La République ligurienne est un État de la péninsule italienne créé en 1797 sur le modèle du régime de la République française en vigueur à l'époque du Directoire. Elle est intégrée dans l'Empire français en 1805.
Histoire
La république de Gênes doit changer sa constitution en - pour adopter le modèle français sous la contrainte de Bonaparte et d'une partie de la bourgeoisie génoise, jacobine et hostile à l'ancien gouvernement des doges : deux conseils, dit « des Anciens » et « des Soixante », ainsi qu'un exécutif de cinq directeurs, dirigent la nouvelle République ligurienne. Un traité d'alliance défensive et offensive achève de faire de cette « république sœur » un satellite de la France.
Les aristocrates génois, dont le dernier doge Giacomo Maria Brignole, continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal ce nouvel état calqué sur le modèle français. En , il y a une tentative de révolte de la ville de Gênes, sous le commandement du noble Pasqual Adorno. Le complot pour le a été découvert et déjoué[1]. Après le coup d'État du 18 Brumaire en France, le directorat est dissous le , et est remplacé provisoirement par une commission[2].
En 1800, toujours à l'imitation de la France, la République ligurienne remplace ses Directeurs par un Doge nommé pour cinq ans. En 1802 il est nommé à vie. En 1805, la république est annexée à l'Empire français et divisée en quatre départements, celui des Apennins, de Montenotte, de Gênes et des Alpes-Maritimes. Le , la république de Gênes est rétablie. Annexée le suivant par le royaume de Sardaigne, les troupes britanniques s'emparent de l'administration du territoire au nom de la Sardaigne le . L'annexion est officiellement proclamée le [réf. souhaitée].
Population
La République ligurienne comptait environ 600 000 habitants, dont 90 000 à Gênes[réf. souhaitée].