la 9e fois de son histoire.
Finale sur match simple à Saint-Sébastien (Espagne). L'OL remporte la compétition pour la 7e fois de son histoire et la 5e année d'affilée, égalant le record du Real Madrid chez les hommes de 1956 à 1961.
À la suite de l'interruption de la compétition en raison de la pandémie de Covid-19, le comité exécutif de l'UEFA a décidé en juillet 2020 d'autoriser chaque club à inscrire 6 nouvelles joueuses sur leurs listes pour les quarts de finale. Les 6 joueuses pourront avoir participé à un tour précédent avec un autre club, mais seulement un maximum de 3 joueuses aura pu jouer pour un autre club quart de finaliste. Ce sont 6 recrues arrivées au club lors du mercato estival 2020-21 :
Mbock Bathy Nka, Revelli et Silva sont absentes de la seconde liste pour cause de blessure, mais sont toujours au club au moment des quarts de finale. Laurent (septembre 2019, puis août 2020) Christiansen (décembre 2019), Kouache et Weiß (fin juin 2020), et Kazadi (août 2020) ne sont également pas présentes dans cette même liste, ayant quitté le club entretemps.
2020-2021
Détail du parcours
L'OL se qualifie pour l'édition 2021 de la Ligue des champions féminine de l'UEFA en qualité de tenantes du titre et grâce à son quatorzième sacre consécutif de championnes de France obtenu en 2019-2020 (malgré l'arrêt de la compétition en raison de la pandémie de Covid-19), puis se retrouve directement qualifié pour les seizièmes de finale avec encore une fois le statut de tête de série avec match retour à domicile.
En seizièmes de finale, l'OL est opposé aux italiennes de la Juventus de Turin. Alors que le match aller est compliqué en terre Piémontaise au Juventus Stadium, où l'équipe est menée 2-1 en première période avant d'arracher la victoire en fin de rencontre (2-3), le retour au Groupama Stadium est bien mieux maîtrisé malgré des conditions de jeu difficiles (3-0) et un club entier marqué par le décès de Gérard Houllier survenu la veille. La confrontation est marquée par la performance de Melvine Malard, qui inscrit ses deux premiers buts dans sa carrière à l'OL et dans la compétition en rentrant à chaque fois en cours de jeu.
En huitièmes de finale, l'OL est confronté aux danoises de Brøndby, adversaire dejà rencontré par deux fois dans son histoire européenne. Alors que le match aller se joue à nouveau dans un Groupama Stadium à huis clos, la rencontre est musclée et hâchée par les fautes, les Fenottes assurent l'essentiel avec une victoire assurée dans le temps additionnel (2-0). Lors du match retour, les locales ouvrent rapidement la marque mais les Lyonnaises renversent la situation avant la mi-temps, où Malard inscrit notamment le 400e but de l'équipe dans la compétition, et gèrent leur fin de match sans forcer (3-1).
En quarts de finale, l'OL retrouve pour la cinquième fois son rival du championnat de France avec le Paris Saint-Germain, qui devient la sixième opposition franco-française en coupe d'Europe à ce jour. Lors du match aller dans la capitale, les Parisiennes dominent globalement la rencontre jusqu'à l'heure de jeu mais concèdent un pénalty en fin de match, transformé par Wendie Renard (1-0). Le match retour à Décines se dispute quasiment 1 mois plus tard, le club rhodanien ayant connu jusqu'à 15 cas dus à la Covid-19, les Fenottes ouvrent rapidement le score mais leur adversaire mène ensuite les débats durant toute la rencontre et la remporte de manière logique, les éliminant au bénéfice des buts marqués à l'extérieur (1-2). C'est la première fois que les Lyonnaises sont éliminées à ce stade de la compétition.
Revelli (janvier 2021) et Maoulida (février 2021) sont prêtées durant le mercato hivernal et ne font plus partie de l'équipe avant les huitièmes de finale de la compétition.
2021-2022
Détail du parcours
Pour cette nouvelle saison, le format de la compétition en place depuis 2009-2010 est modifié avec désormais une phase de groupe avec 4 poules de 4 équipes, remplaçant les seizièmes et huitièmes de finale, puis les deux premiers se qualifient désormais en quarts de finale. Auparavant, deux tours de qualification sont mis en place et divisés en voie des championnes et voie de la Ligue. Par ailleurs, le 24 juin 2021, l'UEFA annonce l'abolition de la règle des buts marqués à l'extérieur utilisée depuis 1965 lors des matchs aller-retour dans toutes ses compétitions.
