Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Le canton de Levallois-Perret-Nord était constitué, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, par : a) « La partie de la commune de Levallois-Perret délimitée à l'Ouest par l'axe de la rue Carnot (jusqu'à la rue Louise-Michel), l'axe de la rue Louise-Michel (jusqu'à la rue Anatole-France), l'axe de la rue Anatole-France (jusqu'à la rue Louis-Rouquier), l'axe de la rue Louis-Rouquier (jusqu'à la rue du Président-Wilson), l'axe de la rue du Président-Wilson (jusqu'à la rue Paul-Vaillant-Couturier), l'axe de la rue Paul-Vaillant-Couturier (jusqu'à la rue du Président-Wilson) et l'axe de la rue du Président-Wilson » ; b) La partie de la commune de Clichy délimitée au nord-est « par l'axe des rues Médéric, de l'Ancienne-Mairie et de Paris[1] ».
↑ a et b« Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
« Sur les vingt conseillers sortants (six P.C., sept R.P.R., cinq U.D.F., deux modérés majorité), deux seulement ne se représentent pas, M. Fernand Baillet (P.C.), dans le canton de Nanterre, et Mme Suzy Cohen (P.C.), à Levallois-Perret-Nord »
↑Son mari était alors président de la société d'économie mixte municipale (Semarelp) : Philippe Lançon, « Comment les Balkany ont mis en couple réglé Levallois-Perret (2) », Libération, (lire en ligne).
↑Pascale Sauvage, « Charles Pasqua est fragilisé dans son fief des Hauts-de-Seine », Le Monde, (lire en ligne).
« L'UMP gagne quatre cantons dans ce département acquis à la droite. L'UDF perd trois sièges, dont deux au profit de l'UMP, mais son candidat emporte Montrouge devant le PS. Le PS perd trois des cinq cantons gagnés en 1998 mais remporte deux sièges, à Vanves sur l'UDF et à Colombes sur le PCF. L'UMP s'assure la majorité absolue dans la nouvelle assemblée, ce qui permettra l'installation de Nicolas Sarkozy à la tête du département. Plusieurs de ses proches sont élus : Patrick Devedjian, ministre délégué aux libertés locales, Philippe Juvin, le maire (UMP) de La Garenne-Colombes, ou encore Isabelle Balkany, adjointe au maire (UMP) de Levallois-Perret et épouse du député Patrick Balkany »