Dans le cadre de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, le canton d'Asnières-sur-Seine-Sud, comprenant une partie de la commune d'Asnières-sur-Seine, est créé par le décret du 20 juillet 1967[1].
Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Le canton était constitué par la partie sud de la commune d'Asnières-sur-Seine, délimitée, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, par « l'axe de l'avenue de la Marne (jusqu'à l'avenue Henri-Barbusse), l'axe de l'avenue Henri-Barbusse (jusqu'à la rue de Nanterre), l'axe de la rue de Nanterre (jusqu'à la rue du Bac), l'axe de la rue du Bac (jusqu'à la rue Albert-1er), l'axe des rues Albert-1er), de l'Alma et du Mesnil (jusqu'à la rue Paul-Gillet), et l'axe de la rue Paul-Gillet[1] ».
↑ a et b« Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
↑« Quatre sièges de députés resteront vacants jusqu'au printemps », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Dix-neuf nouveaux députés vont faire leur entrée à l'Assemblée nationale et onze vont y revenir : Les membres du gouvernement, officiellement nommés par un décret paru au Journal officiel du 13 juillet, disposent, selon la Constitution, d'un délai d'un mois à partir de cette date pour opter entre leurs fonctions ministérielles et leur mandat de député. Pendant ce délai, ils ne peuvent prendre part au Palais-Bourbon à aucun scrutin, tandis que leurs suppléants ne sont pas encore admis à siéger. », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Plus de 65 % d'abstentions dans les Hauts-de-Seine ou l'U.D.R. conserve son siège », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Le second tour des élections cantonales : Deux conseillers généraux sur trois appartiennent à la droite Le Parti communiste conserve la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne », Le Monde, (lire en ligne) :
« En dépit du " nettoyage " entrepris au sein de sa fédération des Hauts-de-Seine, le RPR reste très largement un partenaire imposant. Il perd une conseillère sortante, Anne-Marie Johnsson, liée à l'ancien maire d'Asnières, le sénateur (RPR) Michel Maurice-Bokanowski, qui, ce même dimanche, lors d'une élection municipale partielle, a échoué face à l'offensive du député (RPR) Franz Taittinger »
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↑« Résultats du second tour des élections cantonales Hauts-de-Seine (22) », Le Monde, (lire en ligne).
« Faute de participation, un second tour sera nécessaire, bien que Cyrille Dechenoix (UMP) ait obtenu plus de la moitié des suffrages, pour pourvoir le siège laissé vacant par la démission de Manuel Aeschlimann (UMP-RPR), élu député en juin »