Laurence Paye, ancienne directrice des affaires régionales au CNRS, ancienne secrétaire générale de la direction de la recherche de la régie Renault, ancienne administratrice générale du CNAM et ancienne conseillère municipale de Rioz (1989-2001) ;
Lorsqu’il est âgé de huit ans, le au soir, alors que se prépare la cérémonie de célébration de la Victoire, il se trouve avec son père aux côtés de Georges Clemenceau. Ce dernier le choisit, avec une nièce d’André Tardieu, pour incarner la jeunesse de France rendant hommage aux soldats de la Grande Guerre, en les prenant par la main pour les emmener au pied de l’Arc de triomphe[3],[4],[5].
Après avoir passé un DES d’économie politique et deux DES en droit, il suit les enseignements de Charles Rist et de François Simiand pendant son doctorat en économie. Charles Rist a une influence majeure sur sa pensée : il lui transmet l’intérêt pour les séries statistiques à usage économique, et, fort de son expérience de sous-gouverneur de la Banque de France entre 1927 et 1930, il insiste sur l’intérêt d’ancrer les réflexions théoriques dans une expérience pratique des responsabilités[6].
Il contribue, à cette époque, à introduire la pensée de Keynes en France[12].
Professeur d'économie
À Grenoble
Il est professeur d’économie politique à l’Université de Grenoble de 1936 à 1951 – sauf pendant les hostilités, entre et , où il sert comme lieutenant au sein de l’état-major de la 47e demi-brigade de chasseurs alpins[13]. Sans entrer en résistance active, il s’emploie avec succès, avec d’autres collègues, à empêcher que soient imposée aux professeurs d’université l’obligation de prêter serment au maréchal Pétain[14], et il démarche, en vain, en faveur de ses collègues juifs[15].
À partir de son arrivée à Paris, il dirige l’Institut scientifique de recherche économique et sociale créé par Charles Rist en 1935 rue Michelet, qu’il rattache à la Fondation nationale des sciences politiques. Il y rassemble de la documentation pour élaborer des statistiques de plus en plus fines sur les grandeurs économiques[20].
En 1956, il publie Forces et faiblesses de l’économie française[21], qui se présente comme un état des lieux, une analyse historique de l’économie française depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, et qui prescrit l’utilisation de certains instruments de politique économique (2e édition en 1959).
Ses thèmes de recherche creusés pendant la Quatrième République ont pour dénominateur commun la mise en perspective de l’économie française face à ses grandes concurrentes (activité économique et situation sociale depuis 1945, conjoncture économique française depuis 1949, transformations économiques au XXe siècle, économies régionales)[22]. Il publie alors plusieurs articles dans les colonnes du Monde, notamment pour dénoncer les expédients budgétaires auxquels recourent Edgar Faure ou Guy Mollet[23].
Quelques mois avant de rentrer au gouvernement, il rédige un manuel, Économie politique[24], dans la collection "Thémis" des Presses universitaires de France, qui deviendra un classique des étudiants de Sciences-po.
Après ses passages au gouvernement, il enseigne à nouveau, entre 1970 et 1980, à l'Université de Paris-I.
Création de l'OFCE
Alors que Jean-Marcel Jeanneney va prendre sa retraite de professeur, Raymond Barre, alors Premier ministre, lui confie le soin de créer un organisme d’étude de la conjoncture économique d’esprit universitaire, indépendant du pouvoir politique, disposant d’une cinquantaine de collaborateurs. Jean-Marcel Jeanneney fonde alors l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qu’il rattache juridiquement à la Fondation nationale des sciences politiques. Il le préside de sa fondation, le , jusqu'en 1990. Il y nomme trois directeurs de départements : Philippe Sigogne au département de la conjoncture, Pierre-Alain Muet au département d’économétrie, et Jean-Paul Fitoussi au département des études, qui sera secondé par le sociologue Henri Mendras, et qui lui succédera. Le laboratoire acquiert vite une grande influence, à l’articulation de l’Université et de la politique.
