Au cours de son premier mandat, Mitterrand met en œuvre diverses réformes économiques et sociales, y compris des nationalisations, des augmentations du SMIC et des allocations, et mis en place des mesures telles que la semaine de 39 heures et la cinquième semaine de congés payés. Cependant, face aux difficultés économiques, il opère le tournant de la rigueur en 1983, ce qui entraîne des divisions au sein de son gouvernement et une baisse de popularité[1].
Malgré les défis économiques et politiques, le premier mandat de Mitterrand est également marqué par des réalisations importantes sur le plan international, notamment sa contribution à la construction européenne et sa politique étrangère indépendante, notamment envers les États-Unis et l'Union soviétique.
La seconde présidence de François Mitterrand s'étend du 21 mai 1988 au 17 mai 1995. Malgré la connaissance de son cancer de la prostate depuis novembre 1981, François Mitterrand annonce sa candidature à l'élection présidentielle pour un second mandat de 7 ans le 22 mars 1988. Après un premier tour où il devance ses concurrents de droite, Jacques Chirac et Raymond Barre, il est réélu le 8 mai avec 54,02 % des voix contre son premier ministre de cohabitation, Jacques Chirac.
La période de la présidence de Mitterrand a également été marquée par des scandales politico-financiers, comme l'affaire Urba et l'affaire du sang contaminé, qui ont entaché son mandat et celui de certains membres de son gouvernement.
Le président Mitterrand meurt d'une longue maladie (cancer de la prostate) moins de huit mois après la fin de son mandat, le .
Références
↑Serge Bernstein et Pierre Milza, Histoire du XXe siècle, tome 3: Vers la mondialisation et le début du XXIe siècle, de 1973 à nos jours, Paris, Hatier, 2005, p 244