Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Dans ce cadre, le canton est maintenu, et contient la totalité des communes de Meudon et Chaville (issue de l'ancien canton de Chaville)[3].
Conseiller d'État[9] Maire de Meudon (1999 → 2017) Conseiller régional d'Île-de-France (1992 → 2004)[10] Vice-président du Conseil général (2004-2011) Sénateur des Hauts-de-Seine(2011 → ) Président du Syctom (2014[10] → 2017) Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
À l'issue du 1er tour, deux binômes sont en ballottage : Denis Larghero et Armelle Tilly (Union de la Droite, 41,41 %) et Cécile Ardans-Vilain et Denis Maréchal (PS, 23,04 %). Le taux de participation est de 48,80 % (21 674 votants sur 44 418 inscrits)[17] contre 46,11 % au niveau départemental[18] et 50,17 % au niveau national[19].
Au second tour, Denis Larghero et Armelle Tilly (Union de la Droite) sont élus avec 61,95 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 45,02 % (11 640 voix pour 19 998 votants et 44 418 inscrits)[20].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton de Meudon, ce taux de participation est de 39,36 % (16 918 votants sur 42 982 inscrits)[22] contre 35,09 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Denis Larghero et Armelle Tilly (Union au centre et à droite, 59,71 %) et Monique Couteaux et Moumene Hadji (DVG, 31,58 %)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[24], 37,05 % dans le département[23] et 41 % dans le canton de Meudon[22]. Denis Larghero et Armelle Tilly (Union au centre et à droite) sont élus avec 66,08 % des suffrages exprimés (11 261 voix pour 17 625 votants et 42 993 inscrits)[22],[25],[26].
Composition
Composition de 1964 à 1967
Le canton de Meudon était constitué de la totalité de la commune de Meudon[1].
Composition de 1967 à 2015
Le canton recouvrait le sud de la commune de Meudon délimitée au nord, selon la toponymie du décret de 1967, « par l'axe de la rue Henri-Savignac, l'axe de la route des Gardes (jusqu'au boulevard Anatole-France), l'axe du boulevard Anatole-France (jusqu'au sentier des Blancs), l'axe du sentier des Blancs, l'axe de la rue des Galons, l'axe de la rue de Paris (jusqu'à la ruelle Saint-Germain), l'axe de la ruelle Saint-Germain (jusqu'à l'avenue du Maréchal-
Joffre), l'axe de l'avenue du Maréchal-Joffre (jusqu'à la rue de Belgique) et l'axe de la rue de Belgique[2] ».
En 2021, le canton comptait 66 333 habitants[Note 2], en évolution de +1,55 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[16].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et b« Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
↑Pierre Melis, « Le nouveau conseil général des Hauts-de-Seine », Le Monde, (lire en ligne)« Au moment où l'on allait passer à l'élection de la commission départementale, M. Ducoloné, au nom des communistes, et M. Robert Pontillon, maire de Suresnes, au nom des socialistes, rappelèrent que jusqu'alors la représentation proportionnelle avait été appliquée. À quoi, M. Émile Tricon (U.D.R.), député, maire de Bois-Colombes, répondit qu'au conseil général du Val-de-Marne, communistes et socialistes, disposant de dix-sept sièges sur trente-trois - avant les dernières élections tout au moins - s'étaient attribué tous les postes. Là-dessus, la majorité présenta une liste homogène sur laquelle elle avait cru devoir, il est vrai, inscrire un socialiste, M. Georges Langrognet : celui-ci, l'élection acquise, se récusa et fut remplacé par M. Jacques Drouot (U.D.R.). ».
↑« Île-de-France - Les risques d'inondation et le rôle des barrages-réservoirs La grande crue de 1910 est toujours d'actualité », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Hervé Marseille a été nommé, en Conseil des ministres, conseiller d'Etat en service extraordinaire », Les Échos, (lire en ligne).
↑« Couloirs : Une nouvelle benjamine. Audrey Jenback, 25 ans, est la nouvelle benjamine de l'assemblée départementale. Elle remplace le maire Nouveau Centre de Meudon, Hervé Marseille, devenu sénateur en septembre dernier », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
↑« Audrey Jenback », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
↑Elia Dahan, « Denis Larghero est le nouveau maire de Meudon : Après la démission d’Hervé Marseille (UDI), réélu sénateur, c’est son ancien adjoint à la culture et au développement numérique qui reprend, à mi-mandat, les rênes de la mairie », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.