Positions économiques
Au terme de sa vie, Jean-Marcel résumait ainsi ses positions en matière économique : "J’étais convaincu que, dans le monde actuel, il fallait que l’État ait un rôle important. Cependant je pensais, idée très actuelle, que le marché avait également un rôle essentiel et qu’on ne pouvait se permettre des politiques qui le déséquilibrent, soit en faussant le jeu par des régulations ou des contraintes excessives, soit en tolérant des déficits publics trop importants. Ma position était à la fois assez classique, dans la ligne de Charles Rist, un peu keynésienne parce que je croyais à la recherche des équilibres globaux plus que les classiques, un peu planiste, parce qu’il me semblait que dans le monde moderne, complexe et incertain, il fallait que l’État indique les grandes directions à prendre[27]".
Ministre de l'Industrie et du Commerce (1959-1962)
En , il est nommé par le général de Gaulleministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement de Michel Debré. Lors de son derniers cours à l’Université avant de prendre ses fonctions, il dit à ses étudiants qu’il doit s’absenter pour "effectuer des travaux pratiques obligatoires"[32]. Il appelle à la direction de son cabinet Raymond Barre, professeur d’économie à l’Université de Caen, qu’il a connu en 1950, alors qu’il figurait dans le jury de l’agrégation de droit et de sciences économiques qui l'a reçu dans le corps des professeurs. Jean-Claude Casanova fait aussi partie de son équipe[33].
Dans l’exercice de son ministère, où ses recherches jouent un rôle important[34], il établit notamment un programme de régression de la production charbonnière en 1960 – le "plan Jeanneney"[35]. Il est amené à traiter la grève de Decazeville de l’hiver 1961-1962[36]. Il promeut également une politique pétrolière française indépendante, jouant un rôle central dans la création de l’Union générale des Pétroles, qui deviendra Elf-Aquitaine[37].
Premier ambassadeur de France en Algérie après l'indépendance (1962-1963)
Lors du Conseil des ministres d’ où, pour la première fois, le général de Gaulle demande à ses ministres leur pensée sur la question algérienne, il est le seul à estimer l’indépendance nécessaire[39],[40]. Pendant le putsch des généraux en 1961, il se trouve en Algérie, qu’il réussit à quitter au terme d’un voyage épique[évasif].
Il dirige ainsi ce qui est alors désigné comme la "Commission Jeanneney" – officiellement intitulée "Commission d’étude de la politique de coopération avec les pays en voie de développement". Son rapport[44] trouve un écho important et annonce des réformes ultérieures[45],[46]. Elle est composée, notamment, de normaliens – Pierre Auger et Jean Baillou –, de polytechniciens – Raymond Chéradame, Claude Gruson et Maurice Lemaire –, d’inspecteurs des finances – François Bloch-Lainé et Simon Nora –, de conseillers d’État – dont Léon Pignon –, d’universitaires – Georges Balandier, Louis Malassis et François Perroux –, d’un sénateur – Jean Bertaud – et d’officiers supérieurs, de diplomates – dont Jean Chauvel – d’un président de syndicat patronal – Jean de Précigout – et d’un chercheur en chimie – Jacques Trémfouel. Il choisit Simon Nora comme rapporteur général de la commission[47].
Le rapport est encensé par certains, à l'image d'Alfred Sauvy[48], et vivement critiqué par d'autres, tant à droite qu'à gauche, notamment lors de sa discussion à l'Assemblée nationale. Ses principales conclusions sont reprises par le général de Gaulle lors de sa conférence de presse du [49] – ce dernier annonçant que la coopération "est désormais une grande ambition de la France !"[50],[51].
Le rapport comporte de nombreuses propositions novatrices qui seront progressivement mises en œuvre au cours des cinquante années suivantes. Préconisant une aide de la France égale à 1,5 % de son revenu national, il est à l’origine de l’adoption d’une norme internationale en 1970 – égale à seulement 0,7 % – qui est toujours en vigueur. Il défend un élargissement du périmètre géographique de l’aide française à l’ensemble des pays en développement tout en maintenant une priorité africaine, un usage plus important du canal multilatéral, notamment européen, une priorité accordée à l’agriculture paysanne et à la sécurité alimentaire, ainsi qu'un soutien aux accords régionaux. Son plaidoyer le plus nouveau, dans le contexte de la guerre froide, est l’insistance sur le respect de la souveraineté, qui annonce la critique de la "conditionnalité de l’aide et la volonté affirmée par la communauté internationale que les gouvernements aidés"[52].