Pour la première fois depuis 14 saisons, l'OL termine 2e de son championnat en 2020-2021 et doit passer par le tour préliminaire, par l'intermédiaire de la voie de la Ligue. Le club est malgré tout tête de série lors du tirage au sort, grâce à ses bons résultats obtenus ces dernières années.
Lors du deuxième tour de qualification, l'OL est opposé aux espagnoles de Levante, club basé à Valence. Sous une forte chaleur, le match aller en terre ibérique est accroché et les joueuses locales n'hésitent pas à exercer un jeu très rugueux, mais plient dans les 10 dernières minutes grâce aux remplaçantes lyonnaises malgré une réaction immédiate (2-1). Lors du match retour, le scénario est pratiquement identique avec une équipe espagnole allant même excéder dans l'agressivité et l'anti-jeu (7 avertissements distribués par l'arbitre), les Fenottes se mettent à l'abri juste après l'heure de jeu même si elles encaissent de nouveau un but (2-1) et se qualifient pour la première fois à la phase de groupe de la compétition.
Après le tirage au sort de la phase de groupes, l'OL, qui n'est pas tête de série et placé dans le chapeau 2, hérite du groupe D avec les allemandes du Bayern Munich, les suédoises d'Häcken et des portugaises du Benfica Lisbonne. Le match inaugural en Suède ne relève d'aucune difficulté particulière (3-0) et les fenottes remportent leur première rencontre à ce stade de la compétition, l'évènement étant le grand retour à la compétition d'Ada Hegerberg 625 jours après son dernier match officiel, à la suite de ses blessures et rechutes. Le deuxième match au Groupama Stadium est globalement maîtrisé contre Benfica (5-0). Le troisième, de nouveau à domicile, est plus difficile contre le Bayern Munich, la bataille du milieu de terrain est rude mais joueuses renversent la rencontre dans les dernières minutes après avoir été menées au score par un but contre son camp (2-1). Le quatrième se déroule en Allemagne, les lyonnaises seront peu inspirées et dominées durant la rencontre, encaissant un but après une action de deux anciennes joueuses de l'OL sur un corner de Carolin Simon et propulsé de la tête par Saki Kumagai, ayant quitté le club quelques mois auparavant (0-1). Le cinquième à Lisbonne est très rapidement plié en début de match avec un but marqué par Ada Hegerberg après seulement 33 secondes de jeu, devenant la première joueuse de l'histoire de la compétition à inscrire 50 buts avec un seul et unique club, puis le reste de la recontre est totalement géré par les visiteuses (5-0). Le sixième et dernier match face à Häcken, délocalisé au GOLTC pour cause de changement de pelouse du grand stade, voit une large victoire des lyonnaises (4-0) qui assure la première place du groupe D, ainsi que le statut de tête de série pour les quarts de finale.
En quarts de finale, l'OL retrouve pour la deuxième fois en deux ans les italiennes de la Juventus de Turin. Alors que le match aller est plutôt maîtrisé chez les transalpines qui sont certes limitées techniquement mais accrocheuses sur le terrain, Ellie Carpenter est exclue peu après l'heure de jeu et les Lyonnaises se font piéger en fin de rencontre, devant concéder une courte défaite (1-2). Le retour à domicile est équilibré jusqu'aux deux buts coup sur coup des Fenottes après la demi-heure de jeu, et globalement dominé malgré un nouveau but encaissé en fin de seconde période sur le seul tir cadré des Juventine (3-1).
En demi-finales, l'OL rencontre pour la sixième fois son rival du championnat de France avec le Paris Saint-Germain, qui devient la septième opposition franco-française en coupe d'Europe à ce jour. Dans un match aller à rebondissements, le PSG menant en début de rencontre puis les Fenottes reprennent l'avantage en profitant des erreurs parisiennes, avant réduction de l'écart sur penalty après intervention de la VAR (3-2), Wendie Renard devient la première joueuse de l'histoire de la compétition à jouer son 100e match européen et inscrit même un but. Lors du match retour dans la capitale, les Lyonnaises résistent à la pression du public venu en très grand nombre et s'imposent en fin de partie face aux locales peu inspirées durant la partie (2-1). Le club se qualifie en finale pour la dixième fois de l'histoire de la compétition européenne en 12 ans.
