Il soutient une thèse de doctorat en droit consacrée au Rentenmark (monnaie de transition allemande, entre 1919 et 1923), réalisée à l'université de Paris sous la direction de Louis Germain-Martin[3].
Il est reçu premier, en , au concours d'adjoint à l'Inspection générale des finances.
Il a épousé en 1930 Christiane Mercier, fille d'Ernest Mercier[4]. Il a eu trois enfants.
Wilfrid Baumgartner se spécialise dans les finances directeur de cabinet de Paul Reynaud, ministre des finances en 1930, et directeur du Trésor de 1935 à 1936. Il devient ensuite président du Crédit national (1936-1949) succédant à Louis Martin, son fondateur (1919-1936). Il est l'un des négociateurs, sous l'autorité de Vincent Auriol, alors ministre des finances, de l'accord monétaire tripartite conclu avec la Grande-Bretagne et les États-Unis.
↑Coll., Nouveau dictionnaire national des contemporains, Paris, Les éditions du nouveau dictionnaire national des contemporains, , 948 p., p. 58.
↑ ab et cGérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN978-2-259-26077-0, lire en ligne)
↑ a et bOlivier Feiertag, « Chapitre premier. « La jeune école du Trésor » (1902-1930) », dans Wilfrid Baumgartner : Un grand commis des finances à la croisée des pouvoirs (1902-1978), Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN978-2-8218-2822-3, lire en ligne), p. 33–80
↑Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN978-2-259-26077-0, lire en ligne)
↑Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN978-2-7246-3915-5)
↑Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945, tome 1, p. 1 021.
Patrick Cabanel, « Wilfrid Baumgartner », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 203-204 (ISBN978-2846211901)