Le jour J - En avant l'amour - Ma p'tite amie est vache - J'ai pris dans tes yeux (juin 1961)Toi tu es bath pour moi - Dis moi si c'est l'amour - Toi, quel bonheur - Tu peins ton visage (novembre 1961)
Hey Pony est une chanson emblématique du début des années 1960 en France, où le rock'n'roll émerge et que ses jeunes représentants connaissent leurs premiers succès. Elle est l'adaptation de la chanson américaine Pony Time, écrite et enregistrée, pour la première fois en 1960, avant que la reprise, en 1961, de Chubby Checker n'en fasse un succès aux États-Unis.
Avec Hey Pony, le groupe Les Chaussettes noires, dont le premier disque est sortie chez Baclay en [4], publie son troisième single. Le titre a une place particulière dans les annales de la formation. En effet, le batteur Jean-Pierre Chichportich doit dans l'urgence être remplacé pour cause de service national. Des auditions sont organisées dans les studios Barclay et c'est finalement Gilbert Bastelica qui l'emporte, car de tous les prétendants au poste, il est le seul à réussir à reproduire le roulement de batterie dans l'introduction de Hey Pony, ce qui lui vaut d'intégrer, en mai, le groupe, alors en tournée[5].
La version de Johnny Hallyday est incluse sur son neuvième et dernier super 45 tours pour la maison de disques Vogue[6]. Le single sort le [7]. En , le chanteur, en rupture avec Vogue - il a durant l'été signé chez Philips[8] - inscrit à son récital à l'OlympiaHey Pony (second titre du tour de chant). L'année suivante, Johnny Hallyday interprète la chanson (en français), à la télévision américaine dans le Ed Sullivan Show au cours de l'émission du [9],[10].
1961 voit débuter - après Les Chaussettes noires en janvier - un second groupe emblématique du rock en France, Les Chats Sauvages. La version de Hey Pony ! interprétée par Dick Rivers chanteur du groupe, est au programme de leur deuxième EP[11] qui parait en juillet.
↑Daniel Lesueur, L'argus Johnny Hallyday discographie mondiale et cotations, 2003, Éditions Alternatives, page 34.
↑Daniel Lesueur, L'argus Johnny Hallyday discographie mondiale et cotations, 2003, Éditions Alternatives, page 36, citation : « [...] il [Johnny Hallyday] a finalement signé pour Philips le 19 juillet 1961. »
↑Daniel Lesueur, L'argus Johnny Hallyday discographie mondiale et cotations, 2003, Éditions Alternatives, page 222.