En finale, l'OL rencontre pour la troisième fois et pour la deuxième fois en finale les représentantes espagnoles du FC Barcelone au Juventus Stadium, antre du club de football masculin de la Juventus, à Turin (Italie). Dans ce match, les joueuses lyonnaises réalisent le scénario quasiment similaire à la finale de 2019 en inscrivant 3 buts en l'espace de 27 minutes, avec une ouverture du score dès la 6e minute grâce à une frappe de 25 mètres d'Amandine Henry, Ada Hegerberg double la mise à la 23e minute, qui offre par la suite une passe décisive pour Catarina Macário à la 33e minute. Alexia Putellas réduit le score à 4 minutes de la pause, puis le Barça n'arrivera pas à trouver la faille malgré des occasions et une équipe lyonnaise jouant plus bas sur le terrain (3-1). L'OL remporte son huitième titre de championnes d'Europe en dix tentatives, améliorant son propre record en nombre de trophées remportés au total.
Becho (novembre 2021), Bruun, Julini et Kazadi (janvier 2022) sont respectivement prêtées en fin d'année et lors du mercato hivernal, et ne font plus partie de l'équipe après la 3e journée de la phase de groupes pour la première et avant les quarts de finale de la compétition pour les suivantes.
Bouhaddi, Le Sommer et Marozsán (janvier 2022) reviennent au club lors du mercato hivernal après leur retour de prêt, tandis que Horan (janvier 2022) arrive en prêt.
L'OL se retrouve directement qualifié pour la phase de groupes, avec le statut de tête de série et placé dans le chapeau 1, hérite du groupe C avec les anglaises d'Arsenal, les italiennes de la Juventus de Turin et les suissesses du FC Zurich. Lors du match inaugural face à Arsenal au Groupama Stadium, amputées de quelques titulaires habituelles, les fenottes passent totalement à côté de leur sujet et subissent leur plus grosse défaite de l'histoire à domicile en encaissant un score très lourd (1-5), puis peinent à concrétiser leurs occasions en Italie à Turin et ramènent un résultat nul (1-1) alors que les Juventine n'ont pas cadré le moindre tir durant la partie. L'équipe se relance après la double confrontation face à Zurich avec 2 victoires, d'abord en Suisse (3-0) puis à domicile par la suite (4-0), en maîtrisant les deux rencontres mais sans véritablement convaincre dans le jeu, alors que celle-ci n'a pas vraiment été mise en danger à chaque fois. L'OL prend une toute petite revanche lors du cinquième match à l'Emirates Stadium de Londres, en ramenant une précieuse victoire (1-0) après un duel équilibré, mais qui sera plutôt marqué par la grave blessure de l'attaquante internationale néerlandaise Vivianne Miedema côté Gunners. Avant le sixième et dernier match face à la Juventus, les lyonnaises n'ont que 2 points d'avance sur leur adversaire direct et peuvent se retrouver éliminées en cas de défaite ; l'opposition débouche sur un score nul et vierge lors d'une rencontre insipide et très fermée (0-0), l'enjeu ayant tué le jeu. L'OL termine deuxième de son groupe et n'est donc pas tête de série pour les quarts de finale.
En quarts de finale, l'OL retrouve une nouvelle fois un adversaire anglais et londonien sur son chemin avec les Blues de Chelsea, rencontré pour la première fois 4 ans auparavant et concède encore une défaite à domicile après un duel accroché (0-1). Au match retour, les lyonnaises égalisent au score cumulé durant le temps réglementaire et prennent même l'avantage à 10 minutes du terme des prolongations, mais l'intervention de l'arbitrage vidéo dans le temps addtionnel après une faute peu évidente de Vicki Becho sur Lauren James dans la surface de réparation offre un penalty inesperé et transformé par Maren Mjelde (2-1). Lors de la séance de tirs au but et après un échec de chaque côté, Lindsey Horan voit sa dernière tentative détournée par Ann-Katrin Berger (3-4) et le club est éliminé à ce stade de la compétition, après un match pourtant abouti dans le jeu et sans conteste le meilleur réalisé dans sa campagne européenne durant la saison.
Sylla (janvier 2023) est prêtée durant le mercato hivernal, tandis que Jaurena et Bahlouli (janvier 2023) quittent définitvement le club et ne font plus partie de l'équipe avant les quarts de finale. Ilona da Costa et Leila Elhadj sont remplacées respectivement par Swierot et Joseph dans la liste lors du même stade de la compétition.
L'OL se retrouve directement qualifié pour la phase de groupes, avec le statut de tête de série et placé dans le chapeau 1, hérite du groupe B avec les tchèques du Slavia Prague, les autrichiennes de Sankt Pölten et les norvégiennes de Brann Bergen.
