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: un traité impose à la République, l'entretien d'une armée française de 25 000 hommes, d'une armée nationale de 22 000 hommes et le versement de 18 millions.
: Eugène de Beauharnais rentre à Milan et s'emploie à reconstituer l'armée en prévision de la probable adhésion de l'Autriche à la coalition anti-française.
: Eugène de Beauharnais sort de Milan pour rejoindre les unités déployées contre l'Autriche qui entrera en guerre quinze jours plus tard.
1er novembre : depuis l'Allemagne, Napoléon envoie la division Fontanelli avec d'autres divisions italiennes subsistantes de la Grande Armée pour rejoindre Eugène.
: Vienne essaye de corrompre Eugène qui refuse et Joachim Murat.
Mi-décembre 1813 : Vienne remplace le commandant de l'armée d'Italie, le feld-maréchal Hiller, par le feld-maréchal Bellegarde.
: Joachim Murat accepte la proposition autrichienne et signe une alliance secrète avec l'Autriche.
fin de janvier, Murat rejoint Bologne avec les troupes organisées selon les plans de Napoléon pendant que son général Giuseppe Lechi prend le contrôle de la Toscane. À Bologne, Murat annonce sa défection et se rallie aux Autrichiens de la division Nugent (austro-sardes) pendant que Giuseppe Lechi cède Livourne à la flotte britannique.
1er février et : les ambassadeurs napolitains notifient la rupture des relations diplomatiques entre le royaume d'Italie et le royaume de Naples.
3 août : malgre le pacte de la Triplice qui lie l'Italie a l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, le président du conseil Salandra proclame la neutralité du royaume. Deux courants s'affrontent : les « neutralistes » de Giolitti et les « interventionnistes ».
3 mai : l'Italie se désengage officiellement de la Triplice.
14 mai : à Rome, Gabriele D'Annunzio lance un appel nationaliste pour l'entrée en guerre de l'Italie au nom de l'irrédentisme. Mussolini, favorable à l'entrée en guerre, est chassé du PSI et fonde le Faisceau autonome d'action révolutionnaire.
4 juin : les forces italiennes du général Luigi Cadorna battent en retraite sur le front du Carso.
19 août : succès de l'offensive italienne des troupes du général Capello et du duc d'Aoste sur le plateau de Bainsizza. Les combats font 200 000 morts en deux mois durant l'été. Les mutineries et les désertions se multiplient tandis que l'arrière pays se révolte.
Août : de graves agitations ouvrières ont lieu à Turin contre la vie chère et la guerre.
24 octobre - 9 novembre : offensive autrichienne surprise victorieuse. L'armée austro-hongroise aidée par 7 divisions allemandes franchit le Tagliamento, atteint le Piave et fait 300 000 prisonniers. Défaite italienne de Caporetto dans la vallée de l'Isonzo. Le front est enfoncé sur 50 km et les pertes sont considérables. Luigi Cadorna est remplacé au haut commandement par le général Diaz. L'armée italienne tient le Piave, aidée par 4 divisions franco-britanniques.
15 juin : début de la bataille du Piave. Offensive austro-hongroise en Vénétie durant l'été. Les troupes italiennes reprennent leurs positions entre la Vénétie et le Piave le 8 juillet.
24-29 octobre : offensive victorieuse italienne à Vittorio Veneto. Les Autrichiens refluent sur tous les fronts. L'armée italienne fait 350 000 prisonniers parmi les Autrichiens.
29 octobre : le gouvernement autrichien demande l'armistice à l'Italie, signé le a Villa Giusti. L'éclatement de l'Autriche-Hongrie laisse ses provinces adriatiques contestées entre l'Italie et le royaume de Serbie, future Yougoslavie.
Novembre : occupation de Fiume par les troupes italiennes et un contingent français.
20 octobre : Mussolini nomme Cesare Mori préfet de Palerme, avec des pouvoirs extraordinaires et des compétences étendues à toute la Sicile, afin de freiner le phénomène mafieux dans l'île.
24 décembre : les premières lois fascistissimes sont approuvées. Le « chef du gouvernement » est nommé et révoqué seulement par le roi et il n'est responsable qu'envers lui. Les ministres deviennent responsables aussi bien envers le roi qu'envers Mussolini.
31 décembre : la loi sur la presse indique que les journaux ne peuvent être dirigés, écrits et imprimés que s'ils ont un responsable accrédité par le préfet et donc indirectement par Mussolini.
31 janvier : la loi n. 100, attribue à Mussolini, en sa qualité de chef du gouvernement, la possibilité de promulguer des règles juridiques.
4 février : la loi n. 237, les conseillers municipaux et les maires sont supprimés et remplacer par des podestà nommés par décret royal, qui exercent les fonctions de maire et du conseil municipal.
3 avril : le droit de grève est supprimé, l'Opera Nazionale Balilla (ONB) est créée, avec l'objectif de « réorganiser la jeunesse d'un point de vue moral et physique ».
8 juillet : le ministère des corporations est créé et Mussolini en assume la direction.
5 juin : s'adressant au sénat, Mussolini affirme la ligne du révisionnisme en matière de politique étrangère, déclarant que les traités signés après la Première Guerre mondiale sont valides mais qu'ils ne sont pas considérés éternels et immuables.
22 mars : lois sociales n.654 et 26 avril n.653 pour la protection du travail des femmes et des enfants.
25 juillet : tentative de putsch des nazis autrichiens qui assassinent le chancelier Engelbert Dollfuss et réclament le rattachement de l'Autriche a l'Allemagne (Anschluss). Mussolini s'y oppose en envoyant deux divisions au col du Brenner.
5 décembre : incident frontalier entre la Somalie italienne et l'Éthiopie
24 décembre : la loi n.2316 établit la création de l'ONMI (Œuvre nationale pour la protection de la maternité et de l'enfance).
15 février : de nombreux renforts italiens sont envoyés sur le front russe pour soutenir l'avancée allemande ; en 5 mois, 160 000 soldats sont envoyés.
12 septembre : un commando allemand libère Mussolini.
14 septembre : Hitler rencontre Mussolini à Munich. Le Führer l'invite à former une république protégée par les Allemands.
18 septembre : par un discours à la radio de Munich, Mussolini proclame la reconstruction du parti fasciste avec pour nom le Parti fasciste républicain (Partito Fascista Repubblicano - PFR).
13 octobre : le gouvernement italien de Badoglio déclare la guerre à l'Allemagne.
8 et le 10 janvier : procès de Vérone, où sont jugés les dirigeants qui ont renversé Mussolini, parmi ceux-ci, le gendre du Duce, Galeazzo Ciano est condamné à mort.
5 octobre : l'Italie et la Yougoslavie parviennent à une entente sur la partition du territoire libre de Trieste et signent à Londres un « mémorandum d'entente ».
6 octobre : la Grande-Bretagne, les États-Unis, l'Italie et la Yougoslavie signent le traité de Londres qui met fin au conflit sur le statut de Trieste : les troupes britanniques et américaines évacueront la zone A qui revient à l'Italie, la zone B étant attribuée à la Yougoslavie. Trieste reste un port franc.
23 octobre : signature des accords de Paris qui reprennent les principes définis à Londres. Mise en place de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) qui se base sur le traité de Bruxelles modifié (Londres-Paris, 3-23 oct), auquel adhèrent la RFA et l'Italie, autorisant leur réarmement. L'Union soviétique proteste contre ces accords et renouvelle sa proposition d'un pacte européen de sécurité collective.
23 décembre : le parlement italien ratifie le traité de l'UEO.