Il défend et fait adopter la loi du sur l’assurance maladie des travailleurs non salariés. Depuis la création du "régime général" de la Sécurité sociale en 1945, les agriculteurs et les membres des professions indépendantes (artisans, commerçants et professions libérales) demeuraient exclus de toute protection sociale obligatoire. Si les agriculteurs avaient fait l’objet d’une première loi – celle du –, ce n’était pas le cas des professions indépendantes avant l’arrivée de Jean-Marcel Jeanneney rue de Grenelle. Cette loi met un terme à cette différence de traitement[55].
Ordonnances Jeanneney créant l'ANPE et réformant la Sécurité sociale
Il fait adopter plusieurs ordonnances, en , sur habilitation du Parlement – les "ordonnances Jeanneney"[56]. Il aurait préféré une procédure parlementaire normale, mais s'incline devant le choix du Premier ministre.
La première crée un organisme chargé de faciliter la recherche d’un emploi aux chômeurs. Il élabore, avec son secrétaire d’État Jacques Chirac, les statuts de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), constituée en établissement public.
Le problème de santé publique le plus délicat auquel il s'attèle est celui des greffes d’organes et de la révision de la définition juridique de la mort. Au titre de ses compétences en matière de Santé, il reçoit différents professeurs de médecine. L'un d'entre eux, Jean Hamburger, lui dit un jour qu’il est passible de poursuites pour coups et blessures lorsqu’il effectue des transplantations de rein prélevés sur des personnes en coma dépassé, en l’absence de définition juridique de la mort. Se pose alors la question de l’application concrète du décret du qui autorisait les prélèvements d’organes à des fins scientifiques ou thérapeutiques dans certains établissements déterminés. Après avoir consulté le professeur Robert Debré, il demande alors à l’Académie de médecine une définition de la mort propre à faire autorité, avant de la reproduire dans une circulaire adressée aux hôpitaux de France, indiquant dans quels cas les prélèvements d’organes ne sont pas pénalement interdits[59],[60].
Constructions hospitalières
Conscient des besoins futurs suscités par le "baby-boom", Jean-Marcel Jeanneney décide un investissement massif dans l’équipement sanitaire – il était resté, jusqu’alors, largement à l’abandon[61].
Pilule contraceptive
Dans les années 1960, la question de la mise sur le marché français de la pilule contraceptive est au cœur de nombreux débats. Le général de Gaulle évolue sur la question[62]. Au printemps 1967, le député gaulliste Lucien Neuwirth dépose une proposition de loi tendant à libéraliser la délivrance de la pilule. Convaincu, notamment, par l’avis favorable exprimé par les professeurs François Jacob et Jacques Monod, prix Nobel de médecine, en , Jean-Marcel Jeanneney fait une communication au Conseil des ministres du sur ce sujet: il plaide vigoureusement en faveur de l’adoption de la proposition faite par le député de la Loire Lucien Neuwirth, à condition qu’elle soit contrebalancée par une politique nataliste fondée sur le maintien du coefficient familial et des allocations familiales[63]. Il défend ensuite cette proposition devant le Parlement[64]. Il s'agit aussi d'abroger la disposition d'une loi de 1920 qui avait rendu illicites toute propagande anticonceptionnelle et la vente de produits contraceptifs.