Le match inaugural à Prague face au Slavia relève d'une simple formalité en faisant rapidement exploser les locales avant de gérer tranquillement le reste de la partie (9-0), puis les fenottes se heurtent à une équipe autrichienne très physique et accrocheuse pour la première européenne de la saison au Groupama Stadium (2-0). Lors de la double confrontation face à Bergen, le match à domicile est maîtrisé malgré une fin de match décousue (3-1), mais les norvégiennes décrochent un résultat nul mérité en fin de temps additionnel après avoir été en supériorité numérique durant plus de 40 minutes (2-2), Lindsey Horan ayant été expulsée très séverement pour protestation après avoir subi un tacle trop appuyé. Le club se qualifie de nouveau pour le prochain tour après une nouvelle démonstration à Sankt Pölten (7-0), et ne force pas son talent contre les tchèques, après une nouvelle fois avoir été rejoint en fin de match (2-2). L'OL termine premier de son groupe et est donc tête de série pour les quarts de finale.
En quarts de finale, l'OL retrouve les portugaises du Benfica. En pleine progression depuis leur précédente confrontation en phase de groupe 2 ans auparavant, la rencontre à Lisbonne est plus compliquée et les lyonnaises retournent le match dans le dernier quart-d'heure après avoir été bousculées et menées juste avant la mi-temps, les locales n'ayant pu tenir physiquement toute la partie (2-1). Le match retour en France voit les lyonnaises plus dominatrices mais imprécises tout au long de la rencontre malgré un gros score au tableau d'affichage (4-1), ayant plié celui-ci avec un doublé de Kadidiatou Diani dans le temps additionnel.
L'OL se retrouve directement qualifié pour la phase de groupes, avec le statut de tête de série et placé dans le chapeau 1, hérite du groupe A avec les allemandes de Wolfsbourg, les italiennes de l'AS Rome et les turques du GalatasarayIstanbul.
Le meilleur classement obtenu par le club date de la saison 2019-2020, grâce à son excellent parcours européen réalisé en cinq saisons, l'OL a atteint la finale et remporté cinq fois consécutivement la Ligue des champions féminine entre 2016 et 2020. Cela permet au club d'être tête de série pour les tirages au sort dès son entrée dans la compétition.
À noter que l'Olympique lyonnais a été en tête de ce classement pendant 9 saisons dont 5 consécutives, entre les saisons 2010-2011 et 2014-2015, puis entre 2018-2019 et 2021-2022.
Évolution du coefficient UEFA de l'Olympique lyonnais
Saison
07-08
08-09
09-10
10-11
11-12
12-13
13-14
14-15
15-16
16-17
17-18
18-19
19-20
20-21
21-22
22-23
23-24
Points remportés lors de la saison
15 000
13 000
21 000
24 000
24 000
23 000
10 000
9 000
23 000
20 000
24 000
24 000
23 000
15 000
25 000
15 000
25 000
Total des points
35 000
52 500
80 500
83 450
123 400
132 885
127 905
115 080
114 410
111 400
111 740
129 865
145 680
124 400
128 466
118 166
118 666
Classement
9e
7e
3e
1er
1er
1er
1er
1er
2e
2e
2e
1er
1er
1er
1er
2e
2e
Adversaires rencontrés
En quelques saisons, la section féminine de l'Olympique lyonnais a déjà rencontré les plus grands clubs européens de la décennie, qui ont été soit vainqueurs ou finalistes de la Ligue des champions féminine. Au total, l'OL a affronté 47 clubs européens appartenant à 23 nations différentes.
On remarque que le club a déjà rencontré sept fois le Paris Saint-Germain (finale 2017, demi-finales 2016, 2020, 2022 et 2024, quarts de finale 2021 et huitièmes de finale 2015) et Wolfsbourg (finales 2013, 2016, 2018 et 2020, quarts de finale 2017 et 2019 et phase de groupes 2024), quatre fois le Turbine Potsdam (finales 2010 et 2011, demi-finale 2012 et huitièmes de finale 2014), Arsenal (demi-finale 2011, quarts de finale 2008, deuxième tour 2009 et phase de groupes 2022) et Barcelone (quarts de finale 2018 et finales 2019, 2022 et 2024).
Voici la liste, par nation, de tous les clubs rencontrés par l'Olympique lyonnais :
Vous trouverez ici plusieurs tableaux destinés à fournir un éclairage sur les différents parcours de l'Olympique lyonnais en compétition européenne.
Au .
Résultats selon la saison
Ce tableau présente saison par saison et le bilan total des matchs joués et des statistiques en Ligue des champions féminine. Ces chiffres incluent les résultats en tour de qualification.
