Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La solitude a très souvent inspiré à Johnny Hallyday et sa discographie compte nombres chansons du genre disséminées au gré de ses disques, mais c'est bien la première fois qu'elle est le concept quasi unique (s'il n'en est de trois exceptions), de tout un album. Une solitude qui ici nourrit bien des émotions diverses et contradictoires : tantôt tristesse, tantôt colère, c'est selon, face A ou face B.
La face A regorge de ballades douces, sentimentales, avec aussi, malgré tout, un gros coup de gueule ; La face B sacrifie au rock, parfois hargneux où la voix déverse des décibels de colères.
Face A, c'est ce campagnard qui pleure son amour d'été qui a regagné la ville (Elle m'oublie) ; C'est ce premier amour, d'avant que l'on soit star, dont-on se souvient (La fille du square) ; c'est « une chambre vide et un livre ouvert » qu'elle a laissé avant de partir et qui semble lui aussi l'attendre (Revoilà ma solitude) ; C'est encore cet ami qui n'est plus et qui laisse mille regrets et des tonnes de souvenirs (Salut Charlie). C'est enfin et aussi celle qui trahie et à qui l'on crie ses quatre vérités (Cet homme que voilà).
Face B, changement de ton, changement de rythme. Ici, c'est d'abord cette chanson hors propos, incongrue, insolente, « que celui qui n'aime pas ça jette La première pierre ». C'est ce gars possessif, qui d'elle ne veut rien partager, par un regard, pas un sourire (Va te cacher) ; C'est cette ado tout juste sortie de l'enfance, qui semble échappée du célèbre roman et "joue à être femme, joue avec le feu, joue avec l'amour" et qui semble ignorer que l'on si brule souvent (Lolita) ; C'est cette rage que l'on déverse et qui ronge, faute d'avoir pris, une fois encore, une fois de plus, des coups en plein cœur, à force de « coups de fil, de coup bas, de coup en dessous » (Un coup pour rien).
La pochette - recto/verso - est en noir et blanc, précédemment il y a eu, en 1966, celle de l'album La génération perdue. Soulignons aussi, qu'elle est ouvrante et qu'elle est la dernière du genre (pour ce qui est des albums studio).[réf. nécessaire]
C'est la première collaboration Johnny Hallyday - Didier Barbelivien auteur-compositeur de Elle m'oublie ; pour laquelle Johnny Hallyday obtient au Midem à Cannes, le grand prix du disque.[réf. nécessaire]
Il a été extraits de Solitudes à deux les 45 tours suivants :
Elle m'oublie - La première pierre / sortie le 78 / Ref : 6172158[6]
Revoilà ma solitude - La fille du square / sortie le / Ref : 6172176[7] (le single existe sous deux pochettes différentes : sur la première Johnny est photographié en plan américain[7] ; la seconde pochette propose un portait en gros plan[8]).