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Profil sociologique
5,4 % des ministres sont des anciens industriels ou gros commerçants, 8,1 % ont eu une profession libérale, et 10,8 % sont des cadres supérieurs du privé. La haute fonction publique représente plus de la moitié du gouvernement : 21,6 % des ministres sont issus des grands corps de l’État, 21,6 % de la préfectorale et de la diplomatie, et 10,8 % étaient hauts fonctionnaires dans d'autres administrations[2].
5,5 % sont des enseignants du supérieur, et 13,5 % ont anciennement une profession intellectuelle autre[2].
Composition initiale
La nomination du Premier ministre et des membres du gouvernement est publiée au JO du [3].
Les six « portefeuilles » stables
Le gouvernement de Michel Debré se caractérise par la stabilité de six départements ministériels qui semblent n'avoir pas changé de titulaire entre 1959 et 1962, ni leur titulaire avoir changé de titulature :
On y ajoutera évidemment le poste de Premier ministre, si l'on fait abstraction de l'intérim du ministère de l'Éducation nationale, assuré par Michel Debré du au .
Le gouvernement compte une femme ministre, en la personne de Nafissa Sid Cara, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des questions sociales en Algérie et de l'évolution du statut personnel de droit musulman.
Cessation des fonctions de Michel Debré, Ministre de l'Éducation nationale par intérim, nommé le .
Ministre de l'Éducation nationale : Louis Joxe(précédemment « secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique »)
Ajustement du 19 janvier 1960
Cessation des fonctions de Max Fléchet, précédemment Secrétaire d'État aux Affaires économiques extérieures, nommé à cette fonction le , apparemment non remplacé.
Remaniement du 5 février 1960
Cessation des fonctions de Bernard Cornut-Gentille, ministre des Postes et Télécommunications, et Jacques Soustelle, Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Sahara, des Territoires d'outre-mer, Départements d'outre-mer et de l'Énergie atomique[4].
Ministre d'État, chargé du Sahara, et des Territoires et départements d'outre-mer : Robert Lecourt(précédemment « ministre d'État, chargé de la Coopération »)
Ministre délégué auprès du Premier ministre : Roger Frey(précédemment « ministre de l'Information »)[4]
Ministre des Postes et Télécommunications : Michel Maurice-Bokanowski(précédemment « secrétaire d'État à l'Intérieur »)[4]
Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Énergie atomique : Pierre Guillaumat(précédemment « ministre des Armées »)[4]
Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Énergie atomique et de la Fonction publique : Pierre Guillaumat(précédemment « Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Énergie atomique »)
Remaniement du 22 novembre 1960
Ministre d'État, chargé des Affaires algériennes : Louis Joxe(précédemment « Ministre de l'Éducation nationale »)
Ministre de l'Éducation nationale par intérim : Pierre Guillaumat, en supplément des fonctions déjà occupées (fin de cet intérim le )
Cessation des fonctions de Pierre Chatenet, ministre de l'Intérieur.
Ministre de l'Intérieur : Roger Frey(précédemment « Ministre délégué auprès du Premier ministre »)
Remaniement du 18 mai 1961
Ministre de la Coopération : Jean Foyer(précédemment « secrétaire d'État chargé des Relations avec les États de la Communauté », apparemment non remplacé dans cette fonction)
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Georges Gorse
Remaniement du 19 mai 1961
Cessation des fonctions de Philibert Tsiranana, Gabriel Lisette, Léopold Sédar Senghor et Félix Houphouët-Boigny, « ministres conseillers » nommés le .
Remaniement du 24 août 1961
Cessation des fonctions de Robert Lecourt, ministre d'État, chargé du Sahara, et des Territoires et départements d'outre-mer.
Cessation des fonctions d'Edmond Michelet, Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Cessation des fonctions d'Henri Rochereau, ministre de l'Agriculture.
Ministre délégué auprès du Premier ministre : Louis Terrenoire(précédemment « ministre de l'Information »)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de l'Information : Christian de La Malène
Cessation des fonctions de Wilfrid Baumgartner, ministre des Finances et des Affaires économiques, nommé le .
ministre des Finances et des Affaires économiques : Valéry Giscard d'Estaing(précédemment « secrétaire d'État aux Finances », apparemment non remplacé dans cette fonction).
Démission du gouvernement
Le , Michel Debré remettait la démission de son gouvernement au président de la République, Charles de Gaulle. Celui-ci nommait le jour même Georges Pompidou Premier ministre.