Député de l'Isère (1968)
En , après la dissolution de l’Assemblée nationale, Jean-Marcel Jeanneney se présente – pour la première fois lors d’un scrutin législatif – à Grenoble, ville où il a longtemps vécu et enseigné. Il s’oppose alors à Pierre Mendès France, député sortant[65]. Alors que la question s'était déjà posée pour lui lors des élections législatives de 1967, il avait alors refusé d'affronter un homme dont il avait soutenu l'action à la tête du gouvernement en 1954-1956 et avec lequel il partageait une haute idée de l’État, une sensibilité réformiste, des racines radicales et un intérêt pour les sciences économiques[66],[67]. Un an plus tard, il juge légitime de représenter le gaullisme contre celui qui lui paraît avoir appelé la rue à renverser de Gaulle[68]. Il emporte l'élection par 132 voix sur 80 000 suffrages. À l'Assemblée, il s'inscrit au groupe UDR. Il choisit d’être membre de la commission des Finances.
Ministre d'État chargé des réformes constitutionnelles (1968-1969)
L’université étant plus importante à ses yeux que la poursuite d’une carrière publique après la mort de l’homme pour lequel il s’est engagé, il invente la formule "je ne crois pas au gaullisme sans de Gaulle" et il dénie à ses anciens collègues de gouvernement comme aux fidèles du général le droit de continuer à parler en son nom[74],[75].
Il publie, en 1978, Pour un nouveau protectionnisme[76]. Il y adopte une position hétérodoxe en matière de relations économiques internationales: selon lui, la maîtrise du commerce extérieur est une arme de politique économique nécessaire pour assurer le développement économique. Il y défend non pas le rétablissement d’obstacles commerciaux aux frontières de la France, mais le maintien et l’utilisation aux frontières de la Communauté européenne du protectionnisme modéré institué par le traité de Rome – contre la tendance de certains pays membres à en faire une zone livrée à la libre concurrence du monde entier.
En Haute-Saône, dans la ligne de son père, il s'investit comme maire de la commune de Rioz. Brûlée par les Allemands en 1944, la maison de son père Jules y a été reconstruite en 1949.
En 1965, il est élu conseiller général de Haute-Saône dans le canton de Rioz. En 1967, il est élu maire de Rioz – fonction que Jules Jeanneney avait occupée pendant vingt-neuf ans, entre 1896 et 1925. Il exerce cette fonction pendant vingt-deux ans, jusqu’en 1989[79].
Il préside le Conseil général de Haute-Saône de 1968 à 1971, jusqu’à ce qu’il démissionne pour désaccord avec la majorité de droite[4].
Retraite active
Après sa retraite de l'Université, en 1990, et de l'OFCE, en 2000, il continue d'intervenir activement dans le débat public par des livres et des articles, notamment dans le domaine de l'économie et des institutions, pour défendre la Constitution de 1958-1962[80]. Il prend parti contre la réduction du mandat présidentiel à cinq ans, lors du référendum de 2000[81].
Dans un livre intitulé Écoute la France qui gronde, publié en 1996, il se préoccupe de l'éventualité d'une nouvelle crise économique majeure et il écrit: "Si on ne réussit ni à introduire plus de justice et de convivialité dans les relations humaines ni à éradiquer la misère, si des hommes et des femmes se perçoivent victimes du capitalisme implacablement inhumain, nos sociétés connaîtront des conflits internes destructeurs. Le collectivisme retrouvera des adeptes parmi ceux qui n'ont pas connu ou ont oublié ses échecs et le goulag. Des utopies généreuses séduiront les âmes pacifiques, mais la violence sera un exutoire pour les autres. Nul ne sait vers quel destin notre pays pourrait être entraîné". Il redoute la déflation. Pour "sortir du piège dans lequel l'économie française se trouve prise", il propose deux remèdes conjugués. "L'un est hétérodoxe : faire marcher immédiatement puis de temps à autre la "planche à billets", dans des conditions telles que, tout en relançant la demande, elle ne provoque pas d'inflation. L'autre est de longue haleine : tracer pour quatre ans les voies d'un partage social équitable, qui permette une croissance forte, sans laquelle il est vain d'espérer une réduction des déficits publics et une résorption du chômage"[82].
En 2009, âgé de 99 ans, il publie un ouvrage volumineux consacré à la pratique démocratique du pouvoir dans son village de Rioz depuis la Révolution française[84].