Saisons
Domicile
Extérieur (et terrain neutre)
Total
J
G
N
P
BP
BC
J
G
N
P
BP
BC
J
G
N
P
BP
BC
2007-2008
5
3
2
0
24
1
5
3
2
0
12
3
10
6
4
0
36
4
2008-2009
4
3
1
0
16
2
3
2
0
1
13
4
7
5
1
1
29
6
2009-2010
4
4
0
0
16
2
4+1
2
1+1
1
2
1
9
6
2
1
18
3
2010-2011
4
4
0
0
16
0
4+1
3+1
1
0
13
4
9
8
1
0
29
4
2011-2012
4
4
0
0
18
1
4+1
3+1
1
0
21
0
9
8
1
0
39
1
2012-2013
4
4
0
0
15
0
4+1
4
0
0+1
25
2
9
8
0
1
40
2
2013-2014
2
1
0
1
7
2
2
2
0
0
5
0
4
3
0
1
12
2
2014-2015
2
1
0
1
9
1
2
1
1
0
6
1
4
2
1
1
15
2
2015-2016
4
4
0
0
25
1
4+1
3
1+1
0
11
2
9
7
2
0
36
3
2016-2017
4
2
0
2
13
2
4+1
4
0+1
0
19
3
9
6
1
2
32
5
2017-2018
4
4
0
0
21
1
4+1
3+1
1
0
17
1
9
8
1
0
38
2
2018-2019
4
4
0
0
18
2
4+1
3+1
1
0
15
4
9
8
1
0
33
6
2019-2020
2
2
0
0
14
0
2+3
2+3
0
0
19
2
7
7
0
0
33
2
2020-2021
3
2
0
1
6
2
3
3
0
0
7
3
6
5
0
1
13
5
2021-2022
6
6
0
0
19
5
6+1
4+1
0
2
16
6
13
11
0
2
35
11
2022-2023
4
1
1
2
5
6
4
3
1
0
7
2
8
4
2
2
12
8
2023-2024
5
4
1
0
14
6
5+1
4
1
0+1
22
6
11
8
2
1
36
12
2024-2025
1
1
0
0
3
0
1
1
0
0
2
0
2
2
0
0
5
0
Total
66
54
5
7
259
34
65+13
50+8
11+3
4+2
232
44
144
112
19
13
491
78
Résultats selon la nationalité des clubs adversaires
Ce tableau propose les statistiques de l'OL selon la nationalité des clubs qu'il a rencontrés. Ces chiffres incluent les résultats des tours de qualifications.
L'équipe a été invaincue pendant 31 matchs consécutifs (28 victoires et 3 nuls) entre le et le , record dans la compétition.
Victoires consécutives :
L'équipe a remporté 13 matchs consécutifs entre le et le .
Cage inviolée :
L'équipe n'a pas encaissé de but pendant 9 matchs consécutifs entre le et le , soit un total de 895 minutes.
Victoires les plus larges :
à domicile : 9-0 contre Brescia lors des 16e de finale retour le , Medyk Konin lors des 16e de finale retour le , BIIK Kazygurt lors des 8e de finale retour le et l'Ajax Amsterdam lors des 8e de finale retour le .
à l'extérieur : 12-0 contre le Slovan Duslo Šaľa lors du premier match du tour préliminaire le .
Défaites les plus larges :
à domicile : 1-5 contre Arsenal lors de la 1re journée de la phase de groupes le .
à l'extérieur : 3-1 contre Duisbourg lors de la demi-finale retour le .
Score cumulé le plus large :
17-0 (8-0 ; 9-0) contre le FC Zurich lors des 8e de finale de la saison 2016-2017.
Score cumulé le plus défavorable :
2-4 (1-1 ; 1-3) contre Duisbourg lors des demi-finales de la saison 2008-2009.
↑Devant le Paris Saint-Germain, 12 fois (2012, 2014 à 2017, 2019 à 2025) ; Juvisy puis le Paris FC, 7 (2004, 2007, 2011, 2013, 2023 à 2025) ; Montpellier, 4 (2005, 2006, 2010 et 2018) ; Toulouse, 2 (2002 et 2003) et Bordeaux, 1 (2022).
↑ ab et cBrøndby et Lyon étant à égalité parfaite après les trois matchs de poule, même nombre de points, score nul et vierge en confrontation directe, différence de buts générale et buts marqués identiques, un tirage au sort a désigné Brøndby vainqueur du groupe et Lyon deuxième.
↑Statistique révélée dans l'article, « Lyon n'ira pas en finale », sur www.footofeminin.fr, (consulté le )