Il meurt dans le 6e arrondissement de Paris, le , deux mois avant son centenaire[85],[86].
Ministre d'État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice par intérim dans le gouvernement Maurice Couve de Murville, du au
Notes et références
↑Paul Jozon, Marcel Jozon (éd. établie par S. Allorant, J. Résal, P. Allorant) (préf. Jean-Noël Jeanneney), La République au défi de la guerre : lettres et carnets de l'Année terrible, 1870-1871, Amiens, Encrage, , 242 p. (ISBN978-2-36058-064-4)
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 330-331
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 26
↑ a et bEric Kocher-Marbœuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, 1958-1969, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 1209 p. (ISBN2-11-093697-5, lire en ligne), p. 19
↑Général Henri Mordacq, Le ministère Clemenceau. Journal d'un témoin, t. III, Paris, Plon,
↑ ab et cEric Kocher-Marbœuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, 1958-1969, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 1209 p. (ISBN2-11-093697-5, lire en ligne), p. 20
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 29
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 31
↑Olivier Feiertag, Wilfrid Baumgartner, Un grand commis des finances à la croisées des pouvoirs (1902-1978), Paris, Comité d'histoire économique et financière de la France, , p. 91, 148
↑Jean-Marcel Jeanneney, Essai sur les mouvements des prix en France depuis la stabilisation monétaire (1927-1935), Paris, Sirey,
↑François Facchini, « Histoire doctrinale du corps professoral d’économie politique dans les facultés françaises de 1877 à 1969 », Vème congrès de l’AFEP, "L’économie politique de l’entreprise : nouveaux enjeux, nouvelles perspectives", , p. 20 (lire en ligne)
↑Jean-Marcel Jeanneney, « L’œuvre scientifique de quelques économistes étrangers: VIII John Maynard Keynes », Revue d’économie politique,
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 46
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↑Eric Kocher-Marbœuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, 1958-1969, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 1209 p. (ISBN2-11-093697-5), p. 12
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↑Anne Liskenne, L'Algérie indépendante. L'Ambassade de Jean-Marcel Jeanneney (juillet 1962-janvier 1963), Paris, Armand Colin, , 282 p. (ISBN978-2-200-60057-0)
↑La politique de coopération avec les pays en développement Pourquoi ? A quel prix ? Comment, Rapport Jeanneney, Paris, La Documentation française,
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↑Jean Lacouture, De Gaulle, t. III, Le Souverain, Paris, Le Seuil, , p. 423
↑ a et bEric Kocher-Marbœuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, 1958-1969, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 1209 p. (ISBN2-11-093697-5, lire en ligne), p. 627-633
↑Sylviane Guillaumont-Jeanneney, « Réflexions sur cinquante ans d'aide au développement. Du Rapport Jeanneney à la situation présente" », Commentaire, vol. 145, , p. 89-98
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 189
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 217-218
↑Eric Kocher-Marbœuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, 1958-1969, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 1209 p. (ISBN2-11-093697-5, lire en ligne), p. 811-833
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 221-233
↑Eric Kocher-Marbœuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, 1958-1969, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 1209 p. (ISBN2-11-093697-5, lire en ligne), p. 853-868
↑Jean-Marcel Jeanneney, Une mémoire républicaine. Entretiens avec Jean Lacouture, Paris, Le Seuil, , 360 p. (ISBN2-02-032014-2), p. 213
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↑Jean-Marcel Jeanneney, A mes amis gaullistes, Paris, Presses Pocket,
Les économies de l'Europe occidentale et leur environnement international de 1972 à nos jours : des diagrammes, des chiffres et une chronologie précédés de comparaisons historiques. Jean-Marcel Jeanneney et Georges Pujals, L'Observatoire français des conjonctures économiques, 2005. (ISBN9782213623498)
Que vive la Constitution de la Cinquième République!, Paris, Arlea, 2002 (ISBN2-86959-569-7)
La démocratie au village. la pratique du pouvoir à Rioz en Franche-Comté depuis la Révolution, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2009, 554 p.
Ouvrages et articles consacrés à Jean-Marcel Jeanneney